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Les Aventures Croustillantes +18 ans

133… Fiasco, c’est italien comme mot non ?

L’atmosphère se réchauffe, le corps à corps prends de plus en plus, la crème commence à devenir chantilly. Son pénis est bizarre, très long.

Fiasco (Photo by Dainis Graveris on Unsplash)

Pour me remettre de ma déception avec Max, le second round du Brésilien n’ayant pas fini de me convaincre, je me mets en quête d’un autre partenaire de jeu sur… Tinder et oui ! Attention au fiasco…

J’ai quelques matchs intéressants, dont Francesco, qui a l’air somme toute pas trop mal, bien coquin, très direct et qui me propose rapidement un café à 9h jeudi matin.

Petit déjeuner

Je me lève donc un peu plus tôt qu’à mon habitude, je me rends chez lui les bras chargés de pâtisseries de super marché, j’ai pris ce que j’ai trouvé.

Il m’attend à la porte, il est moins engageant que sur ses photos, il fait plus bizarre, plus chétif, bref il m’attire moins.

On arrive dans son appartement, c’est propre et rangé, il me demande d’enlever mes chaussures, je vais pour les poser à côté des siennes et de celles de sa coloc dans l’entrée, mais il me les prend des mains et part les cacher dans un recoin du salon. Je suis surprise, je devine que ma venue est sans doute secrète, et que sa coloc ne doit pas découvrir ma présence si elle rentre. 

Il m’offre un café, un jus d’orange, on discute en prenant le petit dejeuner, il est sympa et devient plus charmant avec le temps. La discussion va bon train, il a mis une playlist d’Édith Piaf  en fond, pensant peut être mettre une atmosphère propice. Mouais… Bof pas trop pour moi… 

Trop vite en Besogne

De manière complètement spontanée et pas du tout au bon moment, il va se mettre dans le canapé et me propose de le rejoindre. 

Je ne suis pas chaude, pas encore, je le rejoins mais pas vraiment motivée. 

Quelques secondes après, il a déjà sa langue dans ma bouche. Je ne suis et je me laisse aller. 

On se dirige vers sa chambre, son lit est fait et les draps sentent la lessive. Je ne serai pas en train de vous raconter tout ça, en effet, si j’avais été au comble du désir. 

Mais je veux lui laisser sa chance, j’espère qu’il peut me faire du bien, qu’il va s’améliorer, que nos corps vont s’apprivoiser. 

Plus 6 que 9

L’atmosphère se réchauffe, le corps à corps prends de plus en plus, la crème commence à devenir chantilly. Mais il rajoute trop de sucre et demande un 69 comme on demanderait de passer le sel. On s’y met, ça se transforme vite en 6 où celle qui travaille c’est surtout moi. 

Son pénis est bizarre, très long, mais tordu et plat, et son gland est énorme, ce n’est pas un beau pénis. 

Sur ma faim

À peine quelques efforts de ma part et il jouit, me laissant stupéfaite et complètement sur ma faim !! Non mais vraiment ? 

Il sourit en m’annonçant que le premier round est terminé, que le prochain va commencer. 

Euh ? Sérieusement ? T’as intérêt que le deuxième round soit au comble de mon plaisir mon petit chéri. 

On se câline en attendant que sa machine se relance. Je me tourne pour le relancer, la magie du postérieur fait généralement rapidement effet. 

Aïe aïe ça n’a pas l’air de marcher aussi bien que je l’espérais. « work on it if you want to have a second round ». Et aller, c’est reparti. Autant la première fois, je faisais ça avec entrain, autant là je veux juste qu’il devienne enfin dur qu’on puisse en faire quelque chose. 

C’est peine perdue, j’abandonne, ça gonfle, ça dégonfle, pire qu’une béchamel avec trop de lait, ça ne prend vraiment pas. 

Je m’allonge sur le dos, je m’apprête à partir, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas… 

On n’est jamais mieux servi que par soi même

Il me demande de me masturber, pendant qu’il me regarde. Ok, ça sera déjà ça de plaisir de pris. 

Je m’y mets, mon esprit part ailleurs, mes doigts pianotent et il me faut peu de temps pour atteindre un plaisir que le petit Francesco ne me donnera jamais. 

Je me replace sur le dos une fois mon plaisir terminé. 

La phrase de trop

Il se confond en excuses, ça ne lui arrive jamais. Ah bah merci, merci bien de garder la mi-molle pour moi ! Ah les hommes, ça arrive c’est tout, c’est pas dramatique, c’est arrivé, ça arrive, et ça arrivera, mais arrêtez de nous servir que ça ne vous arrive jamais. C’est bien pire ! 

Il dit qu’il est fatigué, stressé, bref que vraiment il espère que je ne lui en tiendrais pas rigueur. Dans mon esprit, je sais déjà que je ne le reverrais pas, je vois bien qu’il n’y a pas d’alchimie entre nous. 

Puis il me pose des questions sur mes relations ici, on en vient à parler de Max, je lui raconte les parcs. Et alléluia… Il bande ! 

La trahison

Ni une, ni deux, il mets le préservatif, je me place dos à lui, j’en ai assez de voir ses yeux désolés et sa bouille confuse, je vais penser à Max tient. 

Il commence c’est déjà ça, et mes doigts font le reste. Puis après à peine une ou deux minutes, il se retire, et je l’entends enlever la capote. 

Furieuse, je me retourne. Je le gronde comme un enfant pris en faute, il bafouille ne rien sentir, me dis que c’est que je suis belle et que du coup il a envie. 

C’en est trop, je suis déjà en train de me rhabiller. C’est une question de confiance. 

Adieu

Il me regarde penaud, ramasser mes dernières affaires, récupérer mes chaussures, et me demande un feed back. Je ne suis pas tendre avec lui. Et quand d’une demi voix, il me demande si sincèrement on va se revoir, mon Non tranchant, le laisse sans voix. 

Je claque la porte derrière moi. 

Francesco = Fiasco ! 

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