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L'Australie

L’eau si bleue des plages du Sud (2/2)

Nous voici enfin dans le Sud, Esperance et sa région, et surtout ses belles plages à l’eau si bleue… Dommage que le temps…

L’eau si Bleue des plages du Sud… Lucky Bay

Albany – Esperance

Le lendemain, j’ai promis de les laisser glandouiller. Nous avons pourtant 5h de route… Et j’aurais aimé m’arrêter en route pour profiter de la plage… Mais je ne veux pas passer pour un dictateur. 

Finalement, Hugues et Ale se réveillent plus ou moins au même moment. Le petit déjeuner est compris dans le tarif de la chambre, on se délecte de délicieux pancakes. 

Et là, j’entame un autre épisode d’attente. Je commence à avoir l’habitude. On prends la route après 10h. Ale est d’une agréable compagnie et on discute la plupart du trajet. On a perdu Hugues et Lukas depuis le départ, et nous ne les retrouvons qu’à 2h d’Esperance. 

Puisque personne ne semble enthousiaste à l’idée de s’arrêter en chemin, et que j’en ai un peu assez d’être la seule pro-active du voyage, on file directement à Esperance, avec simplement un arrêt au Pink Lake avant. 

Le Pink Lake, pas si Pink

Le Pink Lake n’est plus rose. C’est un lac, un joli lac, oú les reflets du ciel dansent, mais il n’est plus rose, il est d’une couleur terriblement banal. Snif, il a perdu sa belle couleur. 

On ne s’y attarde donc pas, et on rejoint notre Airbnb pour 3 jours. C’est un peu vieillot, mais plutôt pratique. J’ai la chambre double pour moi, et ce petit luxe me rend guillerette. 

Un Airbnb pour les jours de pluie…

Lukas nous abandonne quelques heures, nous en profitons pour faire les courses. J’envoie les garçons chercher du vin, pour une fois, c’est moi qui peut glandouiller. Ils traînent un peu des pieds, mais s’exécutent. 

Apéritif vin fromage, spaghetti carbonara cuisinées avec passion par Ale, et discussions animées et arrosées, et je rejoins mon cocon de luxe, les laissant parler de leur ancien job. C’est une soirée agréable en compagnie de mes trois petits mecs !  

La nuit est douce, bercée par… La pluie qui tombe sur le toit. Malheureusement, la pluie ne s’interrompt pas avec le lever du jour. Douchée, habillée, j’attends un mouvement des garçons pour sortir. Au moins j’ai le temps de lire et d’écrire. 

Déprimée par le temps maussade, je prend mon petit déjeuner, agacée par le manque d’initiative des garçons, leur lenteur, leurs bruits de bouche. Je sais que je suis un peu injuste à ce moment là. Hugues a presque l’air heureux de pouvoir passer la matinée et le début d’après midi enfermé. 

Je suis comme un lion en cage. Les yeux rivés vers la fenêtre, j’attends impatiente que le ciel se découvre. 

Lucky Bay : une eau si bleue

À 14h, je bouge tout le monde, il est temps d’aller découvrir Lucky Bay. La glandouille est terminée ! 

On part, les garçons traînent un peu des pieds. 

Finalement arrivés à Lucky Bay, on a tous le souffle coupé. La couleur de l’eau est spectaculaire. Je n’ai jamais vu une eau aussi bleue. Un vrai bleu, pas turquoise, pas marine, c’est un bleu presque Cian. Le sable est lui blanc, et solide. 

lucky bay

Le seul bémol à mon sens, sont les nombreuses voitures et 4×4 qui prennent la plage pour une route et un parking. Aller les feignasses, ça ne vous tuera pas de longer la plage en marchant ! 

Je laisse les garçons à leurs photos et je commence à longer la plage les pieds dans l’eau. L’eau bleue grimpe jusqu’à mes mollets, elle est douce et à peine froide. J’ai envie d’y plonger, mais je préfère garder ça pour le retour. Le vent souffle et il fait à peine 22 degrés, mouillée je risque de me geler. 

On continue notre balade le long de la plage. Lukas nous abandonne et comme un bon australien, il prend son 4×4 pour parcourir la plage. Je crois qu’à ce moment là, on peut lire le dédain sur mon visage. 

Je me ressource

C’est un vrai moment ressourçant pour moi, je le passe un peu plus seule qu’avec les garçons. Je finis par me baigner, le soleil a refait surface et il sèche les gouttes d’eau salée sur ma peau. Je n’en reviens pas de la couleur de cette eau, je suis sous le charme de cette longue plage. 

Malheureusement, je ne peux emporter cette plage avec moi, et je ne peux rester pour toujours dans cette douce eau bleue.

C’est le 31, il est temps de rentrer si on veut avoir le temps de faire quelques courses, de boire avant d’aller au bar.  

Nouvel An !

On mange et on boit au Airbnb, quand on le quitte, on est tous un peu joyeux. À Espérance, il n’y a qu’un seul bar, alors le choix est vite fait.

Nous avions un peu peur que l’endroit soit bondé, mais pas du tout, c’est à moitié plein. Plein de … Beaufs ! On sent qu’on est loin de la ville, la coupe Mulet est la coupe la plus à la mode, les modes vestimentaires sont… Originales. Mais c’est drôle et les gens sont sympas !

Alcool, danse, c’est un bon réveillon ! Quoique la musique est… horrible. Je ne sais pas qui était le DJ, mais il a massacré plusieurs chansons et n’avait prévu qu’une playlist de une heure… Si bien qu’à la fin de la soirée, nous avions entendu 5 fois les mêmes chansons… Oui bon, ok, Esperance, c’est pas Ibiza !

J’ai pu réaliser mon envie, après minuit, je suis sortie du bar avec les garçons. Hugues et moi, les deux seuls courageux, nous avons fait un bain de minuit !! Oui, oui, nus comme des vers !

Je suis restée un peu plus longtemps, histoire qu’il ne me voit pas nue. Mais c’était sans compter sur Ale et Lukas, qui ne se sont jamais retournés !

Après tout ça, nous sommes retournés dans le bar, comme si de rien n’était ! Ah, Esperance, je t’aime.

On passera le retour au volant de la voiture (c’était 3 minutes, en ligne droite !), le poulet dévoré et ressorti quelques minutes plus tard, et la petite gueule de bois du lendemain.

Bref, c’était un bon nouvel an !

Dernière journée à Espérance

Vous vous doutez, le lendemain, avec une bonne gueule de bois, personne n’était très motivé pour aller arpenter les environs. En plus, le temps était de nouveau maussade.

Mais nous n’avions pas fait tous ces kilomètres pour glandouiller, alors à 14h, je dis aux garçons que je pars. Ils peuvent venir ou non, c’est leur choix, mais moi je bouge.

Ale reste à l’appartement, Hugues et Lukas me suivent.

C’est parti pour une autre plage du Parc Naturel, Grand Beach, à Cap Le Grand.

L’air est frais, et mes envies de baignade se dissipent rapidement. En revanche un sentier monte vers le sommet de la colline, nous sommes tous partants pour une petite randonnée improvisée.

La vue est magnifique et nous nous enfonçons dans un sentier parfois peu dégagé. Je suis en tête et pourtant, je crains à chaque instant de tomber sur un serpent ou un autre vilain animal.

La randonnée est un vrai bol d’oxygène, je suis heureuse. Et les deux garçons aussi, contents d’avoir surpassé leur gueule de bois ! Bravo !

Après avoir perdu Hugues, l’avoir retrouvé, avoir potentiellement vu un serpent, nous regagnons la voiture, pour une soirée tranquille à l’appartement.

Retour et … Arrêt à Wave Rock

Le Road Trip est terminé, nous devons rendre la voiture ce soir. On se lève un peu plus tard, et on part 1h30 après l’heure prévue la veille… Ce matin, je m’agace de leur lenteur, de leur manque d’initiative, de cette latence dans laquelle ils semblent tous englués…

Bon, on finit par partir. Un dernier au revoir à Lukas, et nous prenons la route. L’ambiance dans la voiture est chouette et les discussions vont bon train.

Wave Rock

Nous faisons un détour par Wave Rock, c’est supposé être une attraction sympa à voir. Ale y tient, on s’y rend donc…

Et… Et … euh… c’est ça Wave Rock ? Ale est super déçu, on parcourt le haut du rocher à la recherche d’un autre Wave Rock, plus spectaculaire, plus beau… Bah non, rien.

Retour à la pauvre roche en forme de vagues, où les touristes se pressent pour avoir la meilleure photo instagram… Voilà la réalité de Wave Rock.

Il est temps de partir, le road trip est terminé.

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