Compliments et indications, Photo by Alexander Grey on Unsplash
Ce soir là, ce n’était pas lui que je voulais mettre dans mon lit, pourtant c’est lui qui y a terminé !
Deuxième anniversaire, même cible
Quand je suis arrivée, celui que je voulais voir, avec qui je voulais désamorcer les choses n’était pas là. J’ai bu joyeusement en parlant à petit tête d’Innocent.
Puis il est arrivé, on s’est salué. J’ai tout de suite senti que les regards continueraient d’être fuyants, et qu’aucune discussion ou plus ne se ferait.
Il n’a pas perdu de sa superbe, mais il m’évite. Tant pis.
Changeons de cible.
Bel italien
Des yeux noirs en amande, un large sourire et une sympathie immédiate, Valerio est italien, un peu petit, mais tout à fait à mon goût.
Je lui parle dans un mélange d’anglais et d’italien, il est charmant, et je me vois tout à fait finir la nuit avec lui.
Seul bémol, ce n’est pas moi qu’il dévore des yeux, mais la jolie brune aux cheveux bouclés et aux grands yeux bleus. Fair enough, il dort chez elle, il doit avoir une idée derrière la tête.
Elle a un mec, elle me donne le feu vert, j’essaie une approche plus « agressive », mais je vois bien que ça ne prend pas.
Parce qu’au fond, lui sa proie est ailleurs, et la mienne aussi finalement…
Pas de sexe pour ce soir, tant pis.
Aller, tant pis. Je passe tout de même une bonne soirée. Est-ce qu’on a toujours besoin de choper pour être heureuse ?
Haha joker !!
Arrivée en boîte, je retente un peu à droite et à gauche, mais niet. Alors je danse, je parle à des inconnus, et je file des compliments à tout va pour celles et ceux qui le méritent.
Une des nanas du groupe danse vraiment bien. De façon très sexy aussi. Intérieurement, je la jalouse un peu. Franchement, à coté, j’ai l’impression de danser aussi bien qu’un phasme obèse.
Je sens qu’Il la regarde à la dérobée. Grrrrrr…
Un moove que je n’avais pas vu venir.
Et puis l’Innocent s’approche de moi sur la piste, il se penche à mon oreille et me sussure un compliment inattendu sur mon corps.
Oh, merci. Je le regarde, et je vois dans ses yeux cette lueur de désir innocente et douce. Après tout, il est chou. Il a de jolis yeux clairs et un sourire communicatif.
Notre groupe commence doucement à partir de la boîte. Je suis le mouvement, un peu déçue, que tout ça ne se soit pas soldé par une petite entrevue rapprochée avec Lui.
Mais l’Innocent est là, il m’attend à la sortie. Et je sens qu’il me fera du bien. Il se dégage de lui une gentillesse et une douceur innée.
Alors comme ça, sans préambule, sans baiser, sans regard de chasseuse, je lui propose de venir chez moi.
La joie transparaît immédiatement dans ses pupilles. Il me sourit instantanément, et me suis docilement pour prendre un vélo.
Gonflée par les compliments
On grimpe les étages pressés d’en découdre. Une fois au calme, les rideaux tirés, les lumières allumées, nos corps se rapprochent, et nos lèvres finissent par se toucher.
Je sens que son désir est si fort qu’il contamine le mien. Alors je sens que mon deuxième moi se réveille. Je l’aggripe plus fort.
Il me pousse sur le lit, et me déshabille doucement. Sa façon de me regarder est si belle. J’ai l’impression que ses iris tentent de se remémorer de ce moment pour toujours.
Et là, il ne peut s’empêcher de me dire « Je n’en reviens pas de coucher avec une aussi belle femme que toi. ». Ça me va droit au coeur.
Et sous ses yeux, je me sens belle, et désirée de la plus jolie des manières.
Des performances moyennes, mais un vrai bien être
Il a trop bu et me prévient, il n’est pas sûr que son mini lui tienne la route.
Je trouve ça sain et sincère de me le dire. Ce n’est pas grave, ce n’est pas la première, ni la dernière fois que ça m’arrive…
Il commence par s’occuper longuement de moi. C’est agréable, ça ne me fait pas grimper aux rideaux, mais le plaisir est là.
Je m’occupe à mon tour de lui, mais j’ai très envie de le sentir en moi. Malheureusement, ses prédictions étaient justes.
C’est laborieux, et même si je sens que son envie est là, nous finissons par abandonner.
On recommencera demain !
Matinée Tuto
Je me réveille doucement, lui aussi. On se câline doucement, on prend le temps de sortir du coltard.
Il part se laver les dents, j’ai un peu honte du coup de mon haleine, mais tant pis. On s’embrasse, puis je me remets dos à lui.
C’est bête, mais une cuillère un lendemain de cuite, c’est un peu la facilité.
Mais l’Innocent ne l’entend pas de cette oreille. Ses doigts se mettent à jouer avec mon fruit défendu. Ils ne sont pas très précis, et le plaisir ne vient pas facilement. Tantôt trop lents, tantôt complètement à côté.
Qu’à cela ne tienne, l’Innocent est attentif et voyant que ses doigts ne trouvent pas le bouton magique qui me ferait faire des bons de plaisirs, il demande : « Tu peux me montrer comment te donner un orgasme ? ».
Dur à expliquer, là comme ça… Mais je prends sa main dans la mienne, je la rapproche de mon clitoris, et j’imprime le rythme.
C’est bon, il y est presque. Presque, parce qu’à cet instant, plus rien ne dépend de lui. Ça ne dépend plus que de mon lâcher prise, et je n’y arrive pas.
Tuto terminé, il est temps de passer à la casserole.
Bon aller, je sais que je ne décollerais pas avec ses doigts. Mon esprit ne veut pas le laisser faire.
Alors hop, je reprends les choses en bouche. Et on finit par coller nos corps l’un contre l’autre. D’abord sur lui, puis sous lui, je trouve finalement la position parfaite pour profiter de son désir et de mes doigts, plus abiles que les siens.
Il se libère en un râle, à quelques secondes de ma délivrance.
Merci l’Innocent.
Préservatif jeté, douche rapide, j’oublie de lui proposer un café. C’était chouette de se sentir belle à nouveau, et si ce n’était pas le coup de ma vie, c’est une bonne manière de commencer la journée !