Catégories
L'Australie Réflexions

Les petites réflexions à vélo…

Pédaler, avec ou sans musique, ça laisse l’esprit s’échapper. Et sur ma selle, les idées fusent. Si la plupart se sont envolées, et voici quelques unes…

Vélo, Photo by Eduard Delputte on Unsplash

La contrainte crée la complainte

Ces dernières semaines, j’ai un peu diversifié mes sources de revenus. Disons donc que Uber est passé au second plan, et qu’avec mes petits boulots de freelance et le petit boulot de remplissage de sac de boxe, je ne suis pas contrainte et forcée d’aller faire Uber tous les jours…

Eh bien, du coup, vous ne le croirez pas, mais j’apprécie. Désormais, quand je prends mon vélo, mon casque vissé sur la tête, baskets aux pieds et sac sur le dos, je souris ! J’apprécie de sentir la brûlure de mes muscles en montée, je ne souffre plus d’avoir le souffle coupé arrivé en haut, je pédale et je chantonne, l’esprit léger.

C’est là que je me suis dit, Bim, on se plaint de ce qu’on est obligé de faire ! La contrainte crée la complainte.

Au collège, au Lycée, on nous faisait courir, et on détestait ça pour la plupart. Et maintenant, ces mêmes personnes qui trainaient des pieds pour faire de l’endurance, s’enfilent des kilomètres et des kilomètres de course !! C’est encore plus d’efforts, mais comme c’est un choix, on le fait avec plaisir !

Les cheveux aux vents, ma petite tête a commencé à dérailler… Imaginez qu’on vous oblige à boire, à manger des sucreries, etc ? Est-ce que vous pensez qu’on le ferait moins ? Projetez vous, tous les matins, vous êtes obligés de fumer une cigarette, est-ce que vous en auriez encore envie ?

Aurais-je trouver la solution aux addictions ? Bon ok, je pousse un peu loin… Je repars pédaler…

Vous pouvez allumer la lumière ?

La nuit, la nuit, la nuit… Il fait noir… Hehe et comment !

Monsieur le Maire de Perth, pourriez vous penser à mettre plus d’éclairage public ? Non parce que j’ai roulé sur quatre chats cette semaine (Je plaisante ! C’était peut être autre chose !). Oui oui, j’ai une lumière, mais à part clignoter joyeusement, elle n’est pas très utile !

Bref, c’était une petite réflexion bien simple et inutile, mais une réflexion tout de même.

Sous lA PLUIE…

I’m singing in the rain, I’m singing in the rain… littéralement !

Je ne sais pas ce qui ne va pas chez moi, mais quand il pleut, j’aime faire du vélo ! Ah, celle ci, vous ne l’attendiez pas !

C’est bien simple, pendant que je pédale contre les éléments, j’ai l’impression d’avoir un secret… Le secret de rester heureuse même complètement trempée…

Euh, on ne pourrait pas standardiser les Numéros des rues ?

C’est parti, j’ai une commande dans mon sac. Il est temps d’aller livrer. Je pédale, je monte, je descends… Et je suis le petit GPS. Il est souvent un peu simplet ce petit GPS Google et je prends quelques libertés sur l’itinéraire…

Sauf que ça se complique arrivée enfin dans la rue… Hum Hum je vais jusqu’au point indiqué, et … et impossible de trouver le numéro. Je vais au 36, je suis au 20, je continue mon chemin… Je roule doucement en essayant de voir les numéros… Mais les numéros sont TOUT PETITS !! Mais comment fait le facteur !!!

Je roule un peu plus vite, je rate la 36, j’arrive au 40, je fais demi tour, 38… 34… Argh, mais il est où ce maudit 36 ?? Respire, Mymy, respire. J’ai pédalé comme une dératée pour livrer au plus vite, et je passe 5 minutes à chercher un maudit numéro. Je descends de mon vélo, je passe lentement devant le 34. Une petite maison jouxte le 38, je plisse les yeux, sur la façade, deux petits chiffres me narguent… 3… 6… J’ai envie de crier. Je me retiens, je sonne, je tends le paquet, un sourire figé sur le visage. Je repars.

Pourquoi ? Pourquoi tant de liberté sur la taille, la police, la couleur des numéros des rues ??? Je propose qu’on les standardise mondialement. Aidons les facteurs, les livreurs, les gens à la recherche d’un satané numéro. Une taille de 30 cm de largeur sur 15 cm en noir, bien Bold me paraît parfait ! On mets ça en place quand ?

Une réponse sur « Les petites réflexions à vélo… »

Laisser un commentaire