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L'Australie

Vélo à Brisbane

C’est reparti pour du vélo à Brisbane, pour livrer les chers repas des utilisateurs d’Uber.. C’est pas si mal… Surtout en vélo électrique !

Vélo à Brisbane, Photo by Zhimai Zhang on Unsplash

Et si… J’ai repris les pédales, quelques semaines pour refaire Uber Eat à Brisbane !

Est-ce que ça m’avait manqué ? Pas vraiment ! Mais c’est le job le plus flexible et facile à faire quand on est de simple passage dans une ville, donc bon… C’est reparti pour des heures sur mon vélo !

A vélo … électrique !!

Alors si Perth montait et descendait, Brisbane c’est juste les montagnes russes ! Quitte à louer un vélo, autant en louer un éléctrique !

Mais quel bonheur !! Définitivement, ça m’a fait gagner plus de sous, parce que je roulais bien plus vite, mais ça m’a aussi permis de ne pas me fatiguer trop vite, de faire plus d’heures, de moins pester, de voir les choses du bon coté.

C’est simple, avec l’assistance électrique, au démémarrage on vole, un coup sur la pédale et le vélo avance tout seul.

J’avais 6 niveaux d’aide au pédalage, le niveau 1 aide surtout au démarrage, ou quand vraiment vous n’avancez plus, et plus le niveau d’aide est élevé, plus la puissance est grande.

Bon parfois, le niveau 6 au démarrage m’a fait quelques frayeurs. Pousser la pédale et tourner en même temps, et je suis à deux doigts de foncer dans la clôture du voisin.

Ou à l’arrêt, je veux juste réajuster la pédale, alors que je ne suis même pas dessus, et le vélo part tout seul sans moi !!

Brisbane la ville aux milles collines !

Ici, ça ne rigole pas. Les pentes sont parfois si raides, qu’il est presque impossible de les monter ! Oui, oui, même avec l’assistance électrique ! Vitesse 6, jambes en feu, et je vois le compteur de vitesse qui commence à se rapprocher de zéro. Quelques mètres de plus et je repartais en arrière ! Je ne serais pas surprise si certaines des pentes avoisinaient un angle de 70 degrès.

Et les descentes… Oh mon dieu, la flippette que je suis a cru plusieurs fois mourir ! Et encore, à ce moment là j’avais des freins. Mais quand je vois mon compteur atteindre 55 kilomètres heures, et que je connais mon équilibre précaire sur un vélo, oui, je commence à penser que ma vie a été trop courte !!

Les aléas du vélo en été ou à Brisbane…

Le problème de l’été par rapport à mes heures de vélo à Perth, c’est le … soleil !!! Alors oui, je sue, oui je prends une belle marque de bronzage type short, et puis évidemment quelques coups de soleil.

Mais il y a d’autres problèmes liés au soleil… Mon téléphone surchauffe. Impossible de le laisser plus de vingt minutes sur son support, sinon c’est la surchauffe assurée, et dans ce cas, arrêt du réseau, on est foutu.

La solution, fourrer mon téléphone dans ma brassière. Là encore, ce n’est pas sans risque… Bien regarder le plan, mémoriser le chemin… Et se tromper, sinon ce n’est pas drôle.

Le second problème, c’est les… Araignées ! Et oui, c’est l’été et les araignées sont de sortie. Sauf que la nuit… Eh bien, on ne voit ni les toiles, ni les araignées. Je me suis prise deux ou trois toiles, et je peux vous dire que j’ai cherché frénétiquement la maudite araignée ! Ok, elles ne sont pas dangereuses, mais si je pouvais éviter de me la trimballer sur le dos !!

C’est aussi la période des chauve-souris ! Elles me tenaient compagnie la nuit, quand je pédalais dans les rues sombres, leurs silhouettes vampiriques se dessinaient dans le ciel.

Alors, oui elles me tenaient compagnie, mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’elles étaient mes amies, puisque l’une d’elle s’est lâchée sur moi ! Et un caca de chauve souris, un !

Les aléas de Uber

Comme à Perth, le plus gros aléas est l’attente ! Cette fois-ci, j’ai pris mon mal en patience, ma liseuse, ou mon bouquin, et hop, sur un banc, à l’ombre, j’attendais patiente. Mais avec le vélo électrique, j’ai été plus loin, et du coup, si les courses étaient plus longues, j’ai aussi moins attendu !

Bon mon principal problème à vélo… c’est moi ! Je l’avoue, je suis parfois un danger public, et comme ici les conducteurs ne sont pas très attentifs non plus, ça m’a valu quelques coups de klaxon, quelques remontrances des piétons et ça leur a valu beaucoup de noms d’oiseaux en français et d’invitation à aller se faire … plaisir sexuellement !

Bon les rues de Brisbane sont aussi peu éclairées que celles de Perth… La nuit, c’est… fun !

Un petit problème d’urbanisation…

Alors Brisbane a plus de pistes cyclables que Perth, clairement, et c’est plutôt agréable.

Le seul souci, c’est que les concepteurs des pistes cyclables, avaient peut-être un peu abusé d’alcool quand ils en ont fait les tracés…

Imaginez, vous êtes là sur la piste cyclable, puis la piste cyclable s’arrête, il faut traverser la rue pour prendre une piste cyclable dans les deux sens. Cinquante mètres plus tard, hop il faut traverser encore. Et puis,100 mètres plus tard, c’est reparti.

Et ici, c’est comme Perth, traverser est un enfer, vous attendez 5 minutes que le feu piéton passe au vert.

Pas étonnant, si je finissais par rouler parfois sur les trottoirs ou sur la route… Mais chuuuuut….

Le gag du casque…

Si vous m’imaginez les cheveux au vent dévalant les pentes, vous vous fourrez le doigt dans l’oeil, en Australie, casque obligatoire ! Et attention, l’amende est salée sinon.

Le casque était inclus dans la location de mon vélo… Mais impossible de le règler correctement. J’avais beau le serrer autour de ma tête, m’étrangler avec la sangle…. Un coup de vent, une descente, et le casque se retrouvait vertical derrière mon crâne, et moi suffocant, étranglée par la lanière….

La malédiction des freins…

Je suis maudite… Je ne sais pas ce que j’ai fait dans une autre vie, mais les vélos me détestent.

Ok à Perth, mes freins ne fonctionnaient plus à la fin, mais c’était un vieux vélo, et le freins étaient usés.

Mais mon vélo de location était presque neuf ! Les freins n’ont jamais été hyper efficace, mais ce n’était pas si mal. Et puis un jour, TAC, le frein arrière se rompt carrément, le câble se coupe.

Donnez moi un tournevis, une pince, et je le répare…

Ca tient quelques jours. Et un midi, je pédale, TAC, encore, le câble se rompt une deuxième fois. Bon tant pis, je continue, j’utiliserais mon frein avant, ce n’est pas la première fois, ce ne sera pas la dernière.

Pendant une petite demi-heure, ça se passe bien… Jusqu’au moment où au milieu d’une descente, je freine et TAC, le frein avant se rompt aussi. Je suis à pleine vitesse dans une descente, un stop est en bas de la descente, et je n’ai plus de frein. Mes pieds tentent de ralentir ma course, mais impossible.

Je crie, je passe le STOP à toute allure. OUF… Je suis vivante… J’ai eu de la chance cette fois !

Freins réparés par mon pote Romie, mais je décide d’abandonner le vélo pour un temps. Je rends mon vélo le lendemain. Tant pis pour les dernières courses, je trouverais un job à Noosa.

Je recommence ma requête

La première fois que j’ai publié sur Uber à vélo, j’ai parlé de ces insupportables numéros de maison qui sont justes invisibles. Un pays comme l’Australie qui réglemente tout et n’importe quoi, devrait standardiser les numéros de portes.

20 cm, Noir sur blanc, pour être visibles la nuit. Non pas de police alambiquée. Tttt non pas non plus de chiffres romains. Non, encore moins de chiffres écrits en toutes lettres !

Alors le jour, oui je galère à trouver ces maudits numéros, parfois cachés par un buisson touffu, parfois parce que le 17 est après le 13… Le 15 a disparu. Mais la nuit, c’est carrément chercher une aiguille dans une botte de foin !

Oh, elle n’arrête pas de se plaindre ! Regardez moi ces petits exemples, on en reparle après…

Ma dernière pépite… Les gens prennent les livreurs pour des débiles…

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