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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Adieu la chasse, il suffit de demander : Harry ou Harvey, 135

Après un mois sans sexe, je commençais à devenir légèrement tendue… Il est temps de reprendre la chasse. Les bars sont rouverts, l’auberge aussi…

Chasse pour obtenir un pénis, Photo by Dainis Graveris on Unsplash

Quand l’envie est trop forte

Voilà presque un mois que je n’avais pas couché avec un homme, et plusieurs mois que je n’avais pas chassé. Une pote d’ici, Fanni, parle de Panda Point, un mois sans sexe égal un Panda Point ! J’avais presque un Panda Point… Je suis une panthère pas un Panda, Ok !!??

Un mois !! Vous imaginez ? Un mois, Mymy sans sexe !! Ceux et celles qui me connaissent bien peuvent imaginer dans quel état j’étais. Comme un lion en cage, pleine d’une énergie qui me dévorait de l’intérieur, je crois que je devenais un brin agressive.

Evidemment il y a eu la masturbation, mais j’avais envie de plus, envie de ressentir autre chose qu’un morceau de silicone en moi.

Marre de tinder

Alors bien sûr, au début je me suis tournée vers Tinder…

Tinder, c’est bien ça dépanne, mais c’est barbant. Entre les mecs qui te ghoste pour un rien, et ceux qui s’avèrent décevants à la fin, l’excitation n’est vraiment pas la même !

Et puis, Tinder ce n’est pas chasser, c’est aller au rayon surgelé et acheter le premier plat qui vous passe sous la main… Hop je mets celui là dans mon caddy pour vendredi, et ah peut être celui là pour samedi. Hop hop on prévoit, on paie… Oh et puis non le vendredi, on préfère commander Uber, on le garde au congélateur, on ne sait jamais. Et puis on finit par l’oublier…

Donc non, pas de Tinder, j’avais envie de chasser. Une vraie chasse, à l’ancienne. Oui je voulais dégoupiller mon regard, le balancer à tort et à travers, repérer ma proie et la manger toute crue !

Malheureusement, si les bars sont ouverts, on doit les réserver et rester assis… Alors bon, oui avec mon regard, je pourrais à distance porter un premier croc dans la chair tendre de ma proie, mais je doute que je puisse porter l’estocade finale…

Les Premiers signes d’une bonne soirée

Pour tout dire, je pense que ça faisait deux jours que je ne pensais et ne parlais que de ça.

Le matin, j’avais été à la piscine, sans lunettes, 2 kilomètres, mes yeux étaient complètements rouges, luisants de larmes. Les larmes coulaient sur mes joues constamment. On aurait cru que j’avais fumé joints sur joints… ou que j’étais en profonde dépression. La dépression du Zizi peut être ?

Bref, dans cet état là, l’après midi à Fremantle, mes yeux cherchaient une proie partout : dans les bars, au détour d’une rue, dans le train. À la fin de l’après midi, mon regard a fait mouche plusieurs fois. Même les yeux rouges, un regard équivoque fait son effet.

Mais la rue n’est pas le meilleur terrain pour coincer sa proie et la dévorer, et magnanime, je les ai laissés partir.

Des nouvelles têtes à l’hostel

Des nouvelles têtes ont émergé à l’hostel. Si c’est un peu ennuyeux, car on perd de la place, c’est une belle opportunité…

Dans les nouveaux, je n’ai pas eu de gros coup de coeur, mais après tout ce n’est pas un coup de coeur que je recherche…

Le vendredi soir commence sur les chapeaux de roues, tout le monde s’ambiance, ça discute, ça joue et ça boit.

Le gin s’infiltre dans mes veines, casse les dernières barrières (oui oui, j’ai des barrières, je vous promets !!). Prête pour une chasse meurtrière.

Haut et fort, je déclare à mes potes accoudées à la table de la cuisine, « Ce soir, je veux coucher avec quelqu’un ! ». Je sors sur la terrasse.

Harry, ou Harvey, la proie la plus facile de l’Histoire

Une fois dehors, je m’assois au hasard à coté d’un Australien. Plutôt petit, il a un visage plutôt mignon. Ce n’est pas une beauté de la nature, mais il est assez attirant pour retenir mon attention.

Je lui parle à peine, je plante mon regard dans le sien. À ce moment là, j’oublie que je suis entourée, j’oublie les autres et le brouhaha, le temps est suspendu. « I want to have sex. » dis-je innocemment. Ses yeux s’écarquillent, il sourit. « Ok, let’s go then ! ».

Whaou ! Euh c’est presque trop facile ! C’est plus de la chasse là, c’est de la cueillette que je fais. Peu importe, il se lève, je lui emboîte le pas. On monte l’escalier en direction des chambres. En haut de l’escalier, on s’embrasse.

Ah c’est comme manger quand on est affamé…

Le baiser est alcoolisé, il doit avoir 5 grammes dans le sang. Mais il est plutôt doué. Pas trop baveux, sa main derrière ma nuque communique son désir. Ça laisse présager une suite plutôt agréable.

Il me suit dans ma chambre, on continue de s’embrasser. Debout face à mon lit, il me déshabille. Pourtant saoul, il est habile de ses doigts. J’enlève à mon tour ses vêtements. Nous sommes pressés d’arriver aux choses sérieuses.

Ses doigts parcourent mon corps, je me sens désirée et désirable. Mon désir augmente quand ils se faufilent sous la dentelle. Je le pousse vers le lit, j’ai envie qu’il s’occupe de moi, que sa langue oeuvre…

Il m’enlève mes derniers vêtements, il ne lui reste plus que son caleçon. Il parcoure mon corps de ses lèvres et s’arrête sur mon fruit défendu. Mais à peine a-t-il commencé, qu’il s’arrête déjà ! Après vérification, ce n’est pas l’odeur qui l’a repoussé ( Je n’ai jamais eu de plainte à ce sujet, mais on ne sait jamais !). Non, Monsieur avait trop envie, et il était trop saoul et trop flemmard pour faire ça bien !

Il enlève son caleçon et s’apprête à rentrer. Roh, mais les mecs !!! Préservatif, enfin !!! Vous me fatiguez parfois !!!

Je sors ma trousse avec mes 70 préservatifs, j’ai l’embarras du choix. J’observe du coin de l’oeil sa verge, elle est plutôt bien taillée… Je vais prendre les Skins, c’est préférable..

Hop je lui laisse l’enfiler, j’en ai tellement envie. Roh ça fait un mois que j’attends ça. Il entre. Ah je me sens revivre ! Enfin !

C’est comme manger un plat de pâtes quand est affamé. Pâtes et beurre. Voilà, ce n’est pas le meilleur des plats, on ne déguste pas. On mange avec avidité.

Rien d’exceptionnel mais ça fait du bien

Voilà j’ai dévoré Harry (c’est le nom que j’ai compris après nos ébats, mais on m’a dit qu’il s’appelait Harvey… Mystère… ) ! Plusieurs positions, assommée plusieurs fois par mon lit, plusieurs rounds, debout, allongée, dessus, dessous, j’ai profité, je n’ai pas joui.

On a été interrompu par mes doux amis qui cognaient sur le mur… Mais on a recommencé. C’était long, et il ne venait pas toujours, il faisait des pauses par ci par là. Et hop, on reprenait. Il est venu 3 fois, et moi aucune complètement. Mais le plaisir était là, et mon besoin était sustenté. Je n’ai aucune idée du temps qu’on a passé dans cette chambre, on s’est bien amusé en tout cas.

Après m’avoir fait un dernier câlin, et avoir parcouru une dernière fois de ses mains coquines mon corps nu, nous quittons la chambre.

En bas, mes amis applaudissent, discrétion garantie !! Je souris, merci Harry !

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