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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Booster d’Ego

Un penis pour Ego boost, que demander de plus ? Photo by Dainis Graveris on Unsplash

Il y a des hommes comme ça qui jalonnent notre vie. Certains nous détruisent. D’autres nous font ressentir le pire comme le meilleur. Il y a aussi ceux qui nous font pleurer, ceux qui nous font rire. Et puis, il y a ceux qui nous réconcilient avec celle que nous sommes.

L’avocat est l’un de ceux là.

Il n’est pas nouveau, il doit dater de 2018 au moins. 96 si mes souvenirs sont bons.

La première rencontre

C’est au Memphis, boîte de nuit emblématique de Paris, que je l’ai rencontré. Ce soir là, ce n’est pas lui que j’ai attrapé par le col pour le ramener dans ma tanière.

Pourtant, un regard, un échange de numéros de téléphone, et le grand trentenaire était chamboulé.

Il m’écrit, on convient d’un premier rendez-vous. L’instant est chouette, une pinte, deux puis trois. Quarante minutes de métro, et je découvre les talents délicieux de sa langue.

Nous entamons une relation légère. Une fois tous les mois ou deux, nous passons une longue soirée de plaisir et de désir.

Il n’y a rien de plus. J’apprends plus tard qu’il a une copine depuis 6 ans. Le mal est déjà fait, alors pourquoi s’arrêter ? En plus, sa défense tient en une phrase : « Je te trouve belle. ».

Comment résister, surtout quand c’est suivi d’un « J’ai tellement envie de te lécher… ».

La culpabilité, je la lui laisse. Je pars en Australie quelques jours plus tard. Hasta luego, l’avocado !

Qui pointe le bout de son nez

Et puis, alors que je suis encore aussi bien dans ma peau que dans un gant en latex, je reçois un message.

Il prend de mes news. Si je suis rentrée d’Australie ? Evidemment, depuis plus d’un an, gros bêta !

Deux rendez-vous manqués, et c’est avec la nostalgie de la fin de vacances que je l’invite en ce vendredi soir.

J’ai l’appréhension, je balise qu’il ne me plaise plus du tout, que je me sente obligée. J’ai peur aussi d’avoir changé et de ne plus voir dans ses yeux cette envie, cette admiration, cette émotion douce qu’on a face à un corps que l’on trouve beau.

A peine rentrée du train, je fais quelques courses et je cuisine 4 amuse-bouches. Puis je file sous la douche. J’enfile une petite robe légère sans soutien gorge, et une petite culotte en dentelle.

Pas de parfum, pas de maquillage. C’est au naturel qu’il m’a toujours appréciée.

21h30, il est pile à l’heure.

Fluide

Il n’a pas beaucoup changé. Peut être un peu grossi ?

Il est toujours aussi jovial, et généreux. Il pose deux bouteilles de vin. J’en avais une au frigo, on ne va pas manquer…

Ses lunettes lui donnent un coté plus coquin.

On a tant de choses à se raconter, 2 ans et demi sont passés, nos vies ont toutes deux changées.

C’est bête, mais c’est aussi fluide qu’avant. Il n’y a pas un seul blanc dans la conversation, il est hyper intéressé par ce que je lui raconte.

Non seulement mon ego se regonfle des regards langoureux qu’il me lance. Mais en plus, mes complexes d’intellectuelle ratée se tarissent aussi. Si pour d’autres, je ne suis pas assez intéressante, lui boit mes paroles, et me trouve pleine d’esprit.

Les verres s’enchaînent aussi vite que les questions. Il est plus de minuit quand doucement, il vient s’agenouiller à mes pieds et remonte doucement ma robe.

Le plaisir est de retour

On ne pouvait pas faire pire que mon expérience précédente, et il s’avère être toujours aussi doué.

Merci, merci d’avoir envoyé ce message, et d’avoir mis fin à cette malédiction sexuelle.

L’avocat couvre de baiser mes cuisses, caresse mes jambes sans discontinuer. Que c’est bon. Il célèbre mon corps de la meilleure des manières.

Doucement, il ôte un à un les boutons de ma robe et laisse découvrir la peau perlée de ma poitrine. Il n’en faut pas plus pour que ses mains descendent doucement le dernier rempart à ma nudité.

Elles m’agrippent ensuite les seins, et sa bouche se met à l’oeuvre.

J’avais presque oublié comme c’est bon. Je me laisse aller à ce plaisir qui m’avait tant manqué. Alléluia, je ne suis donc pas perdue pour le sexe.

Il m’escorte ensuite jusqu’au lit. Je me débarrasse de ses vêtements, et après s’être célébrés mutuellement. J’attrape un carré de latex, et doucement il redore le blason de ce corps bafoué.

Son membre est plus gros que dans mes souvenirs. L’ébat ne dure que quelques minutes, mais c’est bon. Je sens le paroxysme de son excitation dans son regard. Mon iris lui intime de ne pas se retenir.

Dans un râle, il jouit et s’effondre sur le lit.

Doux câlin

L’air est chaud et lourd dans mon appartement. Je me blottis contre son corps ruisselant de transpiration. Tant pis, moi aussi j’ai la peau moite.

Nous restons là longtemps, à nous câliner et à nous papouiller. Je commence à avoir chaud. Mais ce câlin me fait je crois, encore plus de bien que sa langue sur mon clitoris.

J’oublie parfois tellement la tendresse, qu’un seul geste me fait vaciller.

La fatigue nous percute, il est 3h passés, et il est temps de se décider. Il reste ou il part.

Nous n’avons jamais dormi ensemble (eu égard à son ex – oui, ils se sont séparés), mais maintenant qu’il est célibataire, il pourrait.

Pourtant, j’ai envie de dormir seule. Sans avoir besoin de dire quoique ce soit, il le sent.

Un baiser langoureux, on se promet de se revoir bientôt et il quitte l’appartement.

A bientôt, doux avocat !