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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Quand on a goûté au caviar…

Quand on a goûté au caviar, c’est compliqué de savourer du tarama avec autant de plaisir. Attendre ou essayer ?

Caviar, Le plaisir ne se commande pas… Photo by Dainis Graveris on Unsplash

La panthère rassasiée

L’américain est parti, il a laissé cette douce chaleur entre mes cuisses et cette envie de recommencer.

Il va être absent plusieurs semaines, rien ne m’empêche de repartir à la chasse pour déguster une nouvelle proie. Oui, mais voilà, quand on a goûté au caviar, il est dur de se contenter d’un tarama de saumon…

Je sais que je ne retrouverais pas mieux avant des mois, des années, ou alors, coup de chance ? Du coup, la chasseuse se met un peu en veille.

Je sors et je m’amuse, comme les gens normaux, je sors pour danser et non pour chasser. C’est assez plaisant d’ailleurs, de ne pas passer son début de soirée à l’affût d’une proie. Je devrais essayer plus souvent…

Chasser ou être chassée

Un samedi soir, les oreilles dressées, je sens que j’ai envie de ressentir l’excitation de la chasse. Nous sommes au Geisha, toute l’auberge est là, et j’ai une folle envie d’embrasser, de nouer ma langue à celle d’un inconnu.

Il ne me faut pas longtemps pour trouver ma victime, mais je comprends bien vite que je suis tout autant la proie que la chasseuse dans cet échange. Il est un peu trop dominant à mon goût. Mais je me laisse faire. Il est plutôt mignon, et c’est une belle prise.

Pourtant, je ne suis pas transportée, l’amertume du caviar me manque. Je sens que le bonhomme ne va pas être à la hauteur de mes nouveaux standards de plaisir. Saoule, il me convainc de le suivre dans la rue. J’ai mes règles, je lui répète plusieurs fois, mais il n’écoute pas. Quand il propose une chambre d’hôtel, j’hésite, mais j’ai envie de rentrer. La tentation est forte, j’ai l’intuition que le suivre va me placer dans une situation délicate. Pour me sauver, je lui répète une dernière fois distinctement que je suis dans ma mauvaise période.

Enfin l’information atteint son cerveau. Éclair de lucidité dans son esprit, il bafouille et s’enfuit. Ok, ça, c’est fait. Je suis soulagée.

Même Max ne fait pas le poids

La semaine d’absence se transforme en plusieurs, et je sens que mon bas ventre va finir par vouloir plus que mes simples phalanges sur son bouton.

Max réapparaît miraculeusement. Il m’envoie un message et me propose de se voir. Aller, après tout, avec Max aussi c’était bien. Une autre saveur, un autre tempérament, ça ne peut pas me faire de mal !

Je le rejoins dans son auberge, il est là immense, imposant. Ses yeux pétillent quand il me voit. Il ne faut pas longtemps à nos lèvres pour se goûter de nouveau. On s’embrasse sous le perron à l’abri des regards. Sa poigne est toujours puissante et excitante, il me pousse contre le mur, il commence à glisser ses doigts robustes sous ma jupe. Je sens le désir qui monte d’un coup. J’ai envie qu’il me prenne sauvagement. Il a la chambre pour lui, autant en profiter.

Nous rejoignons la chambre, et nous commençons un ébat passionné. Comme mû par une intuition, il s’occupe de moi. Il prend le temps de se concentrer sur mon plaisir. Sa langue est un peu trop lente et me rappelle que j’ai goûté à une langue bien plus agile quelques semaines plus tôt. Il se rend compte que le plaisir ne monte pas, il tente quelques doigts, mais ça n’a pas plus d’effet.

L’orgasme ne vient pas

Il abandonne et m’agrippe avec force. Enfin en moi, je mesure à quel point Max est bien membré. Il va falloir que je me réhabitue. Certaines positions me font grimper au plafond, je le mords, je le serre contre moi. C’est un vrai bon moment, pourtant le plaisir ne monte pas comme je le voudrais. Un plafond de verre m’empêche d’accéder au septième ciel.

Il retombe repu sur le lit, nous nous câlinons en discutant, puis je fuis, il reste penaud, il pensait que j’allais rester dormir. Désolée mon petit Max, mais tu as joué avant et tu as perdu mon envie de plus qu’une simple baise de temps en temps.

Attendre pour mieux savourer

Si même Max n’arrive pas à me faire oublier le plaisir procuré par mon beau caviar américain, je ne vois qu’une solution… Attendre.

Je sens qu’il y en a un qui va pas mal vibrer en attendant.

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