Catégories
Les Aventures Croustillantes +18 ans

Flirt Trompeur

Quand le flirt va trop loin, Photo by Earl Wilcox on Unsplash

D’habitude, j’écris quand il se passe quelque chose de nouveau dans ma vie sentimentale. Je ne vous raconte pas les parties de jambes en l’air avec les anciens sexfriends qui refont surface.

Et encore moins les histoires qui n’aboutissent nulle part et sont laissées à l’abandon.

Pourtant, j’ai envie de parler de cet échec, de cette humiliation, parce qu’après tout j’en ressors plus que victorieuse.

Un ami, rien de plus

Ces deux dernières années, la vie m’aura apprise que l’on peut s’enticher du premier venu, comme on peut s’enticher d’un ami qu’on n’a jamais considéré auparavant.

Ça fait plusieurs mois que l’on se connait, ça fait plusieurs mois que l’on devient amis. On rit, on passe du temps ensemble, c’est simple et agréable. Mais rien d’ambiguë pendant presque un an.

Ni de mon coté, ni du sien. Ok il est mignon, mais il ne surfe pas sur les mêmes vibes que moi. D’ailleurs, c’est parce qu’on est si différents que l’on se charrie autant.

Il est ce mec à marier. Ce gendre idéal. C’est mon gars sûr, il sait s’amuser bien évidemment, mais il reste dans les clous de la bienséance.

Quant à moi… Bah je reste moi, avec mes histoires sans lendemain mon énergie, ma passion pour les bétises. Et ça ne fait qu’empirer avec les années…

Des mecs, il m’a vu en choper. Il sait qui je suis, m’appelle Mylourd en soirée et ne semble pas me juger pour autant.

Premiers flirts

Début décembre, je dérape un peu lors d’une soirée. Je tente vainement de me mettre quelques mecs sous la dent… Ok, j’en embrasse deux trois... Ça vaaaa…

Mais je ne sais pas pourquoi, en cours de soirée, mon cerveau vrille : c’est lui que je veux.

Sans doute parce que depuis peu, il flirte ouvertement avec moi. En soirée surtout. Avec ses grands yeux bleus bien plantés dans les miens, il s’approche, me fait danser. Et ça ouvre la brèche du désir…

Et vous savez comme moi que cette brèche peut me faire tomber bien bas.

Le bar ferme bientôt, je m’approche de lui, je lui sussure quelques mots à l’oreille… dont je n’ai aucun souvenir. Puis je ne sais pas ce qu’il me prend, mais mes dents commencent à doucement mordiller sa nuque.

Les morsures succèdent aux baisers et vice versa. Je suis excitée, je sens une vague de désir naître au creux de mes reins. La panthère veut le ramener dans sa tanière… Lui se laisse faire, docile, imperturbable.

Je me recule, je lui demande si je peux l’embrasser. Un « Non » cinglant vient s’abattre sur mes hormones en folie.

Mais euh… Mais…

La frustration laisse tout de suite place à la colère. Je pars furibonde. Cette nuit là, je ne finirais pas la nuit avec lui, mais avec un bel éphèbe de la vingtaine.

Ça se corse

Une semaine après, c’est une grosse soirée que nous repassons ensemble. Et dans un coin de ma tête, je compte bien faire en sorte de l’avoir mon baiser.

Comme d’habitude, on se taquine, on rit, on danse. Puis vient le moment où il veut que je le maquille. Humm, voilà une belle occasion de se retrouver seuls tous les deux.

Alors que je passe du fard à paupières sur ses yeux, je sens une bouffée de phéromones monter en moi. Et pourtant, je n’ose pas. Impossible pour moi de l’attaquer ainsi.

Quand je vérifie le résultat, il me regarde droit dans les yeux. Et au fond, j’espère qu’il fera le premier pas. On serait si proches pour s’embrasser.

Mais rien, nada. Nous repartons danser avec les autres. La nuit est trop jeune encore pour l’attirer dans mes folies.

Je profite des autres, je me laisse enivrer et finalement, une alchimie inattendue me frappe de plein fouet.

Il nous surprend. Je suis entre gêne et contentement… Si ça pouvait le rendre un brin jaloux…

L’apothéose du flirt

C’est fin janvier surtout que les choses se corsent vraiment. Le flirt s’intensifie, et ce n’est pas pour me déplaire.

Ça faisait des lustres que je n’avais pas eu un petit crush, alors je me délecte de ses coups d’oeil en coin, de ses moments à se chercher, de ses blagues et taquineries à longueur de journée.

Et je ne parle pas des soirées, où le flirt amical devient carrément plus sensuel. Les regards sont sans équivoque, nos corps se rapprochent sur la piste de danse…. Mais je finis toujours par rentrer seule, sans lui.

Puis vient le soir de mon anniversaire, on atteint l’apothéose des regards langoureux, le summum des danses suggestives. Et mon cerveau vrille. Oui je crois que je le veux vraiment. Pas seulement pour coucher avec, je veux vivre une amourette avec lui.

Est-ce que c’est réciproque ? Sans doute pas, mais les signes qu’il m’envoie ne sont pas clairs. Cette nuit là, il me raccompagne, 4kms à pieds, 4 étages, et repart de chez moi au bout de 10 minutes.

S’il habitait à coté, pourquoi pas, mais il habite à l’opposé de Paris…

Satané alcool, je n’ai aucun souvenir clair de ce que l’on s’est dit. Quelques bribes tout au plus, sur nos complexes, sur nos vies, mais rien de concret pour m’indiquer si oui ou non, il faut espérer.

Alors je me base sur les faits… Qui raccompagne quelqu’un à pieds sur quatre kilomètres s’il n’a pas une petite envie derrière la tête ?

Plan d’attaque

Les jours qui suivent, le flirt continue de plus belle. Il devient le petit truc croustillant qui se passe dans ma vie.

Les filles qui nous connaissent tous les deux sont formelles.. Oh oui, ça flirte beaucoup entre nous, le soir, mais aussi la journée.

Je suis rassurée, je ne me fais pas de films.

Alors que quelques semaines avant, j’étais tiraillée entre lui et Mr Alchimie, je sens que la balance penche dans sa direction.

Comme toute femme qui se respecte, j’en parle autour de moi, je glâne conseils et encouragements de la part de mes amies. Nous sommes toutes d’accord pour que je l’invite à ma soirée d’anniversaire officielle le weekend suivant.

La soirée de la frustration

Ce soir-là quand il arrive, nous sommes déjà une belle tablée de filles, il est presque le seul garçon.

Il s’assoit à quelques chaises de moi, et je suis déjà un peu frustrée. Mon principal objectif de ce soir, c’est lui. Evidemment, je veux danser, m’amuser et rire. Mais la panthère ne compte pas perdre sa proie des yeux.

A défaut de le ramener, je veux au moins un baiser.

Malheureusement, s’il flirte avec moi quand nous nous retrouvons côte à côte, c’est surtout avec une de mes potes qu’il flirte ouvertement.

Elle est sobre, elle sait tout. Au début, elle tente de l’éviter un peu, de le ramener vers nous. Mais très vite, sa nature flirty revient, et ils passent la plupart de la soirée à flirter.

Je tente de me détendre sur la piste de danse, de trouver dans le regard d’autres proies un peu de réconfort, de puiser dans l’énergie positive de mes amies, les armes pour éviter la déception.

Juste avant la fermeture, je le confronte. Les paroles sont floues, mais j’en retire un « Tu ne me plais pas. », que je ne suis pas sûre d’avoir bien interprêté.

Le bar ferme, et j’ai mal. Je me sens humiliée, dépouillée. On m’a volé ma proie. J’ai ce sentiment que je n’avais pas eu depuis si longtemps. Ce sentiment de ne pas être assez, ou d’être trop.

Fin de soirée grise

Je bouillonne entre rage et tristesse. Quand je quitte le bar, je cours loin de tout ça. Puis je me ravise, je reviens sur mes pas, et j’attends les autres.

Mes amies (sauf une) n’ont rien fait, elles n’y sont pour rien, elles sont venues pour moi. Ce n’est pas correct de partir comme une voleuse.

Quand elles me rejoignent, elles sentent tout de suite que quelque chose ne va pas. Elles savent. Tant bien que mal, elles essaient de me remonter un peu le moral.

Mais quand Miss Flirty nous rejoint, et qu’une nouvelle fois, elle prend toute la place, s’en est trop pour moi. Après un bref « Ciao », je pars à une vitesse folle. Je ne cours pas, ma vitesse de marche concurrencerait celle de Yohann Diniz.

Je m’arrête à la station de vélib, et je débloque un vélo. Mon portable se met à vibrer. Immédiatement, je réponds.

Il y a quelques années, je serais partie, j’aurais fait la morte, j’aurais frappé des murs, je me serais mise en danger. Oui, il y a quelques années, j’aurais laissé mes potes se faire du souci, pour avoir le sentiment qu’au fond, on tenait à moi.

Plus aujourd’hui, je les attends patiemment à la station, et quand elles arrivent, je fonds en larme. Je suis humiliée. Conne, je me sens tout simplement conne d’y avoir cru un seul instant.

Encore une fois, c’est la girl next door qui a le mec. Oui, encore une fois, je suis trop intense, pas assez jolie, pas assez classique pour être celle qui est choisie.

Flirt ? Non pas du tout…

Alors que mes larmes sont presque taries, une silhouette que nous connaissons bien passe devant nous. Elle nous interpelle. Miss Flirty s’approche et elle semble tomber des nues devant mes yeux bouffis par le chagrin.

C’est à n’y rien comprendre, c’est la seule à ne pas avoir bu, et c’est la seule à ne pas y voir clair.

Je ne sais pas si elle était sincère quand elle disait ne pas avoir flirté. Mon bon coeur ne l’accusera pas, et je lui laisse le bénéfice du doute. C’est sans compter sur une de mes meilleures amies qui l’accuse sans ménagement et n’hésite pas à lui mettre la truffe dans son caca.

Elle repart pantoise, et nous repartons à vélo.

Ce qui ne te tue pas te rend plus forte

Le lendemain matin, la gueule de bois se mêle à la déception. Je me sens vide, triste, et la dépression pointe le bout de son nez.

Mes yeux s’ouvrent bien trop tôt, et je n’arrive pas à retrouver le sommeil, malgré un nombre d’heures de sommeil assez restreint…

Je décide de marcher et de me vider la tête. Les musiques déprimantes se succèdent dans mes écouteurs, et je profite de ce spleen doménical en observant les coureurs longer les quais du canal.

Bizarrement, je sens que la douleur n’est qu’en surface. Je me sens forte, je sens déjà que la tristesse va vite faire de la place à la joie.

Oui c’est bête, mais je me sens tellement bien dans ma vie, par ailleurs, que je sens que ça ne fera que me rendre plus forte.

J’enchaîne les audios à mes copines. Ça me fait un bien fou, cet élan de compréhension, cet élan d’amour.

Miss Flirty m’en laisse un, je le prend comme tel. Elle se pose un peu en victime, elle n’a pas dormi de la nuit et elle s’en veut. Pourtant, elle n’avoue rien, selon elle, elle n’a rien fait.

Sur le moment, je n’ai aucune envie de lui en vouloir, je n’ai pas envie que l’amertume pourrisse notre amitié. Toutefois, les vocaux d’autres de mes amies sont plus que limpides, et tous corroborent ma première impression : pour flirter, il faut être deux.

Mon dimanche passe, et finalement, le soir même, je me sens déjà mieux. Je suis prête à affronter de LE croiser le lendemain.

Mon plan : l’ignorer, être plus froide qu’un iceberg, pas un regard, pas un sourire. Il n’existe plus.

La confrontation

Lundi matin, je suis prête à mettre en branle mon plan. Il passe une tête dans l’open space, et lance un grand bonjour.
Comme par réflexe, mon bras se lève, s’agite, et un grand sourire apparaît sur mon visage.

Euh, froide, pôle Nord, ma fille, ne l’oublie pas !! Aller tu seras meilleure la prochaine fois.

Pour cette première journée, je l’évite, je me balade moins, je vais au sport le midi, je fuis la machine à café où je pourrais le croiser.

Pourtant, un soupçon d’amertume ne cesse de grossir dans ma gorge. Finalement, n’est-ce pas moi que je fais le plus souffrir avec ce comportement ? Me priver d’un ami ne va me mener nulle part.

Je ne peux pas non plus faire comme si de rien n’était. Non, hors de question. Je sonde une de mes copines, j’aimerais LUI parler, mettre les choses au clair. Bonne ou mauvaise idée ? Très bonne idée, mais idée plutôt « douloureuse » pour mon ego.

Je crois que je suis prête, oui j’ai grandi, mon ego n’en ressortira que plus fort.

La journée est presque terminée, et je lui envoie un message pour qu’on parle 5 minutes.

J’ai grandi

Quelques minutes avant de partir, nous nous retrouvons dans une salle.

C’est tellement étrange, on compense d’abord par un peu d’humour. Mais j’ai besoin de rapidement entrer dans le vif du sujet, pour ne pas me dégonfler, pour ne pas me rétracter.

Il me regarde avec des yeux circonspects, il reste debout face à moi. Quant à moi, je gesticule d’un pied sur l’autre et je fuis un peu son regard quand enfin les mots sortent de ma bouche.

« Tu m’as faite souffrir. Trop de flirts, j’ai buggé, je me suis peut être un peu fait des films, mais je n’ai pas apprécié que tu flirtes avec ma pote. Ça m’a blessé, surtout mon ego, je vais m’en remettre, mais j’avais envie que tu le sâches. »

S’en est suivi une discussion d’un petit quart d’heure. Confus, il s’est excusé. Il a avoué avoir flirté, la journée, mais les soirées aussi. Beaucoup flirté, mais il pensait que c’était sans conséquence.

Parce qu’après tout, je suis une fille sans conséquence. Enfin, c’est ce qu’il croyait. « Flirter avec Mylourd, je me suis dit que c’était un jeu. Et puis comme ça, je protégeais les autres. ». Merci Mr Flirty, mais je ne suis pas un prédateur sexuel non plus…

J’espère qu’après cette discussion, il aura compris que rien n’est jamais sans conséquence, et que Mylourd et Mylène sont belle et bien une seule et même personne, avec seulement un taux d’alcoolémie différent. Elles partagent leurs souvenirs (Mylourd n’en a pas toujours beaucoup…) et leurs ressentis…

La discussion s’est terminée sur une note amicale, et nous nous sommes quittés bons amis.

Bilan des courses

Moi, j’en suis ressortie plus fière que jamais. Fière d’avoir mis mon ego entre parenthèse pour me préserver au quotidien, et pour préserver un semblant d’amitié.

Sans nul doute, j’en ressors bien plus forte. Ok ma vie est moins croustillante, mais elle reste douce et agréable.

L’amitié avec le jeune homme ? Elle n’est plus aussi forte qu’avant, mais je continue de passer de bons moments en sa compagnie.

Quant à ma pote, Miss Flirty, j’avais passé l’éponge. Je lui laissais le bénéfice du doute. En fait, je crois que ce qui m’a le plus déçu, c’est qu’elle se soit posée en victime.

« Je m’en veux tellement que je n’arrive pas à dormir. » « Ça me soulage que ça se soit bien passé. ».

Désolée ma cocotte, mais c’était à toi de me « consoler » et pas à moi de te faire une caresse dans le dos pour que tu te sentes mieux.

Bref, j’avais passé l’éponge, je n’y pensais plus. Evidemment, ça a un peu erodé ma confiance en elle sur certains sujets, mais rien qui ne se répare pas avec le temps.

Le rebondissement de trop

Jusqu’à ce samedi soir…

Miss Flirty vient de nous raconter tous les petits flirts qui peuplent sa vie. Oh du croustillant, elle en a ! On se délecte de ses paroles, je suis toujours aussi friantes des petites aventures, qu’elles soient les miennes ou celles des autres.

Puis de nulle part, elle m’annonce qu’elle a un truc sur le coeur. Si elle n’arrive pas à se mettre à fond dans ses histoires, c’est parce qu’elle pense tout le temps à Mister Flirty.

Je tombe des nues. Elle est plus que sérieuse.

Qu’attend-t-elle de moi ? Ma bénédiction ? Un coup de main ?

En soi, je n’ai plus aucune vue sur lui. L’avantage des déceptions, c’est qu’on voit ensuite beaucoup plus facilement tout ce qui ne va pas chez l’autre. Il pourrait demain me présenter sa nouvelle meuf, je serai à peine amère.

Mais là… C’est encore un peu frais. Ce n’est qu’une question d’ego, mais les imaginer ensemble, c’est me rappeler mon incompatibilité, mon incapacité à plaire, et ce n’est pas agréable du tout.

« Je préfère être égoïste mais honnête. Ça m’enlève un poids. ». Tiens, la victime ressort le bout de son nez.

Super le poids est maintenant sur les miennes d’épaules. Je voulais juste l’enterrer cette histoire, et reprendre en parallèle ces deux amitiés. Vous voulez pas me laisser tranquille, les rois du flirt ??

Sans regret

Je lui dis tout ce que je vous dis là. Mais elle n’en démords pas. Elle a une vraie connivence avec lui, qu’elle n’arrive pas à retrouver ailleurs…

T’emballe pas, mon petit, cette connivence, je l’avais avant toi… et on a vu le résultat.

Mais je ne lui dis rien de plus. C’est à moi de décider ce que je fais de cette information. Est-ce que je l’enterre dans un coin de mon cerveau, quitte à entacher mon karma ? Ou est-ce que je joue les rôles de Cupidon, alors que cette relation à venir me donne déjà des brûlures d’estomac ?

Je sens qu’elle se sent en paix, qu’elle ne voit même pas que pour une fois, il aurait mieux valu être malhonnête, porter sa croix seule. Oui, elle en est presque satisfaite.

Cette histoire, si elle m’a faite grandir, je la veux quand même derrière moi. Je veux oublier l’humiliation de ne pas être choisie, une nouvelle fois. Et je sens que la seule manière de la mettre derrière moi, c’est de faire ce qu’il faut maintenant.

Je prends mon téléphone, et j’envoie à chacun d’eux le numéro de l’autre. Qu’ils se débrouillent avec ça, je ne veux rien savoir de tout ce qui se passe.

Pas de regret, le poids n’est désormais plus de mon côté.

Amitié en péril ?

Si le poids de la décision m’a déserté, parce que la balle est dans leur camp, je dois dire que mon amitié est, elle, un peu sur le fil.

Je suis déçue, juste tellement déçue, que pour le moment, je ne sais pas si je pourrais de nouveau lui faire confiance.

Ce qui me déçoit le plus, c’est toujours ce côté victime. « C’est trop dur à porter, je sens qu’il y a un truc. » J’ai la sensation de ne pas avoir été prise en compte. Tout ça, oui tu peux le ressentir, mais exprime le à quelqu’un d’autre, pas à celle que tu fais souffrir.

Si tu percutais un chien en voiture, et que tu venais voir le maître éploré en lui parlant de la culpabilité qui te ronge et de ton torticolis, tu penses que ce serait pris comment ?

Le dernier texto a fini de me décevoir, « Ça n’enlève rien à ce que je pense de toi. », mais encore heureux !! J’aurais fait quoi dans l’histoire de mal pour te décevoir ???

Si c’est une vraie amitié, ça guérira avec le temps, sinon… Dans tous les cas, ça va être à mon tour d’être égoïste dans cette histoire…