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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Au bonheur du Fruit défendu… 142

Fruit défendu, Photo by Deon Black on Unsplash

Le retour de ma libido ne s’était pas fait avec brio, la bestialité et la médiocrité étaient plus présents que le plaisir lui même.

Une semaine plus tard, j’ai toujours une soif non apaisée, mais je ne compte pas refaire les mêmes erreurs que la semaine précédente. Je vais respecter un peu plus mon petit fruit défendu, et lui offrir un meilleur amant et une chambre !

Un début de chasse ratée…

Après mon boulot au restaurant, à 22h, je rejoins le bar du Nomads (le même que la semaine précédente). Je sens la chasseuse qui se réveille à la vue d’un beau brun, cheveux longs, barbe de quelques jours.

Je croise son regard plusieurs fois, ça ne devrait pas être si compliqué. Au fond de moi, j’espère qu’il a une chambre privée quelque part.

C’est avec un pote du boulot que je suis venue. On enchaîne les shots de JägerBomb.

L’euphorie de l’alcool et un tour aux toilettes, et je perds ma proie de vue. Je perds également ma pote Carley, pour qui je suis ici. Et avant de me rendre compte que le temps a filé, le bar ferme ses portes.

Oh non… Je n’ai attrapé aucune proie !

Une opportunité…

Je sors du bar, et cette fois-ci, je perds mon pote. Bon bah voilà, il est temps de rentrer. C’est un signe.

Dommage, parce que j’ai 5 grammes dans le sang, et j’aurais bien poursuivi pour aller danser.

Je fais à peine quelques pas, quand un groupe de 3 hommes et un couple s’avancent vers moi. Ils ont tous dans la quarantaine, peut être un peu plus. Ils sont plutôt pas mal. Des hommes mûrs, pourquoi pas… après tout…

Ils sont à peu près dans le même état que moi… Bon, on va bien s’entendre. Avec bonne humeur, ils m’apostrophent pour savoir si le bar du Nomads est toujours ouvert. Je réponds par la négative. Nope.

Ils semblent abattus par la nouvelle, puis se reprennent. Le couple décide de s’eclipser. Les trois compères se tournent vers moi, ils décident de commander un taxi pour aller au seul bar encore ouvert. Je suis la bienvenue, si je le veux.

Je saute sur l’occasion, ils sont vraiment sympas, et pas mal du tout à bien les regarder.

L’un est chauve, mais est super bien bâti, il a une petite quarantaine, des petites pattes d’oies super charmantes. Tiens, il a un prénom que je connais bien. Benoît. Il est un quart français.

Steven a les cheveux coupé à la militaire, il est un peu plus rond mais il a l’air poupin et est rigolo. Enfin, Jeremy a de superbes yeux bleus, des épaules bien larges et les cheveux un peu plus longs. Il a beaucoup beaucoup de charme. Bon, il semble avoir un peu plus que quarante ans… 45 peut être.

Du n’importe quoi…

Et là, la soirée prend un autre tournant. Je me sens pousser des ailes, je suis complètement saoule et de superbe humeur. Avec Benoit, j’ai une conversation animée. Steven fait le pitre pour me faire rire, et me paie verre sur verre.

C’est agréable, je suis courtisée par les trois. Jeremy me fait danser, il est très bon danseur et sait me faire tourner, me faire virevolter et contrer ma maladresse légendaire.

Sur la piste de danse, je l’embrasse, il me rend un baiser gourmand. Hum, il embrasse bien.

Puis je rejoins Benoît, et je l’embrasse à son tour. Steven attend, heureux d’avoir un baiser aussi. Aller, pas de jaloux.

Le bar finit lui aussi par fermer. Ils m’invitent à les suivre dans l’appartement hôtel qu’ils louent pour la nuit. J’approuve avec chaleur.

Sur le chemin, je les embrasse les uns après les autres, je danse, je sautille. J’ai envie de faire un plan à quatre. Oh oui, je sens que l’on va bien s’amuser.

Un plan à Quatre… Trois… Deux…

Sur place, Jeremy m’offre une coupe de champagne, je me balade, je commente l’appartement de luxe. Je plaisante, je suis intenable.

Après avoir entamé ma deuxième coupe, je m’assois sur les genoux de Benoît et je lui demande de dézipper ma combinaison. Il n’est pas à l’aise, Steven vient l’aider. Puis il m’enlève mon soutien gorge, sous l’oeil amusé de Jeremy qui observe de loin.

Benoît se décoince un peu et m’aide à enlever ma culotte en dentelle. Puis coquine, je me lève et je continue mon inspection des lieux.

Je sirote mon champagne nue, déambulant dans l’appartement. Je me sens puissante, sexy, vivante, et très coquine.

Benoît finit par partir sans rien dire. Quand je demande aux deux autres où il est passé, ils me répondent qu’il est allé se coucher. Ah bah, non ! Et mon plan à quatre ???

Je le rejoins dans sa chambre, il est étendu, habillé sur son lit. Il a l’air perdu. Je commence à le réchauffer d’un baiser, toujours aussi nue. A son tour, il me caresse. Puis il s’arrête.

« You have to choose. You can’t have all of us ! »

« Why ? » je lui réponds du tac au tac. Il n’est pas drôle, je quitte la chambre déçue. Tant pis pour lui.

Il m’en reste deux à priori. Arrivée au salon, Jeremy m’attends sur le canap. Steven a disparu. Trop saoul.

Bon, bah, on va faire ça à l’ancienne…

Un amant attentif au plaisir de mon fruit défendu…

Jeremy regarde mon corps avec des étoiles dans les yeux, il le caresse comme la 7ème merveille du monde.

Il me tire vers sa chambre. Par chance, il a la suite parentale, avec une superbe salle de bain.

Ses doigts sont adroits, ils s’agitent sur mon fruit défendu. Il est plutôt doué. Puis il me déguste, avec ferveur, sa langue est agile et gourmande. Je me laisse faire.

Pourtant le plaisir a du mal à monter. Son sexe est tendu, je veux aussi lui faire plaisir, mais il ne l’entends pas de cette oreille, et continue à dévorer mon abricot.

Je le tire vers moi. Il attrape un préservatif, et entre. C’est bon, il est doux, puis plus intense.

Je le fais changer plusieurs fois de positions. Il vient assez vite. Et nous nous endormons en cuillère.

Dans la nuit, il me réveille plusieurs fois, hyper excité. Malheureusement, l’alcool le rend moins dur qu’il ne l’aimerait. Alors à chaque fois, il se remet en tête de me donner un orgasme.

Pas l’amant du siècle, mais un super booster d’ego…

Je ne sais combien de temps, j’ai dormi cette nuit là. Mais le matin, je me sens épuisée mais heureuse.

On se réveille de nouveau de manière sensuelle, il n’est toujours pas hyper dur. Et il faudra que l’on s’y reprenne à plusieurs fois.

Il rejoint le salon pour s’enquérir de ce que font ses amis, et je file sous la douche. Quelques minutes plus tard, il m’y rejoint. Il est doux et très sensuel. Mais toujours pas d’orgasme.

Les autres garçons ont quitté l’appartement, il me fait un café. Je le sirote sur le balcon face à la jungle, enroulée dans ma serviette.

Il vient derrière moi, et me pose des baisers dans le cou. « You are so sexy. You make me horny all the time. ». Je frissonne sous ses baisers, il me tire vers le canapé.

« You are so hot. ». Je comprends de travers, je pense qu’il fait référence à ma température corporelle, et je réponds, « What ? my body is hot ? ». Il sourit et me répond, que mon corps est hot, mais aussi ma personnalité, mon humour, ma coquinerie. Le compliment crée un sourire sur mon visage qui ne s’effacera pas pendant quelques jours.

Et il me dévore une nouvelle fois. Il compliment mon fruit défendu, il me complimente, il m’admire.

Après une dernière cession de sexe interrompue par un « Housekeeping ! » crié par l’employé de l’hôtel, on se rhabille et on quitte les lieux.

Il me paie le petit déjeuner dans un café, et me donne son numéro. C’était leur seule soirée sur Noosa. Ils repartent pour le Nord. Je suis la bienvenue à Cairns, chez lui, ou dans l’hôtel qu’il dirige.

Epilogue

Alors, oui, ce n’était pas le meilleur des amants. Il ne m’a pas fait grimper aux rideaux comme un certain barbu, je n’étais pas aussi passionnée.

Mais il m’a fait me sentir belle, bien dans ma peau, coquine, importante. Voilà, c’était un moment sensuel et une bouffée de confiance.

Parfois, le plaisir de la chair passe au second plan au profit du plaisir de l’âme.

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