Catégories
Les Aventures Croustillantes +18 ans

Libido ? Où es-tu ?

Ma libido a disparu. Mais qui suis-je sans elle ? Elle me définit tellement, alors comment faire alors qu’elle semble éteinte ? Reviens !

Libido out… Photo by Markus Winkler on Unsplash

Certains me demandent où sont mes postes croustillants, d’autres attendent, espérant peut-être que ma vie sexuelle soit si chargée que je ne puisse écrire. 

Une panthère endormie

Malheureusement, il en est tout autre chose. J’ai déchiré mon filet, mes jumelles sont floues, je n’ai plus d’énergie et plus d’envie de chasser. 

Ça fait fait plus de huit mois que je n’ai pas ajouté de numéro à mon compteur, plus de huit mois que je n’ai rien chassé, pas un seul petit lapin, petit mulot, rien. Et voici deux mois, deux mois que personne n’a partagé ma couche. Et je ne m’en plains même pas… 

Je suis tombée dans le gouffre des sentiments, et j’ai bien tenté de ralentir ma chute, mais impossible. J’attends toujours l’impact. Je suis dans un état inconnu, que je n’ai jamais vécu. 

M’a-t-il déréglée ? J’en ai eu des amants, et des bons ! J’ai aimé aussi…  Mais je ne peux pas comparer, j’étais jeune, mes sentiments étaient fous, mais je tentais de les taire par le sexe avec d’autres…  Et puis, avec Amar, je suis allée au bout de mon amour, au bout de tout ce que je pouvais donner. J’étais vidée, vidée de toute énergie, de toute possibilité aussi.  Quand ça s’est terminé, j’en étais presque soulagée. 

Après ça, il a fallu me recharger, me recharger en petites proies, recharger mon ego, recharger ma gentillesse. 

Nonne… plus de libido…

Mais aujourd’hui, je me sens différente. Est-ce parce que je suis plus vieille ? Aïe, 31 ans maintenant , ça pique ? Ou est-ce parce que je suis lasse de chasser ? Mes crocs seraient-ils trop lisses ? Aurais-je besoin d’un dentier ? Ou est-ce simplement lui, aurait-il déréglé mon système hormonal ? 

D’habitude, pour oublier un bon amant, j’en essaie de nouveaux, parfois médiocres, jusqu’à oublier qu’avant j’avais mieux. Oui, pour oublier une petite passade amoureuse, d’habitude, je pars en chasse. 

Ok, au début, c’est désespéré et mon ego en prend un coup. Ces chasses pour chasser, où je me ridiculise davantage, et où je finis avec un souriceau quand je voulais un cerf, sont parfois une bonne raison de verser des larmes… Et ces larmes regroupent bien plus qu’une simple soirée ratée… 

Puis je finis par retrouver mes griffes, je bois juste ce qu’il faut et je plante mes crocs dans un beau spécimen. Alors, je me sens puissante, vivante, et je recharge cet ego qui me fait tant défaut quand il s’agit d’amour. Et toute puissante, je réitère, encore et encore. Mon égo se trouve au maximum, je possède les hommes, je les consomme, je m’en vante et je me fiche de ce que les autres en disent. C’est facile, c’est accessible. 

Mais cette fois-ci, c’est impossible. Mon envie est au point zéro. Vous me proposeriez là maintenant de rentrer dans les ordres, d’abandonner le sexe pour toujours, je vous répondrais presque oui. Et c’est dire, parce que le sexe, l’érotisme, je l’aime depuis que je l’ai découvert, d’abord seule, puis à deux, à trois, à deux, à quatre… 

Si la libido revenait…

Alors que se passe-t-il ? Vais-je guérir ? La libido reprendra-t-elle ses droits ? Petit à petit, ou alors d’un coup ? 

Imaginez un matin, je me réveille après trois mois d’abstinence, et la libido est de retour. Je me lève excitée, mes yeux voient toutes les proies potentielles. J’en salive d’avance. Avant même l’heure du déjeuner, je me jette sur la première proie alléchante. Mais mon hibernation a été trop longue, ma faim est telle que j’ai besoin de plus…. 

Parfois j’espère qu’elle reviendra, simple, bestiale. 

Cette libido bestiale est aussi une partie de mon identité, alors en la perdant, je me sens autre. 

Qui suis-je ? 

J’essaie parfois de la forcer, quand objectivement je vois un beau garçon. Comme devant une boulangerie, face à une belle pâtisserie, je sais que j’aurais adoré y goûter, mais à cet instant, j’en ai la nausée rien que d’y penser… 

Ma libido m’a défini depuis qu’elle a enfin pu s’exprimer au grand jour. Maintenant il va falloir que je commence à me définir autrement. C’est compliqué, parce que Mybido était cool, elle était rigolote et vivante. Qui suis-je sans elle ? 

Je ne veux pas devenir la Mylène première de classe et ennuyeuse… 

En attendant de découvrir les autres parties intéressantes de ma personnalité, je vais essayer de faire revivre à travers mes souvenirs cette Mylido…  

Pour ne pas oublier cette partie de moi, qui à l’heure actuelle est endormie, j’ai décidé de revenir sur mes amants les plus marquants du passé…

Nouveaux …. anciens posts… Bientôt

 Eh oui, beaucoup de mes amis auront déjà entendu ces histoires, oui les articles seront forcément un brin (ou un peu plus) romancés, mais peut être qu’en écrivant toutes ces rencontres expériences, succès, déceptions, ma chère libido reviendra… 

Plus puissante encore, qui sait ? ;)…

Laisser un commentaire