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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Max me rend chèvre …

Nos bouches se séparèrent un instant pour nous laisser faire quelques pas, laissant nos regards avides chercher un coin sombre à l’abri des regards. Alors que mes pupilles scrutaient toujours les rues alentours, la main puissante de mon amant me tira dans la ruelle.

Max, Photo by Dainis Graveris on Unsplash

Les escapades nocturnes de Max et moi ne pouvaient pas se terminer tout de suite. Il avait réveillé en moi un appétit féroce, une envie incontrôlable de recommencer, de recommencer tout le temps, dans un grand lit, dans une ruelle ou aux pieds d’un arbre. Je me sentais insatiable et terriblement obsédée par cet homme à l’allure de bûcheron. 

Max mort à l’hameçon

J’avais trop de temps à ma disposition, trop d’envies, trop besoin d’une chose excitante dans ma vie. Alors j’ai mis de côté ma fierté, j’ai écrit, trop comme d’habitude, mais le ton était bon au début. Et rapidement nous nous sommes revus.

Deux jours après ma petite aventure avec le gentil James, une petite relance coquine par message a suffi pour faire réagir le géant. On s’est retrouvé devant son hostel, pour discuter. La discussion fut des plus brèves et à peine un bonsoir d’usage que nos yeux coquins se retrouvaient, que nos pupilles pétillaient du même désir. Nos bouches n’eurent aucun mal à se reconnaître, à imprimer le même baiser. Ce baiser puissant qui me fit défaillir, brisa en moi les derniers instincts de décence, et embrasa mon désir. 

Après le parc, la ruelle

Il paraissait presque surpris que nous ne puissions nous retenir, les civilités, les regards, le confort, rien de tout çà n’avaient une quelconque importance, il fallait que nos corps se retrouvent, s’embrassent, se complètent. 

Nos bouches se séparèrent un instant pour nous laisser faire quelques pas, laissant nos regards avides chercher un coin sombre à l’abri des regards. Alors que mes pupilles scrutaient toujours les rues alentours, la main puissante de mon amant me tira dans la ruelle. Au coin d’un péron, un mètre carré d’obscurité me parut comme un coin de paradis en cet instant… 

On se pressa, ses mains robustes me palpaient, il m’entourait, m’écrasait presque sous ses doigts. Je me sentais à la fois protégée et desirée.

Nos gestes se firent de plus en plus sensuels, la jupe fut relevée, la dentelle écartée, et le plaisir exacerbé. 

C’est repus, et un brin décontenancés par la vitesse à laquelle tout s’était passé que nous nous priment dans les bras. Un câlin doux, chaleureux, si frêle (pour une fois) dans ses bras termina cet instant. 

Un dernier baiser devant son auberge et nous nous séparons. 

Mon cerveau s’emballe pour Max

Il est évident que cette relation était purement sexuelle, que ce qui nous reliait était avant tout notre désir. 

Mais mon cerveau vrilla, en panne d’inspiration, en pénurie de proies ( les bars et boîtes désormais fermées…), je finis par m’attacher et me faire des idées. Trop de messages, comme toujours et bien trop d’attente. 

Mon petit séjour à Margaret River calma un peu mon empressement. 

Puis on se mit d’accord pour se voir le mardi soir, le lendemain de mon retour, pour une soirée vin et fromage. 

Le rendez-vous parfait

C’est à 18h que nous nous sommes retrouvés, un plaid, deux verres à vin, une bouteille de rouge et du fromage, j’avais tout prévu. 

Le plaid étendu, il s’allongea dessus nonchalamment, me regardant d’un oeil coquin. Nous n’avions même pas débouché la bouteille et déjà la soirée prenait la même tournure. On s’embrassa, penchée sur lui, je ne pus m’empêcher de noter le désir qui naissait sous sa braguette. Il faisait encore trop jour pour que sa main qui commençait à se faire de plus en plus baladeuse ne soit repérée par les passants. 

Amusée, et ayant envie d’approfondir un peu plus notre échange, je me reculais et le poussais un peu pour qu’on entame notre petit apéro. 

La discussion allait bon train, je riais pas mal, même si parfois je percevais qu’elle n’était pas aussi fluide que je l’aurais souhaitée. 

Mais c’était une belle soirée et la complicité naissait petit à petit, seule ombre au tableau … Les moustiques, c’était à peine si une parcelle de la peau de mes jambes était encore vierge de piqûres. 

La deuxième bouteille enflamme la situation

Nous décidâmes d’aller chercher une deuxième bouteille, de passer à son hostel pour récupérer du répulsif anti-moustiques, et de s’installer dans le parc de notre première rencontre. 

Il nous fût difficile de nous extirper du plaid, la pénombre s’étant installée, nos bouches retrouvées et nos gestes accoquinés. Nous commencions à nous réchauffer et à réveiller un désir qui n’était pas prêt de s’arrêter. 

Après quelques gestes de plus en plus aventureux, je finis par y mettre fin et nous finimes par suivre notre petit programme, repérant çà et là les coins sombres pour nos éventuelles futures escapades. 

Arrivées au deuxième parc, confidences et verres de vin vinrent rendre ce rendez-vous un brin plus romantique et un brin plus sérieux. Je le trouvais encore plus charmant, et attachant. Attention ma fille, ce n’est pas un amoureux que tu cherches. Mais le mal était sans doute déjà fait. 

Çà dérape de la meilleure des manières

Je lui avais promis un massage. Massage qui acheva le romantisme et remit nos corps en émoi. 

Il ne fallut pas longtemps pour qu’il me possède de nouveau , et que la peur d’être vus devienne secondaire sous ses caresses et sa ferveur. 

Il avait sa chambre pour lui seul, c’était le moment d’en profiter. On se détacha un peu à regret, et on courut presque jusque son auberge. 

Deux matelas jetés à terre, et toutes les positions et envies que nous avions se réaliserent. Nous étions comme deux lutteurs, suant de plaisir. 

Un deuxième round et nous finimes par nous endormir. 

Sa main chercha plusieurs fois mon corps. Mais son désir resta muet.

 

Max froid le matin

Cette nuit là je dormis peu, et mal, dévorée par une vilaine araignée, mais j’avais le coeur léger, en fête, près à plonger dans une niaiserie profonde. 

Le matin, il était plus froid, je me fis petite, le quittait sans me faire prier, le laissant déjeuner et aller au travail, il n’était même pas 6h et je comptais bien aller me recoucher.

Les messages du lendemain étaient chaleureux, pour lui et pour moi. J’avais le coeur plein d’espoir, une envie de recommencer tout de suite, de m’isoler avec lui, de le déguster encore et encore, de me blottir et m’effacer entre ses bras. 

Max, écris moi par pitié !!!

Puis les jours suivants, les messages se firent plus rares, moins chauds, plus expéditifs. 

Désespérée et triste, je lui envoyais une bouteille à la mer le samedi soir. 

Deja couché, il finit par se laisser tenté, et ressorti de son auberge, je vins le chercher, nous nous pressames pour rejoindre notre petit péron sombre et paradisiaque. 

La ruellen on s’y habitue

Ce fut bref mais très intense, il était moins tendre et plus sauvage, il me mordait le cou, m’empoignait, me dévorait encore et encore. 

Notre ébat ne dura pas longtemps, et il me serra fort dans ses bras après, comme pour me garder plus longtemps contre lui. 

Après coup, peut être que c’était un câlin d’adieu, une dernière accolade pour se souvenir, pour ancrer son souvenir, son odeur. 

Je ne le saurais surement jamais. Quelques messages laconiques, des doutes, un silence, des espoirs balayés, et me voilà… À l’aube d’une période d’abstinence indéterminée….

Mais finalement, il y a eu une suite avec mon grand Max…

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