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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Mordez moi, s’il vous plaît…

D’une main agile, il fit glisser la veste de Julie sur ses épaules. Elle se contorsionna et l’enleva doucement. Il embrassa son cou, la mordillant ça et là. Julie se cambrait de plaisir. Les mains du mâle se faufilèrent sous le haut en voile.

Mordez-moi, Photo by Pablo Heimplatz on Unsplash

Quand il entra dans la pièce, il eut tout de suite l’approbation des femmes de l’assemblée. Seule Julie, dos à lui, ne put l’apercevoir et profiter de la merveille qu’était son corps. Grand, brun, il donnait l’impression d’être taillé dans le roc. À travers son costume, on devinait aisément une musculature saillante et alléchante. Son visage n’avait rien à envier à son corps, sa mâchoire carrée et son nez aquilin étaient embellis par des yeux noirs, qui évoquaient davantage le mystère et le désir. 

Il traversa la pièce d’un pas assuré. Ses fesses musclées se mouvaient à travers la salle à la manière de celles d’un félin. Ce fut cette partie du corps, que Julie aperçut en premier. Elle s’étonna de voir un fessier si bien mis en valeur dans un pantalon de costume. Lorsqu’il se retourna pour prendre place, tout devint flou pour Julie, ses oreilles se mirent à bourdonner, le désir monta d’un coup en elle. La réunion reprit de plus belle, pourtant la jeune femme n’avait plus aucune envie d’y participer.

Ce torse, ce visage, tout cela lui évoquait des activités bien plus attrayantes. Les sujets défilaient, mais Julie, déconnectée des ordres du jours, continuait de s’imaginer enlevant méticuleusement, chaque vêtement du nouveau venu. Elle se mit à rougir. Si elle en avait l’occasion, sûr qu’elle le tirerait par la cravate, lui arracherait celle-ci, lui ouvrirait sa chemise d’un coup sec, pour découvrir son torse, musclé et sécurisant, elle s’y attarderait un instant… passerait sa main sur ses abdos… ah çà oui, il devait en avoir des abdos… et descendrait progressivement vers sa ceinture en cuir noir… 

«Et le marché japonais, qu’en pensez vous Mlle Léchuit ?».

 Julie fut tirée immédiatement de sa rêverie, le bel amant de ses fantasmes venait de la tirer de ses rêves salaces.

 «Vous êtes toute pâle ? çà va ? Vous voulez un verre d’eau ?». Elle bafouilla une réponse, et sortit précipitamment. Elle sentait encore en elle le désir brûlant de se coller à son corps d’athlète. 

Après avoir claqué la porte et s’être réfugiée dans les toilettes, elle respira enfin de nouveau. Julie balançait entre l’excitation et la stupeur. Comment avait-elle pu oublier sa carrière, le temps de ces 5 minutes pour une excitation purement animale ? 

Elle s’en voulait de s’être ainsi laissée emportée par ses hormones dans une des réunions qui déterminerait sans doute la suite sa carrière. Et pourtant, plus elle se repassait la scène dans son esprit, plus elle sentait l’excitation la submerger, elle se sentait humide, ses seins pointaient ostensiblement sous son soutien gorge. 

Elle se passa un peu d’eau sur le visage et se regarda dans le miroir. Ce qu’elle vit la fit grimacer. Elle se trouva laide, rougeâtre, l’oeil pervers et dénuée de toute beauté. Elle secoua la tête… Comment pourrait-elle un jour approcher un tel étalon. Ses yeux noirs, cette bouche si sensuelle, ses bras moulés dans la veste, ses abdos… Elle se surprit à gémir. 

Alors qu’elle secouait la tête, étonnée de sa propre animalité, deux de ses collègues entrèrent. Julie n’était pas nouvelle ici, mais elle avait toujours eu du mal à se sentir à son aise avec les autres femmes en marketing. Son réseau d’amies, ici, se limitait à  la standardiste et aux trois assistantes, en revanche elle s’entendait très bien avec ses collègues masculins qui partageaient son humour décalé et en dessous de la ceinture.  

C’était ainsi, elle avait toujours eu du mal avec la bataille d’ambitions, les amitiés hypocrites et le jugement constant des femmes ambitieuses. 

Lydia, la petite préférée du grand patron, vêtue d’une veste de tailleur très ajustée, une jupe plutôt courte et d’un haut habillé en satin vert émeraude, laissant paraître un beau décolleté, tout neuf, refait il y a quelques semaines en Tunisie, se remit du rouge à lèvres. Quand à Katia, une grande rousse fine, habillée d’une robe noire très très ajustée, au tour de poitrine bien naturel et au corps de gazelle, elle jeta un oeil dédaigneux à Julie, et s’écria «Ce Mr S., j’en ferais bien mon quatre heure, ça fera les pieds à Julien !!».

Julie, un peu jalouse, se surprit à penser «Non, ce sera mon quatre heure, pétasse ! ». 

Encore toute rouge de honte, elle se faufila hors des toilettes, et feignit un sourire de circonstance aux deux autres femelles de la pièce. 

Enfin en dehors de ce huit clos, très désagréable, elle prit le couloir de droite pour rejoindre son bureau. Encore toute émoustillée des rêveries que lui ont inspirées son nouveau chef, elle traversa d’un pas rapide le couloir pour rejoindre enfin son univers à elle. Quand PAFFFF ! Elle percuta un corps immense, ferme et impressionnant ! Déséquilibrée, elle tenta vainement de se rattraper mais finit les fesses posées sur la moquette. Elle leva la tête et pria pendant quelques millièmes de secondes pour que ce ne soit pas Mr S. Ses yeux croisèrent la noirceur naturelle de ceux de Mr S., elle se sentit s’humidifier peu à peu. Vue sa position, sa jupe ne devait plus couvrir grand chose et il devait avoir une belle vue sur sa petite culotte. Ses seins se durcissaient sous son regard, elle avait une folle envie de mordre ses lèvres, de… 

«Mlle Léchuit ? Décidément, ce n’est pas votre jour ! Désolé, je suis vraiment désolé. Ca va ? Vous me semblez encore plus blême que tout à l’heure !».

Julie faiblit sous cette voix suave, elle tenta de se relever, mais ses genoux flageolèrent. Ses lèvres la tendaient irréversiblement vers les lèvres de ce beau brun. Impossible pour elle de dire un mot. Elle devait avoir l’air bien gourde en face de ce Don Juan ! 

Mr S interloqué par le silence de la petite Julie, tendit un bras timide vers la jeune femme. Julie, reprenant ses esprits tout à coup, se mit à rougir et tenta de se relever péniblement. Elle vacilla, et dut se rattraper au bras ferme de son patron. Elle sentit la chaleur et la musculature sous sa veste. Alors qu’elle s’était presque remise debout, elle se sentit partir de nouveau, ses oreilles bourdonnaient, elle n’avait qu’une envie se blottir contre ce torse musclé, lui arracher chaque bouton de chemise, et… 

«Emmenez la à l’infirmerie, elle a l’air de nous refaire un malaise.», dit Mr S. en interpellant Lydia et Katia dans le couloir. 

Chaque nuit, il hantait ses rêves, ses songes la figuraient dans des positions plus qu’érotiques avec son patron et elle y prenait à chaque fois un plaisir coupable. Elle se réveillait les draps trempés, toute émoustillée. 

Pour éviter de montrer son trouble durant la journée, cela faisait plusieurs jours que Julie faisait tout son possible pour éviter le beau Mr S.. Elle y parvint assez bien, faisant un détour pour ne pas passer devant son bureau. Elle finit par connaître ses habitudes et son emploi du temps par coeur. Alors qu’elle mourait d’envie de le croiser et de lui sauter dessus pour lui arracher tous ses vêtements, elle se raisonnait et faisait tout son possible pour prendre son café ou son déjeuner à des horaires décalés. 

Malgré tout, elle ne put éviter la réunion hebdomadaire du vendredi. Elle s’installa en avance dans la salle et se mit dans un coin où elle le savait, son regard ne pourrait pas trop s’attarder sur le corps musclé du bel Apollon. La salle finit par se remplir rapidement. Elle discuta d’un dossier ou deux avec quelques collègues. 

Soudain elle sentit qu’il arrivait, son odeur était si prenante, si sensuelle. Elle ferma les yeux, inspira intensément, et essaya de reprendre ses esprits. 

Il portait un jean qui mettait si bien en valeur ses fesses musclés. Elle s’imagina croquer dans la chair tendre de son amant. Elle poussa un soupir. Quelques collègues se retournèrent vers elle surprises. Elle baissa les yeux et fit semblant de relire ses notes. 

Durant toute la réunion, elle ne quitta pas son carnet des yeux. Quand elle dût intervenir sur un dossier ou deux, elle s’adressa à l’assemblée en se retournant dans le sens opposé au beau brun. 

Et pourtant, malgré tous ses efforts, elle se sentait encore pantelante. Elle frissonnait, tous ses sens étaient en émoi, elle ne pouvait s’empêcher de respirer de grandes bouffées de ce parfum divin. 

Elle n’osait même pas imaginer ce qui pouvait se passer au creux de ses cuisses… 

À la fin de la réunion, il annonça la tenue d’un gala professionnel le mardi suivant. Julie sourit, elle l’imaginait déjà en costume noir, une petite cravate autour du cou… Mmm elle s’imagina à ses cotés à table, le frôlant à souhait. 

Le bruit des raclements des chaises sur le parquet la sortit de sa torpeur. Tout le monde se dirigeait déjà vers la sortie. Elle se leva précipitamment, rassembla ses affaires dans la hâte. 

Mais il était déjà trop tard, tout le monde avait quitté la pièce sauf Mr S. et elle. Julie sentit ses tétons pointer dans son soutien gorge. Une bouffée de chaleur inattendue la prit à la gorge. Elle évita soigneusement de le regarder et se dirigea d’un pas vif vers la porte. 

«Mlle Léchuit, puis-je vous parler ?». Julie tressaillit, elle s’arrêta net dans son élan. Elle se retourna, mais n’osa pas lever les yeux. Elle était déjà fébrile, elle ne voulait pas risquer un deuxième malaise. 

«Très bonne intervention durant la réunion, je voulais vous parler du dossier Yapla, vous avez beaucoup de bonnes idées et j’aimerais que nous travaillions en binôme sur leur prochain lancement de produits.». 

Julie tremblait, elle releva la tête, les grands yeux noirs de Mr S. la scrutait. Une lueur coquine pouvait s’y déceler, non, impossible, elle devait se faire des idées. 

Elle bredouilla enfin après plusieurs secondes, «Avec grand plaisir…». En prononçant ces mots, elle s’imaginait des séances de travail bien moins studieuses qu’à l’accoutumée… 

Il lui passa une main sur le bras, et lui souffla, «On se revoit rapidement pour en parler. Essayez de vous reposer vous n’avez toujours pas l’air dans votre assiette. Bonne fin de journée, Julie.». 

Elle réussit à peine à murmurer un bonne Journée. Elle était bien trop troublée par cette douce et ferme main qui s’était appesantie sur son bras. Elle sentait encore cette chaleur. Et puis, sa façon de prononcer son prénom, si douce, si grave, si sensuelle… 

Elle songea tout le weekend à toutes les choses insensées qu’elle pourrait faire en travaillant dans la même pièce que le bellâtre. Elle imaginait ses mains, ses lèvres, ses bras, son membre tendu, leurs corps se réunissant, se frottant, dans une explosion de plaisir. 

Le weekend fut court et c’est toujours aussi empreinte de ses désirs brûlants que Julie commença la semaine. Sa technique pour ne pas croiser le coupable de ses troubles s’avéra efficace. Elle eut presque l’impression de retrouver une vie normale. 

Vint cependant le soir du Gala, elle rentra tôt chez elle pour se préparer. Elle enfila une jolie robe rouge, qui mettait en valeur sa taille fine. Elle n’était pas ce qu’on appelle une bombe sexuelle, pourtant elle avait ses charmes. Svelte et musclée, elle respirait la femme de caractère. Elle se maquilla rapidement, elle était déjà en retard. Son reflet ne la fit pas grimacer, et elle se trouva même plutôt séduisante. 

Elle arriva un peu en retard, elle parcourut la salle du regard et suivit le plan de table pour se placer. Une fois à la table, elle aperçut Mr Sabaca, il discutait debout dos à elle avec un des commerciaux. Elle fixa un instant son dos, et n’eut qu’un désir… le mordre, le griffer… le fouetter, peut être. Il se retourna subitement et lui fit volte face. Il lui sourit généreusement et s’inquiéta de son état de santé. Il la fit assoir à sa diagonale. Mmm… elle pourrait l’observer à souhait toute la soirée. 

Elle fit des efforts pour se concentrer sur autre chose que les veines qui sortaient de ses bras musclés… elle avait toujours eu un faible pour ce genre de détails, qui éveillaient en elle des fantasmes insoupçonnés. Alors qu’elle luttait contre ses propres désirs, l’apéritif fut servi, le champagne lui monta rapidement à la tête et elle participa activement à la conversation.

Ce cher Mr Sabaca semblait apprécier ses blagues et ses idées. Elle, cependant, n’avait qu’une envie : embrasser à pleine bouche ce Dom Juan ; l’alcool lui fournit un autre type de plaisir et la nourriture, un moyen de patienter. Elle se surprit à croquer vigoureusement dans les morceaux de viande en le fixant, à lécher et à mordre ses lèvres de manière sensuelle ou encore à manger les raisins de sa salade de fruits de façon suggestive. Quant à lui, chacune de ses bouchées étaient observées par Julie, qui imaginait sa propre chair sous ses coups de dents excitants. 

À la fin du repas, Julie était franchement joyeuse. Tout semblait tourner autour d’elle, aller vite, très vite. Mais le désir ne la quittait plus, ses sens étaient sur le qui vive. Il ne restait plus alors que quelques personnes à table et Mr Sabaca. Elle extirpa son pied droit de son escarpin, tendit la jambe. Au contact de celle du fruit de ses désirs, elle frémit, pourtant elle continua à remonter doucement son pied le long de sa cuisse, pour arriver sur sa braguette. Elle ne s’était pas trompée, l’engin devait être à la hauteur, et surtout à la longueur, de ses espérances. Elle sentit le membre durcir sous son pied. Mr Sabaca la regarda longuement, une lueur de mystère dans les yeux. Finalement, il ôta le pied inopportun de son pantalon, s’excusa et partit.

Julie ne se souvint même plus par quel miracle elle réussit à ramener la voiture jusque chez elle. Le lendemain, elle ne fut pas épargnée par une douloureuse gueule de bois. 

Si elle se sentait honteuse d’avoir tenter une telle chose sous l’emprise de l’alcool, elle ne pouvait chasser de son esprit ce membre tendu sous l’épaisseur du jean. Elle en rêvait la nuit, soupirait de désir assise à son bureau. 

Plusieurs jours plus tard, alors que Julie, qui n’avait pas revu M. S depuis la soirée, sortait du bureau à une heure tardive, elle le croisa dans l’ascenseur. À sa vue, tous ses sens se mirent en émoi, ses seins se mirent à durcir et elle sentit le désir couler entre ses jambes. Comme elle aurait aimé le plaquer contre la paroi de l’ascenseur et l’attraper par les fesses, avant de se coller à son torse brillant. Elle n’avait jamais auparavant ressenti un tel désir pour un membre de la gente masculine, certes elle avait été attirée par quelques uns, mais jamais au point d’en compromettre ses relations de travail, et d’en oublier toute raison. Il s’arrêta au premier. La salua et partit. 

Une fois dans le parking, elle tenta vainement de démarrer sa voiture. Après une vingtaine de tentatives infructueuses, alors qu’elle envisageait d’ouvrir le capot, on frappa à sa vitre. Elle sursauta. Mr Sabaca la regarda, amusé. Il essaya de l’aider, en vérifiant l’état du moteur, Julie en perdit sa raison et fit mine d’appeler pour s’éloigner de ce bellâtre qu’elle se fantasmait, couvert de cambouis une grosse clé à molette entre les mains. 

Finalement, il lui proposa de la ramener chez elle. Elle accepta, non sans hésitation. Plusieurs fois durant le trajet, elle dut s’auto-convaincre de ne pas remonter sa main jusqu’à l’entrejambe du conducteur. Une fois arrivée devant son immeuble, elle lui offrit de monter boire quelque chose, en remerciement de la gentillesse dont il avait fait preuve. Il lui sourit, hésita un instant et finit par accepter. 

L’ascenseur était étroit et la présence d’un voisin ne fit qu’aggraver la proximité de Julie et de son invité. Il la frôlait sans cesse, suscitant en elle une vague de sensations exaltantes. Arrivés à son étage, elle se pressa vers la sortie, non sans profiter au passage pour se coller à son buste d’athlète. Elle traversa le hall et arriva à sa porte. Au moment de tourner la clé, elle sentit une main ferme agripper ses hanches. Mr Sabaca lui faisait face, il l’attira contre lui, et l’embrassa avec force. Elle sentit son membre se durcir peu à peu, alors que sa langue fouillait sa bouche avec douceur et puissance. Il remontait doucement sa main gauche sur le corps de Julie, fébrile, qui ne rêvait plus que de ses caresses. Elle finit par réussir à ouvrir la porte, à tâtons, ils trouvèrent le canapé, où il l’allongea … D’une main agile, il fit glisser la veste de Julie sur ses épaules. Elle se contorsionna et l’enleva doucement. Il embrassa son cou, la mordillant ça et là. Julie se cambrait de plaisir. Les mains du mâle se faufilèrent sous le haut en voile. Ses doigts remontaient doucement jusqu’à la poitrine frêle de la jeune femme. D’une main experte, il défit le soutien gorge.

Folle de désir, Julie déboutonna précipitamment la chemise de son amant. Ses mains s’attardèrent longuement sur les beaux abdos dessinés, elle releva la tête et se plongea dans le regard brûlant du beau brun.  Il l’embrassa soudain, avec plus de force et de désir que jamais. Le creux de ses cuisses était en feu, Julie n’avait qu’une envie, qu’il la possède, qu’il la pénètre, qu’elle le sente enfin en elle. Les lèvres toujours unies, Mr S empoignait désormais les petits seins de la jeune femme. Il fit rouler les tétons entre ses doigts. Julie soupira de plaisir. Il se relava quelques instants, la regarda avec passion et un brun de perversité. Il attrapa doucement le haut de la jeune femme, et le fit glisser doucement par dessus sa tête. Elle était désormais à moitié nue, sous les yeux coquins du brun. Il n’en avait pas terminé avec les vêtements de la jeune femme. Il passa ses mains sur sa poitrine, s’attardant quelques instants sur les petits boutons rosés, descendit ensuit vers son ventre plat, il dégrafa avec adresse le pantalon. Hypnotisée par cet homme si sensuel et adroit, Julie frissonnait de plaisir et se laissait faire. Il fit glisser le pantalon rapidement et le jeta à travers la pièce. Il se leva soudain. Une lueur de panique traversa le regard de Julie, il n’allait tout de même pas la laisser ainsi, frustrée, pleine de désirs inassouvis.

Quand il défit son jean à son tour, la jeune femme se rassura, il la regardait intensément, un sourire au coin des lèvres.     Il se débarrassa d’un coup de pied de son jean.. Il s’approcha lentement, passa ses mains sur les pieds de Julie, remonta lentement en exerçant de légères pressions du bout des doigts. D’une poigne ferme, il entrouvrit ses jambes. Il frôla l’intérieur de ses cuisses et attrapa doucement le léger voile de dentelle qui séparait encore Julie de la nudité. Il passa ses doigts en dessous, et caressa sa vulve palpitante. Julie se cambra davantage, possédée par un plaisir intense. Elle poussa un soupir, sa respiration se fit haletante, les doigts de Mr S s’introduisaient maintenant doucement dans son intimité. Julie ferma les yeux, c’était encore meilleur que ce qu’elle avait pensé. Des petits cris sortaient maintenant de sa gorge sans qu’elle n’en prenne conscience. Elle lui murmura, doucement «Prenez-moi, s’il vous plait, prenez moi..».

À ces mots, Mr S sourit, et retira délicatement sa main de la culotte. Julie releva la tête, elle se laissa glisser pour être plus proche du boxer renfermant l’objet de ses désirs. A son tour, elle passa l’abord sa main sur le tissu foncé. Elle sentit une bosse dur et épaisse. Elle en salivait presque d’avance. Elle frotta ses doigts sur la protubérance, elle remonta ses doigts jusqu’à l’élastique du boxer et inséra doucement sa main. Elle touchait enfin ce à quoi elle rêvait depuis un bon mois. Elle mis sa main contre la verge tendue, puis referma doucement ses doigts et fit de longs va-et-viens. Elle regardait d’un air gourmand son amant dans les yeux. Il commença à respirer plus fort et pencha la tête vers l’arrière.

Soudain il se ressaisit, il empoigna le bras de Julie, le retira de son boxer. Surprise et vexée, la jeune femme resta abasourdie quelques instants. Il la regarda, lui sourit, l’attrapa et la prit dans ses bras. Ainsi suspendue, Julie se sentait soudain aussi vulnérable qu’excitée. Il lui chuchota au creux de l’oreille «Où est la chambre ?». Elle frissonna, et dut faire preuve d’une grande concentration pour se rappeler où était sa chambre. Elle indiqua le couloir d’un signe de tête.  

Elle profita de sa situation pour se blottir contre ce torse si ferme, si chaud. Il la portait avec une aisance surprenante, ses pas glissaient sur le parquet avec souplesse, tel un félin emportant sa proie dans sa tannière. Il arriva rapidement à la chambre, aucune lumière ne filtrait plus à travers la pièce. Julie sentit les mains de Mr S. se refermer un peu pus sous ses cuisses. Il s’avança vers le lit et la fit glisser lentement sur les draps de coton. Il s’allongea sur elle et l’embrassa avec le même désir et la même vigueur. La jeune femme ne pouvant lutter davantage contre son désir, glissa rapidement sa main dans le boxer. Sa verge tendue lui fit monter d’un cran son excitation. Elle recommença ses vas et vient sur le pénis en érection. Plus il lui baisait le coup, la mordillait, lui soufflait dans la nuque, plus elle se cambrait, plus elle frottait sa main et son corps contre son membre durci. D’un geste leste et tendre il fit glisser d’une main la culotte de la jeune femme, qui se dandina aussitôt pour se débarrasser de cette dernière entrave à ses désirs brûlants. Il se dressa sur ses genoux, elle glissa ses mains de chaque coté du boxer et entreprit de lui enlever ce bout de tissu devenu bien trop encombrant à ses yeux. Il se contorsionna quelques secondes et jeta le boxer sur la table de chevet. 

Leurs deux corps nus se touchèrent enfin. Il s’allongea sur elle en continuant de l’embrasser sensuellement. Ses mains parcouraient son corps dans de longues caresses langoureuses. Elles s’attardèrent longuement sur ses seins et ses doigts titillèrent avec malice les tétons dressés de la brunette, elles descendirent ensuite lentement, bien trop lentement au goût de Julie, jusqu’à ses lèvres mouillées. Julie n’avait pas lâché le pénis une seule seconde, elle continuait de le sentir durcir sous ses doigts experts. 

Enfin, leurs deux corps se lièrent. Elle sentit son pénis pénétrer lentement dans son intimité. Une vague de chaleur l’envahit, elle l’enserra de ses jambes, elle lui appartenait. Leurs deux corps semblaient pris dans une même chorégraphie, leur mouvement d’abord lents puis plus rapides se coordonnaient avec osmose. Elle ne voulait plus jamais être ailleurs.

Julie ne sut combien de temps dura leurs ébats, le temps semblait suspendu, leurs mains, leurs lèvres découvrirent chaque parcelle du corps de l’autre. Accélérant un peu plus le mouvement, Mr S semblait à deux doigts d’atteindre l’orgasme, quand Julie ressentit un plaisir intense au creux des reins, elle eut l’impression de n’avoir plus aucun contrôle de son corps. Des frissons la parcouraient des pieds à la naissance de la nuque. Elle ferma les yeux et s’abandonna à cette sensation. Au même instant, Mr S. poussa un râle de plaisir, fit encore trois va et vient plus lents et laissa retomber son corps musclé sur celui de Julie. Il l’embrassa. Leur sueur se mêlèrent et ils restèrent un moment l’un sur l’autre. Les doigts de Julie effleuraient doucement chaque muscle de son amant. Quant à lui, il ne cessait de lui caresser les cheveux doucement, il entortillait parfois ses doigts autour d’une mèche et la laissait tomber. 

C’est dans cette position, sous ce corps chaud, pleinement détendue et encore un brin émoustillée que Julie s’endormit. 

À son réveil, Julie eut du mal à reprendre ses esprits, elle ne savait plus très bien si tout ceci s’était bien déroulé ainsi. Il avait tellement été à la hauteur de ses songes les plus sensuels, qu’elle se mit à douter. Elle chercha le corps chaud du beau brun, mais rien. Aucun signe du bel étalon. Déçue et prise d’une angoisse soudaine, elle alluma la lumière. Elle était bien seule, étendue sous la couette douillette. Aucune trace d’une quelconque partie de jambes en l’air. Les yeux plissés, elle tentait de scruter la pièce à la recherche d’un infime indice. 

Elle était à deux doigts de se mettre à sangloter contre sa bétise, quand elle aperçut sa culotte en dentelle, négligemment jetée près de la porte. Son coeur se réchauffa soudain, elle se releva, son regard balaya la pièce à nouveau, elle aperçut l’emballage du préservatif. Son coeur s’emballa, elle se mit à sourire bêtement. Elle n’avait pas rêvé, ils avaient bel et bien passé une superbe nuit tous les deux. 

Elle se mit à rire, retomba gaiement sur son lit, elle attrapa sa couette et la serra fort contre elle. Elle l’huma et sentit enfin l’odeur du mâle. Une belle odeur musquée, une odeur de sueur propre mêlée au doux parfum du mâle… 

7h30 !!! Oups, ses pensées l’avaient mise en retard. Elle se dépêcha de se préparer, prit quand même bien soin de choisir une tenue qui la mettrait bien en valeur et attrapa ses clés de voiture pour partir. Une fois la porte fermée, elle prit l’ascenseur jusqu’au parking. Elle se dirigea vers sa voiture, et ne réalisa qu’une fois devant la place vide, que sa voiture était restée en panne dans les sous-sol de l’entreprise. Elle se maudit de ne pas y avoir pensé avant. 

Elle remonta les escaliers à la hâte et sortit de son immeuble. Il lui faudrait prendre au moins 2 métros et un bus avant d’arriver. Elle courrut jusqu’à la station de métro la plus proche, elle étudia le plan, et chercha en vain un ticket dans son sac. Tant pis, elle racheta un carnet, et prit le premier métro. 

Le voyage fut long et plongée dans ses douces pensées, elle faillit rater plusieurs de ses changements. 

Enfin arrivée, avec plus d’une demi heure de retard, les cheveux en bataille et quelques perles de sueurs sur le nez, elle prit l’ascenseur. Elle fut presque déçue de ne pas l’y trouver. 

Enfin derrière son bureau, elle allume précipitamment son PC, elle espère depuis ce matin un mail du bel étalon. Après l’euphorie passée, c’est maintenant l’angoisse de ne plus jamais revivre une telle expérience qui lui serre la gorge. Durant son chaotique trajet, elle avait en effet réalisé que si Mr S était bien venu lui faire l’amour, il était reparti sans un mot, ni une note, il s’était enfui comme un voleur. Devait-elle espérer le revoir ? Ou valait-il mieux abandonner tout espoir vain ? 

Après de longues secondes d’attente, sa boîte mail s’ouvrit, elle parcourut rapidement les courriels, aucun ne provenait de Mr S. Déçue, la gorge serrée, elle se mit à lire les encours, essayant de mettre de coté sa rancoeur et son excitation encore toute fraîche. 

De peur de le croiser, elle ne prit pas de pause déjeuner et se mit à travailler frénétiquement comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. 

Elle en oublia presque la réunion sur le nouveau projet fixée à 16h. Ce bon vieux Outlook la rappela à l’ordre. Son ventre se crispa, Mr S serait là, que faire, que dire, comment garder son professionnalisme alors qu’elle ne rêvait que de goûter de nouveau à la délicatesse de son corps. 

Penaude, la tête baissée, elle se dirigea vers la salle de réunion, elle croisa quelques collègues qui la divertirent un peu. Mais intérieurement, un vrai volcan habitait la jeune femme. 

Mr S était déjà dans la salle, il portait une chemise blanche cintrée, qui mettait en valeur son fabuleux torse musclé. Avec une vive attention, on pouvait deviner ses petits tétons foncés. Julie n’en perdit pas une miette, elle oublia un instant le contexte, la déception passée et contempla cette merveille de la nature. Sans y prêter attention, elle passa sa langue sur ses lèvres. Des images de leur nuit lui revenait soudain en mémoire. Une énorme bouffée de chaleur l’envahit. Elle luttait pour regarder ailleurs, mais rien n’y fit, ses yeux étaient comme paralysés par la beauté du mâle. 

«Très bien, tout le monde est là, nous allons pouvoir commencer. Je vous propose un brainstorming tout d’abord. Alors pour vous remettre dans le contexte…». Julie fit tout son possible pour suivre la réunion, elle élança d’ailleurs plusieurs bonne idées qui lui valurent un doux sourire de son manager. Malheureusement, ses sourires n’étaient pas plus doux que ceux offerts aux autres et elle fut déçue d’être considérée comme une marketeuse comme les autres. Où était le fougueux brun qui l’avait transportée au septième ciel ? Peut être était-elle passée pour une fille facile, une femme en chaleur ? 

Alors que chacun était penché sur sa tablette pour trouver un slogan approprié, Julie ne put s’empêcher de lever la tête pour observer son amant d’un soir. Alors qu’elle s’attendait à pouvoir l’observer à la dérobée sans qu’il ne la vit, elle fut surprise de croiser son regard. Les yeux noirs l’observait avec un air coquin, un profond désir semblait s’en dégager. La jeune femme fut transportée par une vague de chaleur, elle sentait son dos s’humidifier doucement. En aucun cas, elle ne relâcherait le regard. 

Soudain, il se racla la gorge et tout désir, toute sensualité quittèrent son regard, il revint au sujet du jour, et la réunion continua. Julie ne put se concentrer plus longtemps. Avait-elle encore rêvé ou s’étaient-ils vraiment regardés avec une telle passion ?

Plongée dans ses pensées, elle ne s’aperçut pas tout de suite que le beau brun avait mis fin à la réunion et se dirigeait maintenant vers la sortie. Paniquée, elle rechercha un signe de sa part, un regard ténébreux, un sourire chaleureux, mais le brun quitta la pièce sans un regard. 

Elle échangea quelques impressions avec ses collègues, masculins, ne quittant jamais la porte des yeux. Qui sait ? Peut être reviendrait-il ? Après quelques minutes chacun retourna à son bureau. 

Julie se remit au travail avec acharnement. Elle mit toutes ses meilleures idées sur le nouveau projet et ne vit pas les heures passées. Elle ne savait plus très bien si elle mettait tant de zèle au travail pour le projet ou seulement pour attirer l’attention, et elle l’espérait bien plus que ça de Mr S. 

Déjà 21h10, elle n’avait pas vu le temps passer. D’ailleurs, elle n’avait presque pas pensé à sa soirée de la veille. Elle finit de rédiger son mail, l’envoya et éteint son ordinateur. A travers la paroi vitrée de son bureau, elle s’aperçut que presque tous les bureaux étaient vides. Elle soupira, elle n’avait jamais travaillé aussi tard. Il lui faudrait une soirée entre filles pour pouvoir en parler, ça ce serait vraiment efficace.

Soudain, elle sentit une présence derrière elle, ou plutôt sa présence, elle reconnaitrait entre mille son odeur musquée. Elle sentit ses deux longues et robustes mains se poser sur ses épaules. Elle n’osa se retourner, de peur que tout ceci ne soit encore qu’un mirage. Ses deux pouces massaient maintenant lentement sa nuque, elle ferma les yeux et se décontracta. Le contact chaud de ses mains était une si douce sensation. Tout doucement, il se pencha, et lui souffla à l’oreille «Pouvez-vous venir un instant dans mon bureau, Mademoiselle Julie ?». Elle frissonna une nouvelle fois, et sans même y réfléchir suivit d’un pas feutré la silhouette masculine dans le couloir. Tel un zombie, elle entra dans le grand bureau du mâle et se laissa guider jusqu’au bureau. D’un geste lent, il l’asseya sur la surface glacé de verre. Il se pencha vers elle, la regarda dans les yeux intensément. 

Ici les cloisons n’étaient en rien transparentes et personne ne viendrait perturber leur quiétude. Il s’approcha d’elle, se pencha doucement. Ses doigts s’emmêlèrent dans ses cheveux, elle pencha la tête vers l’arrière, mais d’une poigne ferme, il l’attrapa par la nuque et l’amena à ses lèvres. Les lèvres de Julie s’entrouvrèrent pour laisser le passage à cette douce langue auquelle elle avait tant rêvé. Elle avait la chair de poule, tous les micro poils de son corps semblaient dressés en attente de ce contact sensuel. Mr S avança ses lèvres, il lécha du bout de la langue les lèvres de Julie, puis les mordilla doucement. Julie frissonnait déjà de plaisir. Sa langue s’enfonçait maintenant dans la bouche de Julie, son contact été doux, et ferme, elle l’accueillit avec une fougue sans pareille.

La main du beau mâle quitta serrait toujours la nuque de la jeune femme, quant à l’autre, elle s’aventurait lentement vers le top en voile de la demoiselle. Ses doigts passèrent le long de son ventre musclé, dessinant chaque courbe, et remontant inexorablement vers les petits seins durcis de Julie. Celle-ci était en transe, les yeux mi-clos, elle se sentait humide et se délectait de chaque mouvement sensuel de son amant. Les deux mains de la jeune femme palpaient sans réserve les jolie petites fesses de l’étalon. Elle n’aurait pas été contre mordre à grand coup de dents dedans.

La main aventureuse empoignait désormais un des seins de Julie et le malaxait doucement, ses doigts commencèrent à jouer lentement avec le petit téton, puis passa sur l’autre sein, sans doute jaloux.. Il lâcha la nuque de la jeune femme pour remonter sa main libre sur les bas de celle-ci. Julie tressaillit, elle avait toujours rêvé de faire ça au bureau, mais maintenant qu’elle y était, elle redoutait qu’on les surprenne.

Ses longs doigts remontaient doucement vers le tanga en dentelle de la petite nymphomane. Ils s’y glissaient prudemment, comme s’ils avaient peur que l’intimité de la jeune femme ne les dévore. Et c’est bien ce qu’aurait souhaité Julie, que ses doigts la pénètrent, la transporte de plaisir, la préparent avant d’accueillir le pénis brûlant de son amant. 

Alors qu’elle était maintenant en nage, que son intimité était  plus brûlante qu’un volcan, Mr S enleva précipitamment sa main de l’entrejambe de Julie, la repoussa légèrement, regarda sa montre d’un oeil inquiet. Il coupa net le désir de la jeune femme, son regard qui quelques secondes plus tôt la brûlait de l’intérieur était désormais d’une froideur professionnelle sans pareille. 

«Il faut que j’y aille ? Votre voiture est-elle réparée ? (sans lui laisser le temps de répondre, il enchaîna) Je peux vous raccompagner, c’est sur ma route.». Julie, décontenancée par ses questions d’ordre pratique, hocha simplement la tête. Ses tétons pointaient encore sous son soutien gorge et elle sentait couler doucement son désir entre ses jambes. Elle n’avait même pas songé à ses problèmes de voitures, trop préoccupée à son propre plaisir. «Alors allons-y !». 

Elle le suivit docilement jusqu’à sa voiture, entra dans la berline et tenta de se contrôler et de ne pas passer sa main entre les jambes du conducteur. Ses yeux légèrement embués trahissaient sa frustration et sa tristesse. Elle qui pensait avoir trouver l’homme de ses rêves, il s’avérait de moins en moins chaleureux.  

Le trajet fut silencieux, une station de radio en arrière fond égrainait des tubes des années 80, et la voiture s’arrêta bientôt devant l’immeuble de Julie. «Merci pour le trajet, murmura-t-elle confuse.». Elle ouvrit la portière, posa un pied à terre, se convainc de ne pas se retourner pour garder la face.

Avant que son deuxième pied n’atteigne le bitume, une main agrippa son poignet, elle se retourna précipitamment. La flamme dans les yeux de Mr S était de nouveau ravivée. Il murmura en un souffle, «Après tout ce que nous avons vécu, nous pouvons bien nous tutoyer, d’accord Julie ?». Prise par surprise, elle bégaya une réponse affirmative, ne sachant plus si elle devait remonter à la hâte dans son appartement ou rester et lui sauter dessus. «Appelle moi Alessandro, aussi. Bonne soirée.». Elle le dévisagea longuement, ferma la portière et remonta tranquillement dans son appartement. 

Alessandro, Alessandro, mais quelle sensualité ce nom, avec deux «s», «s» comme sexe, comme sensuel, comme sauvage, grrr. Le beau méditerranéen hanta son esprit et ses rêves toute la nuit. Elle se réveilla brûlante de désirs, les draps et les cheveux trempés de sueur. 

Le lendemain, après de longues minutes de songes érotiques dans les transports, elle arriva enfin. Elle courut pour attraper l’ascenseur. 

Alessandro lui sourit quand elle entra précipitamment. L’ascenseur était presque plein et elle se fit une petite place devant Mr S. Elle sentit ses fesses frôler l’entrejambe du beau brun. Elle frissonna, son esprit luttait contre son corps brûlant pour ne pas rester dans cette position gênante, quand elle sentit une grande main toucher discrètement ses fesses rebondies. Sans même s’en rendre compte, elle tendait la croupe à son bel amant. 

Les portes de l’ascenseurs s’ouvrirent enfin, Julie piqua un fard et se précipita vers la sortie. D’un pas leste et rapide, elle rejoignit son bureau. 

Elle alluma son ordinateur, sa boîte mail et tenta de commencer à travailler. Mais ivre de désir, elle n’arrivait pas à se concentrer. Elle jeta un coup d’oeil dans les bureaux alentours, seules quelques personnes étaient déjà arrivées. Elle hésita, puis quitta son bureau. 

Une fois dans une cabine de toilettes, elle s’appuya contre la paroi fine et laissa ses mains investir son intimité. Lentement puis frénétiquement, elle titilla son clitoris, jusqu’à avoir un petit orgasme dans un cri étouffé. 

Rouge de plaisir et de honte, elle s’essuya les mains à l’aide du papier toilette, se rhabilla rapidement et sortit. Alors qu’elle se lavait méticuleusement les mains, elle fut surprise de voir entrer deux de ses collègues masculins dans la pièce. Elle tourna la tête et aperçut alors les urinoirs à sa droite. Julie piqua un fard immédiatement. Les deux hommes la dévisageait maintenant un sourire aux lèvres. 

Quelle excuse allait-elle bien pouvoir trouver. «Il n’y a plus d’eau dans les toilettes des femmes…, bredouilla-t-elle avant de sortir précipitamment.». Elle n’attendit pas leur réponse et rejoignit rapidement son bureau. 

Mais qu’est-ce qui lui avait pris ? Se masturber au boulot ? Certes son désir était maintenant plus calme et diffus, mais où était sa fierté, ne pouvait-elle pas contrôler un peu ses pulsions sexuelles . Elle pesta contre elle même et se remit au travail. 

La matinée passa rapidement, elle fut très occupée et sut mettre de coté toutes ses pensées des derniers jours. 

La pause déjeuner arriva donc rapidement  et ses collègues l’invitèrent à partager leur table. Soucieuse de se rattraper à leur yeux et d’éviter de passer une nouvelle fois pour la marginale du service, elle accepta. 

Une fois son plateau rempli à la cantine, elle suivit la petite troupe de mâles en costumes pour trouver une table. Certains d’entre eux n’étaient pas mal du tout, allure sportive, charme naturel, elle avait parfois craqué pour l’un ou l’autre d’entre eux. D’ailleurs, la fête de Noël trop arrosée l’avait conduite à coucher avec Paul, mais bon cette histoire était révolue depuis bien longtemps… 

Aveuglément, elle s’installa, commença à discuter, grignotait ça et là les légumes de son assiette. Soudainement, elle le vit s’approcher, de son allure féline, il avançait dans leur direction. Le bras tendu sous son plateau laissait entrevoir quelques veines et ses beaux muscles saillants. Julie en lâcha sa fourchette et ne s’en aperçut même pas. Quelle démarche sensuelle… Elle imaginait aisément ses pectoraux se mouvoir sous la chemise bleu en flanelle, et ses abdos, oh oui, ses abdos, devaient se contracter légèrement à chaque pas. Quant à ses fesses, elle ferma les yeux un instant pour imaginer les beaux muscles tendus sous son pantalon… 

Obnubilée par ce corps en mouvement, elle n’avait pas réalisé qu’il était désormais face à elle et venait de s’asseoir à ses cotés. Elle se mit à rougir de plus belle. 

Les autres hommes de la table ne constatèrent pas le trouble de Julie, bien trop occupés à parler du match de la veille. Alessandro s’intégra dans la conversation sans trop de difficultés. Ce sujet tombait à pic, Julie n’avait aucun avis sur la question et pourrait se contenter de hocher la tête en imaginant Mr S dans un petit short moulant de Foot.. MMm.. Alors que son esprit divaguait complètement, le sujet devint plus général et les hommes se retournèrent rapidement vers Julie pour avoir un avis féminin. Elle dût donc quitter ses doux songes et apporter sa pierre à la conversation. 

La discussion allait bon train, et elle fut très agréablement surprise par l’humour d’Alessandro. Non seulement, il était d’une beauté à tomber par terre (au sens propre pour Julie), mais en plus il avait un sens de l’humour redoutable. Elle se surprit à le taquiner et à user de joutes verbales avec lui. Pour une fois, son trouble s’était dissipé, et ses sens lui laissaient un peu de répit. 

Bien sûr la disposition lui facilitait les choses, elle pouvait participer à la conversation sans pour autant se tourner vers lui et voir son physique d’Apollon. Les effluves de son parfum éveillaient quelque fois une légère chaleur au creux de ses reins, mais elle tentait de respirer par la bouche au maximum pour éviter toute tentative de son corps de reprendre le dessus. 

Tout le monde était au dessert, quand elle sentit soudain un main ferme sur sa cuisse. Elle se retourna vers Mr S, il continuait la conversation sans broncher, aucun signe ne laissait présager, que le beau brun était en train de remonter lentement sa main vers l’entre-cuisse de la jeune femme. Elle le regarda décontenancée, mais ne put empêcher ses jambes de s’entrouvrir encore. Elle fit mine de rien, et tenta de suivre les répliques de chacun et de répondre de manière pertinente, mais plus la main remontait, plus la jeune femme était troublée. 

Sans préavis, le bel italien se leva et souhaita un bon après midi à tous. Julie écarquilla les yeux, et prit sur elle pour ne pas crier à son amant de revenir tout de suite finir ce qu’il avait commencé. Ses collègues ne remarquèrent pas la rage naissante de la jeune brunette. 

De retour à son bureau, elle fut surprise de lire un mail de sa part. À quoi jouait-t-il exactement ? Il lui proposait une première réunion sur la nouvelle campagne de Yapla, à 20h le soir même. 

L’après-midi parut interminable à Julie, bien qu’occupée, ses pensées divaguaient et se perdaient dans l’espoir de cette entrevue. 

À 20h, elle se présenta devant la porte de Mr S. Elle s’était attelée à se refaire une beauté pour lui donner l’envie d’aller plus loin. Julie était fébrile, à la fois excitée et angoissée, elle craignait une nouvelle frustration. 

Elle toqua un peu trop vivement à la porte. Il l’ouvrit presque instantanément. Prise de cours, elle ne sut comment réagir, elle s’était imaginée prendre une pause lascive sur le montant de la porte et au lieu de çà elle était plantée une main le long du corps l’autre encore pointée vers la porte.

Il lui attrapa le poignet et la colla contre lui en claquant la porte. Il la serrait avec chaleur. Ses mains glissaient sur la robe en milano de Julie, il lui soufflait lentement dans le cou. L’excitation était montée d’un coup chez Julie, les gestes se firent plus brusques, plus sauvages. Il lui enleva d’un coup sec sa robe et ne laissa pas le temps au soutien gorge de pavaner, il l’enleva d’une main experte.

Brûlante de désir Julie tira sur chaque pans de la chemise et fit sauter tous les boutons, il s’en débarrassa d’un coup sec. D’un même élan, elle lui défie sa ceinture en cuir et déboutonna son jean. Les chaussures valsèrent,  et ils se retrouvèrent en quelques secondes en string et caleçon. Tels des animaux affamés, ils se sautèrent dessus avec avidité. Il lui suçotait les seins, pendant qu’elle se contorsionnait pour titiller avec sa langue sa nuque et avec ses doigts son phallus tendu. 

Les sous-vêtements ne tinrent pas très longtemps, et bientôt il la plaqua contre la porte et entra en elle. Ses mains sur ses seins, il la serrait. Elle était entièrement à sa merci, et ça la rendait plus émoustillée encore. Il se retira, la prit dans des bras et la posa brusquement sur le bureau. Plus aucune pensée ne filtrait dans l’esprit de Julie, elle était un corps en chaleur, goûtant enfin au fruit interdit. Il releva ses jambes et la pénétra de nouveau sur le bureau. La surface froide du verre contrastait avec la chaleur intense qui se dégageait de la jeune femme, une légère couche de buée se forma sur la surface. Son membre tendu se mouvait avec rapidité dans le vagin de la jeune femme….

(Les vraies histoires)

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