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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Oh docteur…143

Et si dans ma recherche d’aventures d’un soir, je tombais sur un beau docteur… Arriverais-je à y jouer… au docteur ? Comptez sur moi…

Docteur irlandais… , Photo by Dainis Graveris on Unsplash

Quelques jours après ma petite escapade à l’hôtel, j’ai toujours l’esprit ouvert et je compte bien profiter de mes derniers mois en Australie pour rester frivole. Au programme, aucune relation qui n’implique mes sentiments, je la garde pour la France. Oui, promis, je serai sérieuse quand je reviendrai. Pour le moment, ajoutons des données à mes statistiques ;).

Hum pas mal le brun…

Donc, ok j’étais ouverte, il pleuvait à verse dehors, je voulais sortir, mais je n’étais pas certaine avec les cascades d’eau qui ruisselaient dehors. Puis il est apparu… Et tout de suite, l’envie d’aller faire dandiner mon popotin sur lui… euh je veux dire sur la piste de danse, s’est faite sentir.

Je regardais un film d’horreur de loin, et je ne me privais pas pour commenter la stupidité des personnages. Il est arrivé dans la pièce, s’est assis non loin. Et il a commencé à rire à mes petites blagues… Bon point…

Grand, robuste, cheveux bruns, presque noirs, et des beaux yeux foncé, et… un bracelet en cuir au poignet gauche. Vous savez, ces bracelets des rebels des années 90, des chanteurs de folk irlandais… Je ne sais pas vraiment pourquoi, j’ai trouvé ça sexy.

Il m’a tout de suite fait penser à Gerard Butler dans « PS : I love you. ». Ouais, je sais, pas mal du tout ! Il a l’air d’avoir 35 ans… j’apprendrais plus tard qu’il en a 42… Décidément, je me spécialise dans les quarantenaires en ce moment !!

Hum… Docteur en plus…

A ce moment là, mon choix est déjà fait. Il ne le sait peut être pas encore, mais il couche avec moi ce soir. J’en fait mon affaire.

Dans la cuisine, nous commençons à discuter, avec lui et Slowty, mon pote de Perth, venu passer quelques jours à Noosa. Il est plutôt drôle, et très charmeur. Bon, je ne cache pas, que moi aussi, je joue de mon charme.

Pour une fois, j’ai toute la soirée, alors je prends mon temps. Je ne suis pas aussi directe qu’à mon habitude.

Nous enchaînons les verres dans la partie fumeurs de l’hostel, je ne parle presque exclusivement qu’avec lui. Il est docteur… hum… Et si on y jouait ? J’ai tellement de blagues qui dansent dans mon esprit, que je me mords la lèvre pour ne pas dévoiler mon jeu tout de suite…

Bon… Tu t’y mets ?

Nous bravons la pluie et nous finissons par sortir, il vient avec nous. Je deviens tactile, nous passons le plus clair de la soirée collés l’un à l’autre.

Pour une fois, j’ai envie que ce soit lui qui m’attaque. Le fait d’être désirée comme le jeudi d’avant m’a laissé ce goût d’être conquise, d’être chassée…

Mais le bougre ne fait pas de mouvement vers moi. Il m’offre des verres, il en offre à tout le monde d’ailleurs. Il reste avec moi, il me regarde avec intensité, il discute, mais… Nada, rien, niente, pas un mouvement. Pas une main mal placée, pas un frôlement.

Aller, ça va encore être à moi de faire le premier pas ! Bon sang, les hommes ne sont plus ce qu’ils étaient !!

En contrepartie, Sebastian, mon match Tinder, me fait plus que du rentre dedans. Il me propose de finir chez lui. Pas ce soir, mon chaton, j’ai une autre proie. Il est déçu, mais il le prend bien.

Brazilianos est là aussi, on s’excuse mutuellement de la première nuit ratée. Il me propose également de remettre ça. Même réponse qu’au chilien, pas ce soir, j’ai une belle entrecôte sur le feu déjà… Enfin, si je trouve les allumettes…

Le bar où l’on est, finit par fermer. Presque tout le monde se précipite vers le dernier bar ouvert à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde. On prend notre temps, et on se retrouve coincés dans la file d’attente…

Aller, je tente le tout pour le tout…

Dans la queue, nous discutons toujours. J’espère que nous pourrons danser dans le bar, et j’enclencherais la vitesse supérieure…

Au cours de la conversation, alors que nous attendons déjà depuis un bon quart d’heure, il glisse qu’il doit se lever à 7h30 le lendemain.

Euh, d’accord. C’est le moment de rebondir ma belle, vas-y !

Je lui glisse à l’oreille, que s’il doit se lever tôt, on ferait bien de se dépêcher et de rentrer pour s’amuser… Il me contemple surpris, mais il sourit et il approuve. Une lueur de désir s’allume enfin dans son regard.

Sa main se pose sur ma hanche, ses doigts attrapent son téléphone, pour commander un Uber. Bon bah, encore une fois, on n’est jamais mieux servie que par soi même.

Nos amis suivent le mouvement, pas de câlin dans le Uber. Arrivés à l’auberge, je le suis dans sa chambre… privée ! Le plus gros avantage du quarantenaire, c’est qu’il évite les dortoirs…

Oh mais docteur… Quel beau thermomètre… J’en deviens fiévreuse…

Arrivés dans la chambre, il pose sa main sur ma nuque et m’embrasse. Son baiser est puissant et sûr. Il me mord la lèvre, et j’adore ça. J’aime son odeur, j’aime ses gestes un peu bruts et sauvages, et les caresses qui les suivent.

Alors que nous commençons à peine à nous déshabiller, il disparaît pour se laver les dents… Celle-ci, on ne me l’avait jamais faite…

J’en profite pour me mettre en sous-vêtements, et l’attendre lascive sur le lit. Quand il revient, l’effet est immédiat. Il se jette sur moi, il me caresse, m’agrippe, me mord, me pose des baisers. Comment dire, il est vorace.

Il s’occupe de moi, il est un peu trop brut, ce n’est pas le cuni du siècle. Je renverse la tendance, je lui retire son boxer… et je découvre un bel engin. Si la taille est plutôt normale, l’épaisseur est elle… Impressionnante. J’ai presque du mal à m’occuper de lui avec tout ça.

De toute façon, il est très excité, et rapidement, il m’empoigne pour venir en moi. L’ébat est intense, et grâce à mes petits doigts experts et à sa passion, j’atteins l’orgasme plusieurs fois cette nuit là.

Inépuisable…

Cette nuit là, j’ai peu dormi. Le bel irlandais m’a laissé peu de repos, et je ne vais pas m’en plaindre.

Ce fut la nuit de la fougue, de la passion brute, et du désir bestial.

Le matin, il se réveille toujours aussi excité et vient poser son excitation contre mes fesses. Je suis encore toute endormie, le premier ébat est paresseux et doux de mon coté. Il est plus sensuel et moins sauvage en cette matinée.

Mais à priori, il n’a pas perdu son appétit. Premier ébat terminé, nous nous enlaçons, déposant des baisers ça et là sur nos corps chauds et salés.

L’étreinte suffit à refaire monter le désir, et nous recommençons seulement quelques minutes après.

Trois fois ! Nous le ferons trois fois, le mettant en retard pour ses 4 premiers patients du jour… Il faut avoir le sens des priorités parfois… Et la patiente numéro 1… C’était moi !

Adieu, beau docteur irlandais…

Il me serre dans ses bras, me fait des dizaines de baisers partout sur le corps, et il s’éclipse sous la douche. Douché, et nu, il revient célébrer mon corps de sa langue et de ses dents. Puis il saute dans son jean, met une chemise fleurie d’un goût douteux, me fait un dernier baiser sur les lèvres et disparaît.

Pas de numéro, pas de nom de famille. Un homme d’une nuit.

Je me rendors dans les draps chauds, empreints de son odeur…

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