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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Les pipes se suivent mais ne se ressemblent pas…

Après l’italien, j’étais restée sur ma faim. Et si je trouvais un petit plan sur une appli, et si ce plan s’avérait un défi pipe finalement…

Pipe Photo by Dainis Graveris on Unsplash

Restée sur ma faim après cette entrevue avec mon petit italien, je décide de tenter de trouver un nouvel amant.

Le principal problème n’est pas seulement que je n’ai pas de chez moi, mais c’est aussi que je n’ai pas de temps.

Je cours d’ami en ami, en passant par ma famille. Le sexe passe après, et c’est normal.

Feeld

Je vous en dirais plus sur cette appli dans mon post sur les applications de rencontre. Inscrite pour faire plaisir à L’italiano, je finis par me prendre au jeu avec un des garçons.

Tiens nous l’appelerons, BMax, vous comprendrez pourquoi ensuite.

Avec ce fameux jeune homme, nous discutons beaucoup. Nous sextotons pas mal, on s’envoie quelques photos, plus ou moins habillées.

Généralement, ce genre de discussions à distance m’ennuie assez vite, pourtant, je sens un vrai feeling. J’ai le sentiment que l’on pourrait bien s’amuser.

Encore une fois, c’est hyper compliqué de se voir, je suis peu disponible et quand je le suis, il ne l’est pas. Ca part mal..

La rencontre Gentillette

Alléluia, on se trouve une petite heure chacun, pour se voir et boire un verre. Bien sûr, on avait d’autres envies. Mais faute d’endroit, on se contentera d’un petit Monaco.

Je m’installe à la terrasse en premier. Comme à chaque rendez-vous, j’ai un peu peur. Peur de ne pas plaire, mais aussi très peur que lui ne me plaise pas.

Finalement, je le vois arriver de loin. Costume et cravate de rigueur, il a un sourire très charmant et des yeux de carnivore envoutants.

La discussion dévie très vite vers des sujets plus croustillants. Je sens que je l’excite, que ma petite jupe et.. mes Air Max, le rendent tout chose.

Son regard est perçant, et j’aime beaucoup. S’il n’est pas parfait, c’est un bel homme avec beaucoup de charme.

J’ai envie de le revoir, de commencer à jouer vraiment cette fois-ci. Nous nous donnons rendez-vous le lendemain soir, en plein milieu de mon weekend entre amis. 1 heure à leur faire faux bond, ça devrait aller, non ?

Le pari

Ce weekend là, j’ai mes règles. Si nous avions une chambre, un salon, bref, un endroit décent, ça ne me dérangerait pas.

Mais nous n’aurons que sa voiture ou un petit bois… C’est donc moi qui m’occuperait de lui.

C’est peut être étrange pour certaines filles, mais j’adore m’occuper d’un mec. Bien sûr, il faudra que ce soit donnant donnant à l’avenir. Mais parfois, c’est important de donner sans recevoir.

Et puis, en ce samedi soir, j’ai un défi. Monsieur ne jouit jamais avec une pipe. Jamais.

J’ai parié que moi, j’y arriverais. Alors en plus de l’envie de sentir son désir sur mes lèvres, je veux gagner mon pari.

Oui, et qu’est-ce que tu gagnes ? Si j’y arrive en moins de 30 minutes, je gagne des Air Max (D’où son petit nom), sinon je lui organise un plan à trois avec une autre fille.

Mais je vais gagner… C’est sûr…

En pleine tempête…

Je suis là au milieu de la campagne dans la Seine-et-Marne, je passe un super weekend avec mes potes d’impro. Et évidemment, la flemme se fait sentir.

Ils savent tout, je n’ai pas de secret, et j’assume mon unicité libidique. Les blagues fusent tout le weekend, c’est un fil rouge rigolo. Mais je commence à avoir la flemme.

Le samedi en soirée, nous subissons une énorme tempête. Plus d’électricité, plus de réseau.

Oh non… Je ne vais pas pouvoir le contacter. Il n’a même pas l’adresse. Je suis partagée.

D’un côté, je m’en passerais bien de cette parenthèse sexuelle, et je resterais bien auprès de mes potes à boire l’apéro tranquille.

Et d’un autre, je sens du potentiel chez lui. Je sens qu’on s’entendrait vraiment bien sexuellement. Bref, il pourrait être un plan cul potentiel. Et puis, lui mettre un plan à une heure du rendez-vous…

Aller, la tempête est terminée, j’empreinte le téléphone d’une de mes potes, et je le contacte. Il arrive dans une heure.

Une heure pour avouer ma défaite

Il finit par arriver. Son costume a été remisé au placard, il est un brin moins sexy, mais toujours très appétissant. Il a aux pieds de magnifiques Air Max… Ok ce pari, il faut que je le gagne !

Pas facile de trouver un endroit après la tempête, tant pis, ce sera le parking de la propriété, dans sa voiture.

On s’embrasse, ce n’est pas le meilleur des baisers. Il est très langue et je ne le suis pas trop. On finit par s’adapter, c’est mieux.

Et puis, je pars à l’assaut de son plaisir. Je m’amuse, je joue de ma langue, de mes lèvres, de mes doigts.

J’y mets vraiment tout mon désir et toute mon énergie, je la déguste comme une glace, je lèche, je suce, je l’emprisonne de mes lèvres…

Mais rien n’y fait, les minutes défilent, ma machoire devient douloureuse, ma langue commence à fatiguer. Rien ne vient. Nada.

Après presque une heure, je capitule. Je n’y arriverais pas. Ce fut la plus longue pipe de ma vie, pour un résultat nul. La frustration est à son comble.

Il rit, il a gagné son pari. Je ris un peu jaune. Il me prend dans ses bras, on se papouille un moment. Son étreinte est chaude, ses doigts s’agitent sur ma peau et je me détends. Ce n’est que partie remise.

J’ai laissé mes amis trop longtemps déjà. Je prends congé, après un dernier baisé sensuel et chaud…

En espérant que la prochaine fois soit… moins frustrante.

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