Retour avec une Pipe… Photo by Deon Black on Unsplash
J’avais quitté l’Australie, un brin sur ma faim. Et j’avais bien envie de combler ce petit manque en revenant dans ma belle France.
Seul hic, je reviens sans appartement, sans garçonnière où accueillir mes amants d’un soir.
Je crois bien que la frustration risque de durer un peu plus longtemps que prévue.
Retour au bon vieux réseau
S’il y en a un qui n’a jamais cessé de m’écrire en Australie, c’est bien mon petit italien parisien.
Je pourrais faire un album avec toutes les photos de pénis qu’il m’a envoyées pendant mon voyage. Mais après tout, elle est plutôt jolie, je ne trouve pas ça désagréable.
Après tant de sextos, il était temps de le revoir. Mais les amis, les sorties et le manque d’un lieu intime a retardé notre entrevue.
Monsieur est en coloc et il refuse que nous allions chez lui. Les solutions se font donc minces.
Il veut tout, me voir, me faire tout ce dont nous avons parlé, ajouter à cela un plan à trois, une orgie et j’en passe, mais en attendant, rien ne se passe.
Puis il disparaît, impossible de lui écrire, je ne comprends plus. C’est la queue entre les jambes, qu’il finit par revenir et m’expliquer. Monsieur pense avoir une addiction au sexe.
En effet, ma fréquentation ne risque pas de l’aider là dessus. Je suis pédagogue, et je concède à un café en toute amitié, pas plus.
Un café…
Quand je le rejoins dans un café en bas de chez lui, il se fait attendre. Finalement, ce n’est presque pas bizarre de le voir après un an et demi.
Il me sourit, il a l’air un peu gêné. On s’assoit au café, on parle de tout et de rien. Je sens son regard sur mes cuisses nue, je sens que ma tenue a de l’effet sur son entrejamebe.
Pourtant, je suis froide, je ne ressens aucune excitation. Je suis venue là en amie, pas plus. Il tente de me chauffer, il pose sa main sur le haut de ma cuisse, et me regarde sensuellement de ses grands yeux noirs.
Au début, je ne réagis pas. Mais il persiste, alors j’aborde sa disparition, sa soi-disant « addiction au sexe ». J’aimerais le croire, même si pour moi, une copine se cache sûrement derrière. Je dis non, non, rien ne se passera.
Mais les caresses, les mots et mon manque de volonté a raison de moi. Il me propose de rejoindre sa cage d’escaliers. On ne peut pas monter.
J’hésite. Oh, et puis merde. Un parc, une cage d’escalier, c’est un peu le même combat.
… Crème
Alors je le suis, je pénètre dans son hall d’immeuble. Il me tire par la main, il est hyper excité.
Moi aussi, mon excitation monte, moi aussi j’en ai envie.
On pénètre dans la cour, finalement ce ne sera pas dans la cage d’escalier mais dans le couloir qui mène au local à poubelles… Plus sûr, mais moins glamour.
J’ai peur, je reste bien contre la porte, pour être sûre de la bloquer si quelqu’un rentre.
J’oscille entre excitation et envie d’abandonner. Il m’embrasse, sa langue tente de m’imprimer son désir. C’est plutôt efficace. Ses mains se font baladeuses, et les miennes aussi.
Oh mais dis donc, en effet, il est bien excité celui-ci. Je descends doucement mes lèvres et je m’accroupis face à lui.
Mes pupilles ne sont que vice et désirs peu recommandables. Je baisse son short et je découvre sa verge complètement tendue. Mes lèvres se posent dessus naturellement, je la connais bien cette petite, enfin cette grande…
J’ai à peine le temps de m’amuser avec, je la sens se crisper entre mes lèvres, et la crème se déverse.
Ok, je ne pensais pas que ce serait si rapide. Il rit gêné. La situation, l’attente, moi, bref tout l’a excité, il n’a pas pu se retenir.
C’est un brin flatteur, mais ça me laisse un goût amer (au sens propre comme au figuré). Pas assez ? Ou alors est-ce le sentiment d’avoir mal agi ?
Espérons que la prochaine fois sera meilleure…
3 réponses sur « Un retour rapide… »
[…] sur ma faim après cette entrevue avec mon petit italien, je décide de tenter de trouver un nouvel […]
[…] on my hunger after this date with mylittle Italian, I decide to try to find a new […]
[…] Si j’avais espéré un retour en France tout en sensualité, je fus bien vite déçue… […]