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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Sex Friend dans un hostel

Avoir son sex friend dans son hostel, c’est un bonheur, mais c’est aussi une malédiction, car la frustration n’est jamais très loin…

Pas si facile de gérer un Sex Friend en Hostel, Photo by Dainis Graveris on Unsplash

Captain America, la crème des Sex Friends

Si vous m’aviez dit, il y a trois mois que mon Sex Friend serait mon bel américain, je ne vous aurais pas cru une seule seconde. Un Sex Friend, dans l’hostel, avec une chambre privée et un niveau de sensualité au dessus de la moyenne… J’ai gagné le gros lot.

Après le road trip, on a enfin réintégré le mot Sex dans notre relation de Sex Friend, et punaise, je l’ai dégusté mon gâteau au chocolat.

La nuit du retour était parfaite. Les dix jours d’attente n’ont fait qu’accroître mon plaisir, mon appétit et mon désir pour lui.

Vous vous doutez, qu’après tant de temps avec un délicieux gâteau sous les yeux, j’avais très envie d’en dévorer chaque part, tous les soirs, tous les matins, tous les jours.

Sauf que… La frustration est l’amie du sex friend en hostel.

Quand l’ennui mène à l’envie

Lendemain du retour, après un réveil des plus agréables, on part rendre le van. Je le sens un brin distant, comparé à la complicité sous les draps ce matin. Tant pis, je fais ma vie, il fait la sienne. J’ai pris ma journée pour me reposer, mais je m’ennuie. Eh oui, j’ai perdu l’habitude de zoner à l’hostel en semaine.

Je ne vois qu’une chose à faire, et ça nécessite un grand barbu et sa chambre. Mais mes ailes ont déjà trop été brûlées pendant le road trip, et je ne m’y aventurerais pas sans y avoir été invitée.

Pour tuer le temps, aller à la gym me paraît un bon moyen. Je le croise un peu avant, nous y allons ensembles. Mon vagin se sert dans l’espoir d’avoir un bout de ce succulent gâteau.

Séance de gym terminée, je suis suante et je ne ressemble à rien. Il n’est pas bien mieux, mais les oestrogènes sont plus puissants qu’une séance d’une heure de gym. Je ne sais pas ce que j’attends, mais en sortant, je plonge mes yeux dans les siens. « Fais moi l’amour », crient mes pupilles en feu.

Erreur jeune fille ! Pas de sexe ce soir, il va se chercher à manger, et il va méditer seul dans sa chambre ce soir ! J’avais déjà ouvert la bouche pour accueillir la prochaine bouchée du gâteau et il vient de refermer le réfrigérateur sur mes espoirs et mon plaisir !!

Je fais la moue, vilaine frustration, quand cesseras-tu de m’importuner ?

Gérer la frustration et l’espace de l’autre

Bim, voilà, il est là le problème d’avoir un Sex Friend en hostel.

Ton Sex Friend, tu le croises constamment. Et quand tu es gourmande comme moi, si tu as un gâteau au chocolat dans ton frigo, tu veux en manger un morceau tous les jours. Quand le gâteau est à la boulangerie, tu te contentes d’une ou deux fois par semaine. Généralement, ton sex friend n’est pas là sous tes yeux avec sa sensualité et ses promesses d’orgasme. Non, il a sa vie, tu as la tienne, et vos rencontres sont un petit havre de plaisir dans le quotidien !

Alors quand mon Barbu m’annonce qu’il a besoin de méditer ce soir, bien sûr, il a raison. Qu’il prenne son moment pour lui, c’est complètement normal et sain… Mais c’est frustrant !

Et puis, la situation est spéciale aussi. Monsieur n’est pas là pour longtemps, pour une semaine tout au plus, et il repart pour un mois ou deux. De mon coté, je veux profiter de chaque opportunité pour manger mon dessert préféré avant qu’il ne quitte les étagères et que je doive le remplacer par de vulgaires biscuits. Mais du sien, il a aussi besoin de profiter de son temps libre et de son espace pour faire toutes les choses qu’il n’a pas le temps de faire au travail.

Donc quand lui a besoin d’espace et de temps pour lui, bah moi, moi, j’ai besoin de lui en moi… Désirs un brin incompatibles par moment, vous vous en doutez.

Quand les hormones n’acceptent pas

La frustration est donc ma maîtresse au retour de ce road trip. Moi qui pensais qu’après 11 jours d’abstinence, j’en aurais fini d’elle… Raté !

Le lendemain, après le travail, j’ai bien compris le message, j’essaie de lui laisser le maximum d’espace possible. C’est à peine si je le regarde, je ne veux pas me faire trop de mal à regarder ce gâteau que je n’ai pas le droit de toucher.

Pourtant l’envie et le désir rongent mon bassin, j’ai envie qu’il me fasse grimper de nouveau aux rideaux. Oui j’ai trop envie de ses mains, de ses lèvres sur ma peau. J’avais décidé d’épargner mon égo esquinté et de ne pas demander, mais encore une fois Ego 0 – Libido 150.

Alors un petit message et je suis la bienvenue pour le rejoindre.

Ahhh quelques pas, et hop je suis dans sa chambre, 2 portes à pousser seulement et je le rejoins sur son lit.

Le plaisir à quelques portes

Le cube de glaçon croisé dans la cuisine est devenu braise. Et ce n’est pas pour me déplaire.

Après une petite discussion pour la forme, on se mange enfin. Je compte bien m’occuper de lui avec gourmandise, pour qu’il se rappelle que je ne lui veux que du plaisir. Nos langues se lient pour mieux se quitter et s’affairer sur nos fruits bien juteux.

Et voilà, c’est exactement pour ça que je n’arrive pas à faire passer mon égo avant ma libido. Sa langue, ses lèvres, sa barbe, ses doigts oeuvrent de concert pour faire grimper mon plaisir.

Quant à moi, je me plais à aller toujours plus loin pour lui donner le plus de plaisir possible.

J’aime prendre mon temps avant qu’il ne rentre en moi, car ensuite, mon corps décidera pour moi, je serais encore plus à la merci du plaisir qu’il me donne.

Nos corps se retrouvent enfin, ils se lient. Voilà je le retrouve mon Sex Friend préféré là ! Sa poigne, son endurance, sa sensualité, ses lèvres. On fait ça devant le miroir, c’est excitant de voir son visage envahi par le plaisir, et d’y lire l’excitation. Il a l’allure d’un homme sauvage, d’un guerrier viril. C’est enivrant aussi de me voir ainsi, soumise au plaisir qu’il me donne.

L’ébat dure assez longtemps, comme toujours, mais avec Captain America, plus c’est long plus c’est bon. Chaque position amène une saveur différente, grrrr qu’est-ce que je l’adore ce gâteau au chocolat !

Une part de plus de dévorée, j’ai bien fait de laisser une nouvelle fois mon égo au placard. Je m’endors dans ses bras rassasiée et heureuse.

Décider pour être moins frustrée

Le jeudi, j’ai décidé de ne pas chercher à coucher avec lui. Je suis fatiguée de la nuit précédente et je compte profiter de lui le vendredi.

Et puis, moi aussi, j’ai besoin de mon espace… Ok un peu moins, quand il s’agit de contenter mon entrejambe, mais ce soir, j’ai besoin de sommeil.

En vérité, je sens aussi qu’il ne cédera pas, et qu’en prenant la décision, je m’épargne une acide frustration. Oui, je serais un brin frustrée, mais JE l’aurais décidé.

Finalement, une partie de billard en entraînant une autre avec Pokémon, je ne vais pas me coucher aussi tôt que je l’espérais. Et quand le barbu est de retour, je suis encore dans la salle commune. Aïe, je ne voulais pas le croiser, je ne veux pas qu’il pense que je l’attende. Non, je ne t’attends pas, non je n’attends absolument pas que tes lèvres délicieuses se posent sur le bassin que tu viens d’embraser d’un regard.

Je n’ai même pas le temps d’annoncer que je vais me coucher, que déjà il dégaine, il dort solo ce soir, il est fatigué. Ah bah, écoute, ça tombe bien moi aussi, je comptais dormir seule !

Mais s’il avait proposé, aurais-je su résister ? Rien n’est moins sûr…

Frustration 1 – Plaisir 1

Le vendredi, je compte bien savourer mon gâteau, c’est bon là, j’ai été au régime assez longtemps. Et j’en prendrais une grosse part, non mais !

La soirée, il semble un peu perdu et finit par jouer au billard avec BlueBoatHouse, Pokémon et Moi. Je joue en « Amie », mais mon regard le dévore des yeux à la dérobée, j’essaie de faire ça discrètement. Quand la soirée basculera-t-elle ?

Billard terminé, il est encore tôt, il se retire pour appeler sa soeur. Euh… Mais du coup, euh… Je fais quoi. Tant pis, je pars boire des verres et je profite d’un moment d’amitié. Un petit message, je laisse la porte ouverte, il ne la ferme pas. On se retrouvera…

Ou pas. Il est fatigué, et l’appel l’a mis dans de mauvaises dispositions. Pas maintenant. Plus tard.

Si sobre, j’aurais pu entendre raison, saoule, je crie au scandale ! Quoiiiii ? Non, mais ouvre moi ce frigo, je veux une part de gâteau. Tant pis si la crème est plus amère que d’habitude !

Je pars le chercher, je suis confuse, j’argumente, je plante mes yeux de chasseuse dans les siens. Mais rien, même un baiser ne le convainc pas.

Je repars, outrée, avec la promesse de venir le réveiller le lendemain. Sur le moment, je suis triste, vexée et excessivement frustrée.

Le lendemain, je me sens bête de m’être mise dans cet état, son refus est complètement justifié, et remettre en cause mon ego à chaque refus est d’une débilité profonde.

Bref le matin, je le réveille avec sensualité, le plaisir est bien au rendez-vous. Ce matin là, je prends davantage les choses en main, et ce n’est pas pour nous déplaire. Le moment est doux et intense, j’en apprécie d’autant plus l’instant que j’en ai été privée la veille au soir.

Pas ce soir

Le samedi soir, il passe la soirée chez un pote. Je sens une profonde fatigue, je décide de ne pas l’attendre ce soir. J’irais le réveiller demain, voilà, comme ce matin. C’était bien ça. Parfait, super idée.

Je lui confie mes petites pensées. Il est ok pour le réveil, sauf qu’il se réveille à 4h30 du matin. Euuuuhhh ? Quoi ?? Sérieusement ?

Bon bah je vais dormir dans son lit, tant pis. Je ne vais pas mettre un réveil à 4h pour pouvoir le baiser en pleine nuit ! J’ai les hormones en feu mais pas à ce point !

Dans son lit, je m’endors. Quand il rentre, je suis groggy de sommeil, et il est… Arraché. Il sent l’alcool comme jamais, il titube légèrement. Amical, il vient me rejoindre en boxer dans le lit. Grrrr enlève moi ça…

Mais il me prend dans ses bras et je n’ai même pas le temps de passer mes doigts sous l’élastique de son boxer, qu’il ronfle déjà. Ouaip, à priori, la partie de jambes en l’air ne sera pas pour tout de suite.

Frustration du matin, chagrin

Le matin, son réveil sonne plusieurs fois. Il ne l’entend pas. Je le répète plusieurs fois avant de l’éteindre. Il est censé se réveiller pour jouer à un jeu en ligne avec ses potes. Il a besoin de sommeil, je pense qu’il est plus sain qu’il dorme encore quelques heures.

Quand je sens qu’il se réveille, je commence à presser mon bassin sur le sien, il me serre dans ses bras, je sens son désir éveillé entre ses deux cuisses.

Mais là, il ouvre les yeux. Il devrait déjà être réveillé, il est quelle heure ? 7h !!! Pourquoi je ne l’ai pas réveillé ? Il se lève d’un bond, il s’habille, part se faire un café. Il revient, attrape son ordinateur, le pose sur ma part de gâteau, pose ses écouteurs sur les oreilles.

Sous mon regard médusé, il appelle ses amis et commence son jeu. Je peux continuer à dormir, il n’y voit pas d’inconvénient. J’essaie de suivre un peu son jeu, mais c’est trop compliqué. Je me rendors un peu, essayant de montrer mon corps nu de temps à autre.

Zéro effet ! Soit il est vraiment tenace, soit mon corps a perdu de son efficacité. Je pars déçue, une fois encore, il me fait tourner en bourrique.

Mon corps lui dit merci

Le dimanche, il est épuisé. J’essaie dans la journée d’obtenir ce que je n’ai pas eu le matin, mais il lutte contre une sévère gueule de bois.

Il se remet pour ce soir, me promet-il. Ok ok. Je profite de ma journée et de mes amis, c’est bien aussi.

Le soir, on a une revue des photos de notre road trip chez les Tourtereaux. Pendant toute la durée du diaporama, il baille aux corneilles. Il est épuisé, ça se voit.

Je sens que ce ne sera pas pour ce soir, il n’a pas l’air en état de faire autre chose que de dormir.

Eh bien, je me suis fourrée le doigt dans l’oeil… Arrivé à l’auberge, il me propose discrètement de le suivre dans sa chambre.

Et et… Et c’est mieux, que tous les derniers jours. Mon orgasme me fait trembler de la tête aux pieds, il ne s’arrête plus. Est-ce l’attente, la fatigue, ou le simple fait que son pénis s’adapte parfaitement à la forme de mon vagin ? Aucune idée mais c’est si bon.

Sa peau contre la mienne, je prends un plaisir divin, et c’est repue de cette délicieuse part de gâteau au chocolat que je m’endors pour affronter ma semaine.

Serait-ce la dernière fois ?

Il part demain matin, le soir, je profite de sa présence. Je tente de profiter d’abord de l’ami. J’aime bien nos discussions, et si ce sont les dernières, autant en profiter.

On passe la soirée ensembles, avec Pokémon aussi. Puis il annonce aller se coucher, mais enchaîne directement pour m’inviter. Oui, c’est sans doute la dernière fois que l’on se verra. S’il revient dans deux mois, il est possible que je sois déjà partie à l’autre bout de l’Australie.

Alors profitons. Arrivés dans la chambre, ses affaires sont prêtes. Nous nous embrassons, c’est bon, intense. Plus intense, parce que c’est la dernière fois peut être ?

Nos corps se convoitent avec gourmandise. Je lui montre toute l’étendue de mes talents, je le dévore, j’en apprécie chaque morceau, chaque miette.

Nos plaisirs évoluent main dans la main, les positions s’enchaînent lentement, on profite de chaque seconde, de chaque souffle. Sa peau est brûlante quand la mienne est un charbon ardent.

Je l’agrippe, je le lèche, je l’embrasse, il m’empoigne, il me mord, il m’attrape. C’est à la fois très sensuel et sauvage.

Et puis en un dernier soubresaut, il vient. Et je sais que ce sera la dernière fois. (ou peut être pas, mais il est plus simple d’abandonner l’idée de le revoir.)

On s’endort dans les bras l’un de l’autre, avec sous l’épiderme le souvenir du plaisir éprouvé.

Adieu, Captain America ?

C’est le dernier matin. Je reste un peu plus longtemps entre ses bras pour profiter de sa chaleur, de son odeur, de sa tendresse, une dernière fois.

Une bonne amante et une bonne amie, je lui retourne le compliment. Il est temps de se lever.

Dans la cuisine, on discute un peu, mais le coeur n’y est pas.

Il est temps que je parte pour aller travailler, il est temps de se dire peut être Adieu. Aïe, je n’ai pas envie de dire Adieu au meilleur coup de ma vie.

Mes collègues sont déjà dans l’entrée, je pars le chercher. Il me fait un check. Euh, sérieux ? Viens dans mes bras, gros bêta ! Un câlin d’Adieu, un dernier baiser avec le goût amer de la frustration des prochaines semaines à venir.

Te reverrais-je délicieuse forêt noire ? Pourrais-je de nouveau goûter à l’onctuosité de ta génoise, la douceur de ta mousse, le croquant de tes cerises ?

Pour le moment, je ne suis pas prête à passer à de vulgaires biscuits. Il va me falloir quelques semaines pour oublier le doux sucré de ta peau. Un petit régime me fera peut être du bien… Qui sait ?

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