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Les Aventures Croustillantes +18 ans

L’art des Sextos

Donc forcément, si on me tend une perche… je l’attrape. Et tout naturellement, je tombe rapidement dans les sextos.

Sextos … Photo by Brittani Burns on Unsplash

Oh, ça fait bien longtemps que je maîtrise l’art du sextos. Exciter un mec à plusieurs milliers de kilomètres ? Facile. 

Avec les applis, ça a toujours été un petit jeu plus ou moins malsain dans lequel on peut tomber. 

Mais depuis peu, je le fais moins par manipulation et davantage par plaisir. J’en deviens presque accro par moment. 

Au début, un jeu… 

Vous me connaissez un peu et les allusions me font vite partir au quart de tour. C’est comme ça, une de mes conversations préférées c’est celle autour du sexe. 

Dans ce domaine, chacun a son avis, son expérience, son petit mot à dire, ses questions… Finalement, c’est un sujet facile, on rit, on partage, et on se rend vite compte que la norme n’existe pas vraiment. 

Donc forcément, après quelques messages sur les applis de rencontre, si on me tend une perche… je l’attrape. Et tout naturellement, je tombe rapidement dans les sextos. 

Au début, ça me faisait surtout rire de chauffer un peu mes petits matches, de les allumer, de leur donner du croustillant, de l’humour… et de l’envie. 

Mais les sextos, je les faisais plus dans le but de les exciter que de m’exciter moi. Mon sourire coquin sur le visage, je les écrivais pleine d’inspiration, dans le train, au bureau ou même à un déjeuner en famille. 

Une bonne alternative au porno

Et puis, depuis peu, les sextos sont devenus pour moi une vraie source d’excitation. 

Je regarde du porno depuis bien longtemps, mais depuis quelques mois, le porno me dégoute. Seulement quelques minutes sur un site me rendent nauséeuse. 

Oui, certaines scènes (Je ne vous dirais pas lesquelles !!) m’excitent, font monter la tension, titillent mes hormones, mais les secondes qui suivent le plaisir, je me sens sale, presque honteuse (ne vous faites pas d’idées, je regarde des trucs classiques ^^). 

Oui aussitôt le plaisir ressenti, je regarde avec stupéfaction les images qui défilent sur l’écran. Pourquoi suis-je même excitée par ce que j’y vois ? Pourquoi regarder des corps étrangers se donner du plaisir font-ils gonfler ma fleur de plaisir ? 

Alors quand j’ai le temps, je lis des histoires pornographiques, ou érotiques, et le plaisir vient, plus lentement mais il vient. 

Et puis, il y a les moments, où seuls les textos arrivent à me mener au dernier grade de l’orgasme.

Le déclic

Je me rappelle d’un déplacement professionnel en Chine. Pas de VPN, impossible d’accéder à un site de vidéos ou d’histoires un peu érotiques, et mon imagination ne suffisait pas. Pourtant, j’avais envie, je sentais un vif désir au creux de mes reins, une envie irrépressible de me laisser aller au plaisir. 

Panique à bord, je fais quoi ? Comment répondre à ce besoin qui me tenaille ? 

Je jette une bouteille à la mer à Paul, un de mes anciens plans culs :“Excite -moi !”. Je n’ai pas beaucoup d’espoir au début. Il répond rapidement, et après quelques questions se décide à me sextoter de la meilleure des manières. 

Barbotant dans mon bain, le téléphone dans une main et le pommeau de douche dans l’autre, le plaisir monte à la lecture de ses textos, jusqu’à son apogée. Le plaisir est déjà atteint et pourtant je continue la lecture, avide et  prête à recevoir une deuxième vague de plaisir. 

Ce soir-là, je me rends compte que faire des sextos, c’est rigolo, mais les recevoir peut être plus qu’excitant. 

Avec qui ? 

Au début, naturellement, je me tournais vers mes plans cul. Après tout, à défaut d’être disponible sous ma couette, ils l’étaient du bout des doigts. 

Mais le problème, c’est que j’ai vite senti que je tournais en rond. Et surtout, que j’en dévoilais trop…

Parfois, dans les sextos, je m’emballe, je me fais encore plus coquine que je suis, j’en rajoute, j’envoie du pâté quoi… Et une fois sur place, suivant l’humeur, le désir et ma libido du jour, je n’ai pas envie d’aller aussi loin que les textos envoyés… Aïe Aïe, le monsieur risque d’être déçu. 

Finalement, je trouve maintenant que les meilleures personnes avec qui échanger des sextos restent… des inconnus que je ne verrai jamais ! Bon ça, il ne sont pas au courant, mais bon… 

Facile du coup, je peux en rajouter des tonnes, me mettre dans des situations mentales qui m’excitent, mais ne jamais avoir à les assumer par la suite ! 

Bref, avec les inconnus, il n’y a pas de limites, et si ça va trop loin, il suffit de s’excuser et de dire Adieu… Mais généralement, les plans sextos ne  durent jamais plus de quelques semaines !

Photos ou pas ? 

Voilà une très bonne question, est-ce une bonne idée d’envoyer une petite incitation visuelle avec les petits sextos que j’envoie ? 

Personnellement, j’aime bien. Je reconnais, c’est peu sage de ma part. Mais désolée, il n’y a rien de mieux pour faire monter le désir de ces mâles en rut qu’un petit support visuel à ma prose… 

J’ai conscience que rien n’est privé à partir du moment où il est envoyé. Mais je ne suis ni Madonna, ni Donald Trump, si ces photos venaient à être découvertes, tant pis. Mes fesses doivent remplir quelques Gigas du Cloud, en tout anonymat.  

Car attention, si je prends plaisir à chauffer mes petits partenaires de sextos avec des petites photos Olé Olé, je prends des précautions. 

La règle d’or est simple, fesses oui, visage proscrit ! Or de question qu’on puisse reconnaître ! Et si c’est le cas, c’est que la personne connaît mon derrière ou autre chose d’encore plus intime par cœur… 

Conclusion

Si vous n’avez jamais vraiment essayé, je vous conseille de vous lancer. Si dans un premier temps, les mots ne viendront peut-être pas d’eux même, ils finiront par se taper tous seuls sur votre clavier. 

Finies les histoires alambiquées, le sexe brut et sans sensualité des pornos, vous êtes le propre scénariste de votre plaisir solitaire… 

Il est temps pour moi, de n’utiliser que mon imagination pour mes petites sessions intimes, me voilà prête ! Entraînée par les sextos, je vais enfin pouvoir ne compter que sur moi même ! 

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