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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Un retour un peu sauvage… 141

Ma libido est revenue, et elle n’y est pas allée avec le dos de la cuillère. Mais quand on n’a pas de chez soi, où le faire ? La rue ?

Retour de ma libido… Photo by Deon Black on Unsplash

L’histoire de cette nuit où la libido est enfin revenue sera un peu courte…

En effet, mes souvenirs restent un embrouillés par l’alcool, et puis disons que ce soir là, je n’ai pas fait dans la dentelle, même si j’en portais…

Ma libido plus forte que jamais

Donc nous voilà un jeudi, 15h, je ne travaille pas ce soir au restaurant. Et… ma libido est revenue. Le deuil est fait, et elle est plus forte que jamais. Dieu merci, je ne deviendrais pas nonne !

Donc ce soir j’ai envie, ce soir, je veux mettre fin aux deux mois et demi d’abstinence. Coûte que coûte…

Je traîne sur Tinder, peu convaincue par les profils avec qui je matche. Ah tiens, celui là n’est pas si mal. Je le chauffe gentillement, mais sûrement…

Oh, et puis la vraie vie, c’est mieux, je bois un peu de vin blanc à l’auberge, et je rejoins mon pote Marco et ses amis au bar.

Euh… C’est marrant, tu ressembles à Sebastian de Tinder…

Arrivée au bar, il ne me faut pas une seconde pour me rendre compte que l’homme assis en face de Marco, avec qui il rit gaiement, n’est autre que le match Tinder que je viens de titiller… Oups.

Il se retourne, il me dévisage, il se présente. Plus de doute, Sebastian s’appelle aussi Sebastian dans la vraie vie. Il me sourit malicieusement. Bon il semblerait que j’ai trouvé mon biscuit de ce soir.

C’était trop facile pour être vrai, après plusieurs pintes, il nous quitte, il part travailler. On décide d’aller boire et manger dans son bar… ça me va très bien.

La soirée se poursuit, les verres se vident les uns après les autres, la bière fait place aux margaritas, puis au vin rouge.

Tant pis…Tu as raté ta chance.

On quitte le resto de Sebastian pour rejoindre le bar de mon ancien hostel. Ce n’est pas mon bar préféré, mais il pleut, j’ai 5 grammes d’alcool dans le sang, et on y rejoint une bonne amie.

Sebastian promet de nous rejoindre. Il ne viendra jamais.

Je ne sais même plus ce que je bois, j’ai l’impression d’avoir 20 ans. Aux toilettes, tout tourne, je parle à mon reflet dans le miroir, je ris… La gueule de bois du lendemain s’annonce salée.

Je me tente un karaoké sur « I will survive ». Petit échec, le ridicule ne tue pas.

Dansons… Dansons…

Et je décide de danser, encore et encore. J’adore quand un homme me fait danser, quand il me fait tourner sur moi même. Attention, je ne suis pas une très bonne danseuse, je ne veux pas suivre, je piétinne. Mais si mon partenaire sait me dompter, alors c’est une partie de plaisir pour nous deux.

Ce soir -là, je crois que la bête était absolment impossible à dompter. Mes deux cavaliers en ont fait les frais.

Je vois bien que Brazilianos (c’est un pseudo, vous emballez pas !!) me regarde avec désir, envie. Bon il n’a pas réussi à me dompter sur la piste de danse, mais après tout. Toujours pas de signe de Sebastian, je consulte mon téléphone. Il est trop tard pour lui… Tant pis.

Une envie un peu trop pressante

Face à la bouille gourmande de Brazilianos, je l’embrasse. Il me rend le baiser, passionné. C’est très clair qu’il en a envie. Son baiser est agréable et puissant.

Il est grand, robuste, un peu rond. Un joli sourire illumine son visage. Il est chauve, pas tout à fait mon genre, mais bon.

Je lui glisse à l’oreille que j’ai envie de lui, là, tout de suite, maintenant. Il me regarde décontenancé. Euh, maintenant… mais… Mes gestes ne lui laissent pas le choix.

Ma libido a pris le contrôle de mon cerveau. Je le tire dehors. On traverse la rue.

Il ne sait pas quoi faire, il m’attrape, il m’embrasse. On ne peut pas aller chez moi, je suis dans un dortoir avec 5 filles. Mais il a un appartement, allons-y.

Non, on ne peut pas. La raison est aussi floue que ma vue à ce moment là. Il persiste, on ne peut pas aller chez lui.

Oui, mais moi, j’ai très envie, et je ne compte pas attendre. C’est ce soir ou jamais !

A l’ancienne…

Alors on fait ça, là sur le trottoir, dans la rue. Nous ne sommes même pas à l’abri des regards.

Ma pudeur est avec ma dignité, bien loin, fuyant la fureur de ma libido. Tant pis.

C’est un épisode de sexe assez médiocre. Il a trop bu, il essaie, il s’occupe même de moi, allongée sur le bitume.

Trop d’alcool, un terrain hasardeux, et même un passant qui en aura trop vu. Cette reprise d’une vie sexuelle, est un brin médiocre, mais au moins, je ne pourrais qu’aller en m’améliorant…

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