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Réflexions

Zonée

Non, je n’ai pas disparue !! Non, je n’ai pas 12 panda points (mois sans sexe). Merci, j’ai eu une vie sexuelle active depuis mon retour dans la capitale !

Sauf depuis un mois, depuis que je me suis faite friendzonée.

Il n’y aura pas d’article sur le jeune homme en question. Le premier droit de véto du blog a été accepté. (je sais, il en a de la chance ;)).

Back to the friendzone. 

Donc voilà, je me suis faite friendzonée.

Bon ok, j’étais déjà dans cette zone avant. Donc ça reste assez logique, et ce n’est sans doute pas plus mal. Je ne fais qu’y retourner.

Avant que quoique ce soit ne se passe, j’étais sa pote. Et d’ailleurs, ça m’allait d’ailleurs très bien. Puis le sexe est venu s’en mêler… Et vous savez comme j’ai un petit faible pour cette petite activité sportive en duo (ou plus pour les plus coquins)…

Ça pique un peu, je ne vais pas mentir. Pour la première fois, je passe du statut d’amante à celui d’amie, et ce, contre mon gré.

La Sexzone

D’habitude, quand on m’affecte une zone, c’est plutôt la sexzone.

D’ailleurs, avant même de rencontrer certains garçons, je suis déjà classée « Sexe ». Pas de mariage, pas d’amour, nope, estampillée « Coquine ». Retour en arrière impossible.


Le GPS de l’amour me maudit. En quelques messages, je me déroute de mon but ultime, l’amour.

“Attention, vous empruntez un chemin sans issue, il vous emmène dans une zone de désir sans lendemain

-Roh aller, ce n’est pas une petite blague un peu douteuse, une allusion à peine masquée, ou une petite photo un brin dénudée qui vont me classer définitivement dans la case “Partenaire Sexuelle” – Mariage et Amour impossible.

– Faites demi-tour dès que possible.”… “Erreur 404 – zone de sexe sans lendemain. »

Alors oui, ça j’ai l’habitude. Je suis libre et libérée, sans doute trop, j’ai la langue bien pendue, les mœurs un peu légères par moment, et un vif appétit sexuel. Mais aller, ce serait sympa que les mecs passent au-dessus de ça. J’ai un cœur énorme sous toutes ces hormones débridées ! 

C’est un peu l’histoire de ma vie, alors si j’avais été une nouvelle fois sexzonnée, j’aurais versé une petite larme, haussé les épaules et next blaireau !! 

Ces zones grises…

Ce n’est jamais agréable de passer d’une zone de désir, à une zone de non désir. Mais je m’en remettrais.

En revanche, ça me questionne sur ce type de relations. Je ne vais pas mentir, j’ai eu bien plus de sexfriends ou de plans culs que de chéri. D’ailleurs, ai-je jamais été en couple ?

La zone grise, c’est ma zone. J’en connais toutes les nuances, sans vouloir faire de jeu de mot !

D’ailleurs, ces relations ni d’amour, ni d’amitié, je les maîtrise tellement à la perfection que je deviens intraitable sur le lexique.

Un plan cul, tu ne le vois que de temps en temps, tu ne partages qu’une complicité purement physique. Un petit coup, un câlin à la limite et ciao bye bye. Pas de dîner, pas de film, un verre à la limite.

Le sexfriend, c’est différent. On discute, on dîne, on plaisante, on fait l’amour. Parfois, on reste même dormir. Mais pas de texto, pas d’attache. Juste le plaisir de passer un moment à deux de temps en temps.

L’étape d’après c’est le couple… Attachement, devoirs, projections… Celui là, autant dire que je ne le maîtrise pas du tout !

Et puis entre tous ces concepts, il y a mille couleurs, il y a l’humain… Alors ce n’est jamais aussi net, jamais aussi clair, et bien plus changeant.

Mais est-ce que ça peut marcher ?

La vraie question, c’est « Est-ce que c’est durable ces pseudos relations ? ».

J’ai le regret de vous annoncer que non. Aïe, même moi, avec ma carte d’abonnement Platinium, je dois être réaliste. Ça ne fonctionne pas, ou qu’un temps.

Être assise une fesse sur deux chaises, c’est parfois plus agréable que de rester debout. Mais à la longue, on finit tout de même par essayer de trouver sa propre chaise.

Pour quelques semaines, quelques mois, tout au plus, ça permet de se faire plaisir sexuellement, d’avoir cette petite dose de tendresse qui nous manque tous un peu. Mais après…

Les cacahuètes, on les grignote pour apaiser la faim. Ça fait rarement un vrai repas…

On s’attache ou on s’abandonne…

Comme le dit si bien Christophe Maé, on s’attache ou on s’abandonne. Ou plutôt, on se lasse.

Le sexe, c’est cool. Explorer son désir seul ou à deux, c’est encore plus sympa. Donc un plan cul ou un sex friend, évidemment que ça a un intérêt. On s’amuse plus qu’en multipliant les coups d’un soir. Sauf peut être pour les chasseuses comme moi.

Mais au bout d’un moment, si le tintement des sentiments ne vient pas pimenter nos corps à corps, on finit toujours par se lasser. Il manque malheureusement cette petite épice qui ferait d’un bon plat, un délice pour le palais.

Et quand on ne se lasse pas… C’est qu’il est déjà trop tard, l’épice est là, mais malheureusement généralement seulement dans notre placard.

Ça m’est arrivé quelques fois. Non, Mylène, vous ne serez jamais en couple. Non, Mylène, pas de sentiments, par pitié. Trop tard. Parfois, c’était de l’amour, parfois de la dépendance affective. Mais ce qui est sûr, c’est que j’attendais quelque chose de bien différent de ce qu’ils pouvaient me donner.

De bonnes résolutions ?

En partant d’Australie, je m’étais dit : « Maintenant, ça suffit les substrat d’amour ! Faut être claire dès le début ! ».

Au fond, c’est être en couple que je veux. Enfin, je n’aime pas ce terme froid. Disons qu’au fond, c’est trouver une personne avec qui rire, partager plus qu’un lit, sortir, rentrer, faire plein de choses et ne rien faire, et surtout quelqu’un à aimer à double sens.

Je ne veux pas le mariage, le quotidien, je ne suis même pas sûre de vouloir partager un appart. Non, je ne veux pas tout partager, je veux garder mon indépendance.

Sauf que voilà… Trouver quelqu’un, c’est facile pour certaines, et plus compliqué pour d’autres.

Et en attendant, on fait quoi ? On reste là debout, à attendre qu’une chaise se libère. Ou on pose une fesse une demi seconde ? On s’assied par terre, on abandonne ? Ou alors, on s’assied entre deux chaises au final ?

Alors, on fait ce qu’on peut ! On craque parfois, on espère aussi. Rester flous, pour se laisser la possibilité d’évoluer dans un sens ou dans un autre…

C’est souvent dans l’autre, mais tant pis. Parce que tous les beaux moments volés valent bien les quelques heures de déprime qui suivent.

Le cas de l’Amiant

Cette dernière relation était encore plus floue. D’abord, ami, ensuite amiant (ami + amant), et nous repartons sur une amitié classique.

C’est assez simple de garder de bonnes relations. Cette fois-ci, pas de ghosting, pas de perte totale de contact. Avant tout, nous sommes amis.

Le voir ne rend pas chèvre non plus, même si j’ai des rechutes parfois. Mon désir n’existait pas, il y a quelques mois. Il finira bien par disparaître.

Alors je tangue parfois, quand l’alcool s’en mêle, les hormones me poussent vers lui, et je lutte tant bien que mal. Il va falloir encore plusieurs bourrasques de vent pour éteindre ce feu.

Mais on est sur la bonne voie…