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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Dernier appel pour le chilien… 144

Chilien, je n’avais jamais fait, peut être qu’il est temps d’essayer ? Mais il a l’air un peu moins facile que prévu…

Chilien, Photo by Dainis Graveris on Unsplash

Vous vous rappelez Sebastian, mon match Tinder ? La première nuit où ma libido a repris ses droits, je pensais coucher avec lui, puis l’alcool en a décidé autrement. 

Le soir où j’ai joué au docteur, c’est moi, cette fois-ci, qui a repoussé ses avances. 

J’avais presque oublié ce petit coup d’un soir potentiel. Sebastian n’est pas mal, brun aux yeux noirs, un sourire charmeur et des yeux qui rient, mais il n’est pas très grand… Ok, il est petit, bien plus petit que moi. Du coup, ce n’est pas vraiment mon type. Donc, pas de regret si ça ne se fait pas… 

Jusqu’à ce que… 

Un matin, je me rends tranquillement au travail. Employée dans un hôtel pour faire les chambres le matin, ce n’est pas le job du siècle, mais un sou est un sou. 

Bref, arrivée là bas, je regarde les feuilles d’attribution des chambres, et je vois Seb… Ok, je ne connais pas cette fille, encore une nouvelle. Elle n’est pas dans mon équipe, tant mieux. 

Mais alors que je rentre dans notre petit local, qui vois-je ? Sebastian !! Il me fait un câlin, chaleureux. Il a son petit sourire coquin. J’ai presque honte, je sue après mes dix minutes de vélo pour venir, je ne suis pas coiffée et je porte cet horrible uniforme. Bref, je ne suis vraiment pas au top de ma beauté. 

Il n’a pas l’air d’en tenir compte. Au contraire, il est tactile, et chaleureux. 

Le petit chilien est bavard, et il me raconte déjà qu’il quitte la ville pour rejoindre Perth en début de semaine suivante. Nous sommes jeudi, il part lundi. Une idée germe alors dans mon esprit… 

Nous ne sommes pas dans la même équipe, alors nous nous séparons. Mais à chaque fois que nous nous croisons, il en profite pour me parler, pour me masser les épaules, bref pour flirter un peu… 

Je ne le croise plus vers la fin… 

Un chilien… je n’ai jamais fait… 

Hum, après cette petite entrevue, entre mon désir d’avoir un homme entre mes cuisses et ses massages plus que prometteurs, je me dis qu’il est peut être temps de provoquer le destin avec Sebastian… 

Je lui envoie donc une petite bouteille à la mer via Instagram… Qu’il reçoit avec chaleur. Le rendez-vous est convenu, après mon job de serveuse, ce soir à 22h, nous nous rejoignons sur la plage, pour… tester la compatibilité franco-chilienne.. 

Après plusieurs allers-retours un peu confus, on finit par se retrouver chez lui. Il habite littéralement à 3 minutes de mon hostel, et j’ai le temps de me doucher et de me faire belle avant de le rejoindre. 

Euh… je pensais que le chilien était plus chaud… 

J’arrive sur sa terrasse, il sirote une bière en m’attendant, il m’en propose une et j’accepte. Il est bavard, nous discutons gaiement. Il partage sa chambre et même son lit avec sa coloc, il me promet que rien ne s’est jamais passé, j’ai des doutes. Bref, on n’a pas toute la nuit, elle revient vers 1h du matin. 

Bah, si on n’a pas toute la nuit, autant y aller maintenant, non ? 

Le chilien ne semble pas de cet avis, il continue à nous servir des bières, à fumer un peu, cigarettes et joint. J’ai envie de lui, de sa peau caramel. Alors, mon regard se fait plus insistant, mes gestes deviennent plus lents, plus sensuels… ou du moins, j’essaie de leur donner cet effet. 

Pas de réaction, il me parle comme un ami, comme un vieil ami même. Il était plus dans le flirt ce matin au travail, qu’en cet instant… Je me mords les lèvres de frustration. Allez Sebastian… On y va maintenant ! 

Je pose mes jambes sur les siennes, et je le regarde dans les yeux. Cette fois-ci, il comprend le message. Il me propose de rejoindre sa chambre… 

Finalement, le chilien, c’est chaud… 

Enfin dans sa chambre, l’ambiance change du tout au tout… Il met une petite musique sexy d’ambiance, puis il se met à m’embrasser avec passion. 

Son baiser est parfait, vous savez ce genre de baiser qui vous allume en un rien de temps. Ses mains agrippent ma peau, ses lèvres commencent à caresser mon cou. Je pense que c’est une de mes zones les plus érogènes, j’adore. Oh oui, j’en frissonne. 

Il est si sensuel, j’en perds la parole, nous nous dégustons, les baisers, les morsures, les caresses, on se veut et c’est plus que limpide. Mon débardeur s’envole, suivi de son tee-shirt. Son torse est plutôt musclé, sans poil, il a juste une toute petite briochette, il est sexy. 

Ses doigts experts enlèvent mon soutien gorge, et dégrafent ma jupe. Il contemple ma semi nudité, mes petits seins ronds, et mon ventre. Et il commence à les dévorer, à les lécher, les mordiller. Et sa bouche se déplace plus bas. Je m’installe pour ma petite session de massage intime. 

Mais le jeune homme n’use que très peu de sa langue. Si ses doigts s’avèrent agiles, sa langue est paresseuse et le plaisir a du mal à monter. Aller, je le tire vers moi, je suis en train de me refroidir, réchauffe moi de ton baiser. 

Une compatibilité presque parfaite… 

Mes gestes le poussent à revenir vers mes lèvres, et son baiser réveille mes hormones en quelques secondes. Il presse son corps contre le mien. A travers nos sous-vêtements, nous frottons les fruits de nos désirs… et mon plaisir commence déjà à se réveiller. 

Il se lève d’un bond pour aller chercher un préservatif, puis avec délicatesse, il se débarrasse de mon tanga. Il enfile le petit rond de caoutchouc et enfin vient en moi. 

La suite est si sensuelle, nos corps se répondent, s’agrippent, se mordent. Son corps est presque aussi brûlant que le mien. Nous restons longtemps, lui sur moi, il me contemple, il me mange, et il imprime un rythme lent puis plus rapide. 

Je finis par reprendre le dessus sur lui. Et alors que je le chevauche, mon orgasme vient, et j’en tremble, son excitation redouble et à son tour, il tremble de plaisir. Je m’affale sur lui, et nous nous câlinons doucement… 

Un accueil chilien ? 

On se câline, je passe mes doigts sur son torse. Je profite de cette tendresse post coït que je chérie. Son corps sent bon, et il est si chaud, j’enroule mes jambes autour de lui. 

Nos langues se délient, nous discutons de sa nouvelle vie à Perth, et de mon ancienne. 

Après quelques minutes de câlin, je le sens un peu ailleurs, un peu tendu. J’ai presque l’impression qu’il voudrait que je parte. Il tourne sa tête vers moi. 

Son sourire paraît presque faux. Et il me pose une drôle de question. “Qu’est-ce que tu veux faire maintenant ?”. Euh, je ne sais pas, juste profiter de la chaleur de nos corps et voir si on peut raviver l’excitation. Quelle drôle de question ! J’ai presque envie de partir, mais mon abricot ne l’entend pas de cette oreille. 

Il finit par ajouter: « Tu veux un second round ?”. Haha, mon dieu, mais le petit chilien ne lit pas entre les lignes, vraisemblablement ! Evidemment que je veux un second round ! 

Pour seule réponse, je l’embrasse avec intensité. Je crois qu’il a compris le message. 

Bad girl. 

Pour commencer, je commence à m’occuper de lui. Et mes lèvres et ma langue expertes ne le laissent pas de marbre. Il commente presque. Son excitation monte encore d’un cran. 

Oui, ce deuxième round est tout aussi sensuel. Nos corps retrouvent le même plaisir à se frotter, à s’emboîter, à fusionner… 


Les positions deviennent un peu moins sages, et le plaisir du jeune homme vient un peu plus vite que la première fois. Au moment où je sens que son plaisir arrive, mes doigts s’activent sur mon petit bouton magique, et l’orgasme électrise tout mon corps. 

Nos corps épuisés de désir se relâchent et nous nous endormons presque l’un sur l’autre. Paresseuses, nos carcasses brûlantes doivent se séparer. Il est presque 1h, et sa coloc va bientôt rentrer… 

Avant que nos peaux se décollent, il me glisse à l’oreille qu’il ne pensait pas que j’étais une Bad girl comme ça… Merci petit visage de Marie Chantal ! 

Une dernière étreinte, un dernier baiser qui nous fait presque basculer vers une nouvelle traversée du plaisir, et nous nous rhabillons. Dernier verre et dernière cigarette dehors… Il est temps de rentrer. 

Epilogue

Une dernière fois… 

Après ce premier rendez-vous, j’avais envie de revoir Sebastian au moins une fois avant son départ. J’avais 4 jours. Le lendemain, je travaille en binôme avec lui à l’hôtel. J’ai envie de lui faire l’amour dans une des chambres, mais il est concentré, professionnel (enfin, pas méticuleux… mais c’est une autre histoire…). Je tente tout, mais il est pressé, il veut finir vite. Pas de sexe, en cette matinée. Je tenterais autre chose… Un bon amant comme ça, ça ne court pas les rues, alors autant en profiter. 

Mes règles et son emploi du temps chargé en décideront autrement. Tant pis. Le lundi, il part… 

Deuxième chance 

Sauf que le covid arrive à Brisbane, et il revient. Quand je le comprends, je m’en frotte les mains… et je lui envoie un message, excitée comme la braise… 

Pas de réponse tout de suite, puis le matin, il se retrouve dans mon équipe de travail… Hum… et si on faisait des bêtises ? 

Littéralement, je le harcèle sexuellement pendant les quatre heures de travail. Il rit, il flirte parfois, mais la plupart du temps, il est distant. Roh, mais punaise, c’est quoi son problème ?? 

Il repart sur son scooter en me promettant un verre un soir de la semaine… Euh mais mon petit chaton, ce n’est pas un verre que je veux… C’est toi ! 

Finalement, la pluie, ça a du bon… 

Et puis, il commence à pleuvoir, un beau temps pourri, il fait presque frais… Presque… 

Miracle, la pluie amène un petit message de mon chilien. “Isn’t it the perfect weather for an escape of passion ?”… Que répondre à ça, si ce n’est… “Yes”. 

Il n’en faudra pas plus. Le deuxième rendez-vous est absolument identique au premier. Le chilien est amical, presque froid, enfin pas sexuellement orienté au début. Et une fois la porte de la chambre fermée, la braise prend en un instant. 

Cette deuxième fois, ces deux rounds, sont exactement à l’image de la première fois. 

Oui, Sebastian est le parfait sex friend. Il n’est pas assez beau et intéressant pour que je tombe amoureuse, il est trop distant pour tomber amoureux, mais au lit,  il est presque aussi savoureux qu’un certain gâteau au chocolat… 

Mais un biscuit reste un biscuit… 

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