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Les Aventures Croustillantes +18 ans

Timide

N’oublions jamais l’intérêt d’avoir un plan cul dans son entourage. C’est grâce à lui qu’enfin je suis débarassée de mes pandas points.

J’aborde les fêtes de fin d’année de manière légère après avoir une nouvelle fois profité des douces attentions de mon ancien avocat préfèré.

Pas de chasse, pas d’émotion particulière, pas de quoi vous faire tout un article.

En revanche, ce soir du 29 décembre mérite un petit article.

Contexte

Dernier spectacle de l’année pour la Compagnie Merlot. C’est un peu Mylène et les garçons, 4 des merlots et moi.

A peine entrée dans le bar, je le vois, dans le coin de la pièce en train de discuter avec Paul. Il me sourit. Ses yeux verts foncés sont persants, et il a un très joli sourire. Ses lunettes lui donne un petit coté intellectuel, très sexy.

Mais pas le temps de m’apesantir, il est temps de monter sur les planches. On s’éclate sur scène, c’est pas la meilleure histoire, mais c’est fluide, on s’amuse, le public aussi, et c’est le principal.

Une grande partie de nos élèves sont venus pour l’occasion. Le bar est à nous pour le reste de la soirée. On investit le sous sol et la scène devient notre piste de danse.

La bière à 8 degrés commence à faire son effet sur moi. J’ai envie de corps contre le mien. Je vois les regards des uns pour les autres, je sens que la tension sexuelle n’est pas que dans mon bas ventre.

Green Eyes est là, il se trémousse avec timidité dans le coin de la scène. Je le regarde, je m’approche, et alors qu’une musique latino retentit, je tente tant bien que mal de l’inciter à me faire danser.

Sortie Nocturne

Son regard est un peu mystérieux, il a l’air à la fois gêné et séduit. Je ne sais pas bien si je lui plais, ou si je lui fais peur. Je m’éloigne un peu.

La nuit est encore jeune, j’ai encore bien le temps de planter mes crocs dans sa chair.

D’ailleurs le bar ferme, on migre vers Châtelet, certains en profitent pour se remplir le ventre d’un kebab douteux, avant d’entrer dans un vieux Café Oz des familles.

On est vendredi 29 décembre, on va au plus simple. Le bar-boîte est assez vide. Toute l’équipe s’installe au milieu de la piste de danse. On a perdu la moitié des élèves et tous les profs sauf moi.

Mais Green Eye est toujours là. Je parcoure des yeux le reste de la piste de danse. Nope, aucune proie ne me plaira plus que celle-ci. Je le sens timide, un peu gauche presque, et bizarrement je trouve ça touchant, presque sexy en fait.

Un premier verre, je sens qu’il se détend un peu. Je le regarde à la dérobée. Pour cette proie là, il va falloir y aller doucement, je vous le dis…

Rapprochement timide

La musique est très forte, les danseurs se sont multipliés et on se sent un peu opressés. On décide donc Green Eyes et un autre élève F. de faire une pause.

Nous nous installons sur une banquette. Green Eyes et moi sommes un peu cachés de F. par un massif poteau. Nous nous enfonçons dans la banquette. Le regard vert de ma petite proie se fait plus assuré. Ses mains commencent à chercher les miennes.

Là dans la pénombre, les yeux dans les yeux, nous. commençons doucement à nous caresser les mains.

C’est doux, c’est presque romantique. Si on se chope, ce sera la chope la plus mignonnette de ma vie.

D’autres nous rejoignent et nous cessons nos petites papouilles. De temps en temps, nous nous jetons des coups d’oeil à la dérobée.

La pause est finie et nous repartons trémousser nos corps. Le sien et le mien se cherchent, et discrètement nos peaux cherchent le contact, nos doigts s’entrelassent discrètement, nos pupilles se cherchent, nos hanches se cognent.

Le temps et l’air sont comme suspendus autour de nous. On est presque surpris quand toute la troupe décide de partir. Je veux rester pour le goûter. Oui j’ai peur qu’il s’évapore si nous partons.

Nous ne sommes plus que 3, un pote à lui, et nous deux. Son pote décide de commander un verre. Ça nous donne un bon prétexte pour rester.

Le baiser

Alors que Smiley Boy (le pote… je l’appelle comme ça parce qu’il a gardé le même sourire toute la soirée ! Un truc de dingue, un sourire jusqu’aux oreilles, presque creepy !) commande son verre. Green Eyes me frôle de ses doigts, je me retourne vers lui. Il me prend la main.

Je sens que c’est le moment, nos visages se rapprochent lentement et voilà que nos lèvres se goûtent. D’abord timidement, et puis avec de plus en plus de désir.

Ah il embrasse bien, il est doux, mais pas que. Mon désir s’éveille et je sens que le sien aussi. C’est bon, on est prêts à partir. Sauf que Smiley Boy vient de commander un cocktail et qu’on se sent coupables de le laisser seul.

Dès qu’on sent qu’il va se retourner, on arrête nos baisers. Il ne semble même pas s’être rendu compte de notre rapprochement. On le suit de loin sur la piste de danse, et à chaque fois qu’il nous tourne le dos, nos langues se retrouvent.

C’est excitant de se cacher de quelqu’un, c’est un jeu assez agréable. Ma petite proie devient de plus en plus enhardie, et je sens qu’il est vraiment temps de le ramener chez moi.

Collant

Haha c’est sans compter sur Smiley Boy. Le mec finit par nous capter, et alors qu’on lui dit qu’il peut rester, mais que nous on s’en va. Il ne l’entend pas de cette oreille et décide de nous suivre dehors.

« Attendez moi, je vais juste prendre un kebab. ». Green Eyes est gêné, il hésite à abandonner son ami beaucoup trop saoul, au milieu des rues de Châtelet. Bon ok, aller on attend de le mettre dans un Uber, et on rentre.

Heureusement qu’on s’embrasse pour passer le temps… Parce qu’il nous faut bien une grosse demi heure pour enfin pouvoir mettre l’homme au sourire éternel dans un Uber.

Enfin, la nuit est à nous…

Tout avait bien commencé

Dans le taxi, nos doigts se lient encore, nos regards se dévorent. On parle un peu, mais on sent tous les deux qu’il est temps de laisser nos corps s’exprimer.

On s’échappe de l’habitacle, on court presque jusqu’à la porte de l’immeuble, on s’embrasse devant. Mes doigts tapotent le code d’entrée avec vélocité.

Nos pieds avalent les marches rapidement. La clé tourne dans la serrure, je le sens derrière moi, impatient. Il parcoure l’appartement du regard. Je n’avais pas spécialement rangé, c’est un bazar sans nom, mais tant pis.

Nos bouches se retrouvent, nos manteaux tombent sur le sol, nos chaussures sont laissées à l’entrée et je le pousse vers mon fauteuil. Il s’y assoit, je lui enlève son pull. Il retire le mien. Je me cale à califourchon sur lui, et je l’embrasse encore.

Dans chaque baiser, tout mon désir pour lui s’exprime. Nos corps se collent, se décollent, j’ondule du bassin. Mais je ne sens pas encore son pantalon enfler.

Je fais glisser mon collant le long de mes jambes, il passe ses doigts sous la dentelle de mon tanga. Viens donc dans mon lit, on sera mieux. Il me suit, pressé.

Patatra

Et là, alors que nos baisers continuent sur mon lit. Alors que nos corps à demi nus se touchent, se délectent, se caressent, je passe ma main sous l’élastique de son boxer.

Sa main attrape mon poignet. Je m’arrête incrédule.

Euh qu’est-ce qu’il se passe là ?

« Je suis désolé, je n’ai pas de libido en ce moment. ».

Aïe… Vraiment ? Parce qu’en t’embrassant j’avais l’impression que tu en avais… Il a un air timide et désolé. Je ne veux pas le brusquer.

« Ça arrive… ». Je colle mes fesses contre lui, son bras passe autour de moi et me serre. « On peut aussi juste dormir et se faire des câlins. ».

Après tout, il est déjà presque 5h du matin, un peu de sommeil nous aidera peut être à y voir plus clair demain.

Nous nous blotissons l’un contre l’autre sous la couette et nous endormons.

Matin timide

Le jour se lève, il est déjà 11h quand on ouvre les yeux. Je m’amuse à passer mes doigts sur son corps, je commence à le papouiller doucement.

Il a l’air d’apprécier. Je pose des baisers ça et là sur son corps encore chaud de sommeil. Qui sait, sa libido est peut être revenue pendant la nuit…

A priori pas tellement. Les papouilles durent longtemps, il me frôle, me caresse et me pose une drôle de question. « Quels endroits du corps peuvent te donner du plaisir ? ».

Haha euh… « le clitoris, haha ». Je sens qu’il attend plus que cette simple réponse, alors je réfléchis et je lui liste tous les endroits de mon corps susceptibles de me faire frissonner. Il a l’air de noter intérieurement tout ça.

Il est méthodique. Vous ne le saviez pas encore, mais il est mathématicien, presque docteur en mathématique. Et là, je sens son approche très cartésienne… Evidemment, je lui retourne la question.

« Et toi ?  » « Les bras, les tétons et le bas du dos… ». Ok fine, bon bah je vais continuer mes papouilles dans ces endroits là…

Trop méthodique

Il s’empare de mes tétons, sur moi, il commence à les lécher à les mordiller, et j’avoue que ça commence à sacrément m’exciter. Je rêverais de lui enlever son boxer et de l’insérer en moi.

Ttttt… Il reprend des papouilles plus timides et je reste sur ma faim… Grrrrr frustration ! Je sens qu’il aimerait que moi aussi je vienne lui léchouiller les tétons, et j’avoue que sur le moment, je n’en ai pas envie. J’ai une gueule de bois de l’enfer, et je ne sais pas… ça me semble étrange tout ça.

Nos papouilles se poursuivent, chacun essayant de chatouiller les parties érotiques dictées par l’autre.

Il finit enfin par descendre vers mon entrejambe. Longuement, il caresse mon ventre, mes cuisses, frôle mon fruit défendu à travers la culotte que je n’ai pas encore ôtée. Ses doigts attrapent le bout de dentelle et le font glisser sur mes jambes.

Sa tête s’approche de mon abricot brûlant. Ses doigts commencent à s’amuser avec mon clitoris. Je gémis pour l’encourager.

Sauf que… Il est là concentré sur sa tâche, méthodique comme jamais, un doigt, deux doigts, ça mouline, ça presse, ça fait des vas et viens. Il a une tête de premier de la classe qui fait un devoir de maths.

Son regard est dénué de passion, je me sens un problème à résoudre, un défi, un casse tête à démêler. Il ne s’y prend pas si mal, mais impossible pour moi d’atteindre un quelconque orgasme avec une attitude aussi peu… Animale !

Papouille et discussions

Après un long moment, il finit par abandonner. Et nous reprenons des papouilles plus douces.

On passe la fin de matinée, et le début de l’après midi à cette petite douceur caline. Parfois nous discutons, parfois nous nous rendormons. Il est déjà 15h30. Et il n’a pas l’air de vouloir partir.

C’est horrible, mais j’ai très envie de passer aux toilettes, et pas pour un joli petit pipi discret. Du coup, j’ai envie, et besoin qu’il parte. Mais il ne bouge pas d’un iota.

Argh tant pis, j’essaierais d’être le plus discrète possible. Je feins même de prendre une douche.

16h15, il est toujours là. Nous discutons longtemps. On passe plutôt un moment doux, il se confie sur cette baisse de libido qui arrive de temps en temps. Je l’écoute, attentive. On se caline encore.

19h, il est vraiment temps qu’il parte. Aller aller… 19h30, il passe enfin la porte ! Pfiiiou j’ai cru qu’il n’allait jamais partir.

C’était une douce journée, empreinte de tendresse et de confidences… Mais un brin frustrante tout de même. Green Eyes part pour Berlin dans quelques jours, alors adieu grand timide !